40 © Nathan 2014 – Photocopie non autorisée. Les conjonctions de subordination

40 © Nathan 2014 – Photocopie non autorisée. Les conjonctions de subordination 11 14 1 Lisez la phrase suivante puis cochez les bonnes réponses. Il ne parle pas parce qu’il est timide. parce qu’il est timide est une proposition indépendante principale x subordonnée. 2 Cochez les bonnes réponses. 1. Je n’aime pas l’attitude que tu as en ce moment. Que reprend un nom. x vrai faux 2. Il a été décidé que l’accès au stade serait libre. Que reprend un nom. vrai x faux J’observe 3 Soulignez la conjonction de subordination que et indiquez la nature de la subordonnée qu’elle introduit. 1. Je croyais que tu avais déménagé et que tu t’étais installé dans le sud de la France. Que introduit deux propositions subordonnées conjonctives par que 2. Quand on est prudent et que l’on respecte le code de la route, on évite les accidents. Que reprend la conjonction de subordination quand et introduit une subordonnée circonstancielle de temps. Je m’exerce EXO 3 EXO 4 1. Caractéristiques ■ ■La conjonction de subordination est invariable. Elle est formée d’un mot (que, quand, quoique…) ou de plusieurs mots (dès que, pour que, bien que…). Dans ce cas, on l’appelle aussi locution conjonctive. ■ ■Elle place la subordonnée conjonctive qu’elle introduit sous la dépendance d’une autre proposition. Cette autre proposition est le plus souvent une principale, parfois une subordonnée. Je reconnais [qu’il a fait une erreur de jugement] [quand il a pris cette décision]. Principale Subordonnée conjonctive par que Subordonnée conjonctive COD du verbe reconnaît complément circonstanciel de temps de faire 2. La conjonction de subordination que ■ ■Elle introduit généralement une proposition subordonnée conjonctive par que. Le verbe de la prin- cipale est généralement un verbe de pensée, de parole, de sentiment ou de volonté. Il affirme qu’il est innocent. Votre exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . conjonctive par que, COD du verbe affirmer ■ ■Elle permet de reprendre une autre conjonction de subordination, quand deux propositions conjonc- tives circonstancielles sont coordonnées ou juxtaposées. Il reste chez lui parce qu’il pleut et qu’il fait froid. 3. Les autres conjonctions de subordination ■ ■Les autres conjonctions ou locutions de subordination introduisent les conjonctives circonstan- cielles de : – temps : quand, lorsque, dès que, sitôt que, avant que, après que, en attendant que… – cause : parce que, puisque, étant donné que, vu que, attendu que, sous prétexte que… – conséquence : si bien que, au point que, de sorte que, si… que, tant… que, tel… que… – but : pour que, afin que, dans l’espoir que, de crainte que, de peur que… – comparaison : de même que, ainsi que, de la même façon que, plus… que, aussi… que… – concession, opposition : bien que, quoique, quoi que, si… que, tout…que… – condition (hypothèse) : si, selon que, au cas où, en admettant que, que… que… Il est arrivé en retard parce que sa voiture est en panne. conjonctive de cause J’apprends AIDE Que peut introduire une subordonnée circonstancielle. 41 © Nathan 2014 – Photocopie non autorisée. Grammaire 3. Quoiqu’il ait arrosé son jardin et qu’il ait mis des engrais, il a récolté peu de légumes. Que reprend la conjonction de subordination quoique et introduit une subordonnée de concession. 4. Comme Léa a été malade et qu’elle a été absente, elle doit rattraper les cours. Que reprend comme et introduit une subordonnée conjonctive circonstancielle de cause. 4 Entourez les conjonctions de subordination et précisez si elles introduisent une subordonnée de temps, de but, de comparaison, de cause ou de conséquence. 1. Avant que l’hiver n’arrive, les jardiniers font les dernières plantations. Sub. de temps 2. Sous prétexte qu’il est malade, il est désagréable. Sub. de cause 3. Tu agis de la même façon que ton frère l’a fait ce matin. Sub. de comparaison 4. L’eau est trop froide pour que l’on se baigne. Sub de conséquence 5. Il tond toutes les semaines la pelouse pour que son jardin soit beau. Sub de but 5 Dictée préparée Il y avait à Montmartre, au troisième étage du 75 bis de la rue d’Orchampt, un excellent homme nommé Dutilleul qui possédait le don singulier de passer à travers les murs. […] Dutilleul venait d’entrer dans sa quarante-troisième année[lorsqu’il eut la révélation de son pouvoir.]Un soir, une courte panne d’électricité l’ayant surpris dans le vestibule de son petit appartement de célibataire, il tâtonna un moment dans les ténèbres et, le courant revenu, se trouva sur le palier du troisième étage.[Comme sa porte d’entrée était fermée à clé de l’intérieur,]l’incident lui donna à réfléchir et, malgré les remontrances de sa raison, il se décida à rentrer chez lui[comme il était sorti,]en passant à travers la muraille. Marcel Aymé, Le Passe-muraille © Gallimard. Mettez entre crochets les subordonnées conjonctives circonstancielles et précisez leur nature. Lorsque… pouvoir : subordonnée de temps – comme sa porte… intérieur : subordonnée de cause comme il était sorti : subordonnée de comparaison 6 Expression orale Relisez le texte de la dictée. Imaginez que Dutilleul, après sa curieuse expérience, soit allé voir un médecin. Proposez à l’oral le discours que pourrait tenir le médecin pour expliquer à Dutilleul ce qui s’est passé. Vous utiliserez des conjonctions de subordination variées. 7 a. Relevez les subordonnées conjonctives et précisez leur nature exacte. [quand il… quelque chose] : subordonnée circonstancielle de temps. [qu’Ali… voix] : subordonnée circonstancielle de conséquence. b. Que nous révèlent-elles de la situation à laquelle est confronté le personnage ? Ces subordonnées soulignent le caractère inattendu et surprenant de la situation évoquée. Ali a entendu un curieux bruit. Il s’approcha du carton, résolu à le jeter loin sur le quai, quand il entendit quelque chose. Quelque chose d’incroyable, d’impossible. Une voix qui appelait, dans le carton, une voix d’enfant, une voix de bébé nouveau-né. C’était tellement incroyable qu’Ali s’arrêta, et regarda autour de lui, pour voir d’où venait cette voix. Mais sous ce pont tout était désert, il n’y avait que l’eau froide du canal, et la route qui passait au-dessus, où les autos avaient commencé à rouler. Jean-Marie Gustave Le Clézio, L’Enfant de sous le pont, © Éd. Lire c’est partir. exo Brevet 11. Construire un raisonnement à l’oral Socle uploads/Ingenierie_Lourd/ chap-14-con-j-subordination.pdf

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