I S A B E L L E P O R T E R à Québec L a liste d’attente pour une place dans le
I S A B E L L E P O R T E R à Québec L a liste d’attente pour une place dans les jardins communautaires compte encore des centaines de noms dans la capitale. Et ce, malgré l’ajout cette année d’un jardin supplémentaire de 150 places. Ouvert cet été, le jardin Sacré-Cœur dans la basse-ville de Québec est l’un ◆ ◆w w w . l e d e v o i r . c o m V O L . C V N o 1 6 5 L E D E V O I R , L E V E N D R E D I 2 5 J U I L L E T 2 0 1 4 1, 1 3 | S + T A X E S = 1, 3 0 | S AUJOURD’HUI À la Folie › Aimés à la corde. L’amour est plus fort que le tissu dans l’histoire passionnelle qui unit un enfant et sa peluche. Page B 10 Actualités › La cravate rouge contre la réforme des retraites. Les cadres des pompiers et des policiers de Montréal signalent leur mécontentement. Page A 2 Culture › Martha Wainwright s’exerce à la conciliation musique-famille. Page B 4 Avis légaux.................. B 7 Décès............................ A 4 Météo............................ B 8 Mots croisés............... B 8 Petites annonces ...... A 4 Sudoku......................... B 6 Contrôle des armes à feu: Ottawa autorise la carabine de Richard Bain Page A 2 Cinq Canadiens périssent dans un écrasement d’avion au Mali Page A 3 A L E X A N D R E S H I E L D S S ans offrir la moindre explication, le gouver- nement Harper vient de tuer un important projet de zone de protection marine que le fédéral étudiait depuis plus de 15 ans au Québec, a appris Le Devoir. Cette aire aurait permis de mieux pré- server une large part de l’estuaire du Saint-Lau- rent incluant le secteur de Cacouna, où TransCa- nada souhaite construire un port pétrolier destiné à l’exportation des sables bitumineux. Pêches et Océans Canada a le mandat de dési- gner les sites qui peuvent devenir des zones de protection marine (ZPM), en vertu de la Loi sur les océans. Le ministère instaure de telles zones «afin d’assurer la conservation et la protection» de milieux marins «ayant une importance écologique et dont les espèces ou les caractéristiques nécessi- tent une prise en compte particulière». Le gouvernement Harper a créé seulement deux nouvelles aires de protection de ce genre depuis qu’il est au pouvoir. Il existe huit de ces ZPM au Canada, mais aucune au Québec. Huit zones sont aussi à l’étude à travers le pays. Le projet de zone de protection marine de l’es- tuaire du Saint-Laurent aurait pu devenir le pre- mier à se concrétiser dans la province. Celle-ci couvrait une superficie de plus de 6000km2, de l’Îsle-aux-Coudres à Métis-sur-Mer, en aval de Ri- mouski. Cette ZPM aurait été «complémentaire» Ottawa élimine un projet de protection marine La zone de conservation projetée couvrait une grande partie de l’estuaire du Saint-Laurent, dont le secteur de Cacouna VOIR PAGE A 10 : PROTECTION M A R I E V A S T E L Correspondante parlementaire à Ottawa L e projet souverainiste est le même, la straté- gie du Parti québécois et du Bloc pour y arri- ver devraient l’être aussi, de l’avis de Bernard Landry. L’ancien premier ministre québécois voit d’un bon œil le discours indépendantiste plus tranché du nouveau chef bloquiste, Mario Beau- lieu. Et il estime que les péquistes devront suivre la même voie lorsqu’ils se choisiront un chef. L’élection de Mario Beaulieu à la tête du Bloc québécois a beau avoir froissé certains militants et anciens députés — et l’ex-chef Gilles Duceppe —, Bernard Landry, lui, en- dosse le discours de l’indépendance avant tout martelé par le nouveau leader. Reprenant le laïus de M. Beaulieu, l’ancien premier ministre péquiste souligne à son tour que «ce qui est important, c’est de parler franche- ment au peuple, les yeux dans les yeux. […] Avoir un discours convivial, mais clair et précis». Les bloquistes, comme les péquistes, doivent abso- lument parler davantage de souveraineté. Le moment venu, les militants du Parti québé- cois choisiront leur nouveau chef et l’approche in- dépendantiste à adopter; rassembler en évitant de brandir un référendum imminent, ou marteler le besoin de souveraineté immédiate. «Mais je pense que le PQ n’a pas le choix; il a été fondé pour faire INDÉPENDANCE Bernard Landry presse le PQ d’adopter les manières du Bloc La stratégie arrêtée de Mario Beaulieu serait la voie à suivre PROCHE-ORIENT : VIOLENCE ET DIPLOMATIE HATEM ALI ASSOCIATED PRESS Pendant que le secrétaire d’État américain, John Kerry, appelait deux pays proches du Hamas à l’aide, près d’une centaine de Palestiniens ont été tués jeudi dans la bande de Gaza. Une école de l’ONU a notamment été bombardée. La diplomatie s’active dans le but de trouver une entente qui mettrait fin aux hostilités. Ce jeune gar- çon était sous le choc après que des membres de sa famille eurent été blessés dans les bombardements. Page B 9 RENAUD PHILIPPE LE DEVOIR Des membres de la communauté bhoutanaise de Québec se sont mis au jardinage. La rareté des terres disponibles pour l’agriculture urbaine alimente les listes d’attente. À Québec comme ailleurs, les jardins communautaires sont populaires. Québec en manque de jardins communautaires VOIR PAGE A 10 : JARDINS D A P H N É E H A C K E R - B . P lusieurs visages que les téléspectateurs de Radio-Canada (RC) voient quotidiennement à l’écran du diffuseur public disparaîtront, ou presque, dès l’automne. C’est au début de la se- maine que la direction du service de l’informa- tion, à Montréal, a rencontré individuellement une dizaine de journalistes du secteur de la té- lévision, en plus d’en appeler d’autres, pour les informer qu’ils n’auront plus aucune heure de travail assurée au-delà du mois d’octobre. Parmi les malheureux visés par ces suppres- sions de postes, on note des personnalités connues du public, qui participent tant au Télé- journal qu’aux diverses émissions d’information de RC: Émilie Dubreuil, Pascal Robidas, Ma- thieu Dion, Pasquale Harisson-Julien, Julie Mar- ceau, Olivier Bachand, et plusieurs autres. Des sources contactées par Le Devoir ont confirmé que ces reporters, qui ont tous plusieurs années d’expérience — parfois plus de dix ans — se re- trouvent dans une situation de grande insécurité. «C’est horrible, c’est un deuil à faire. Je n’ai pas le choix, je vais commencer à postuler ailleurs… RADIO-CANADA Des journalistes de la télévision passent à la trappe Les compressions budgétaires frappent les jeunes reporters VOIR PAGE A 10 : TRAPPE VOIR PAGE A 10 : LANDRY B R I A N M Y L E S L’ Unité permanente anti- corruption (UPAC) aurait recruté un témoin embarras- sant pour l’ex-ministre libéral Marc-Yvan Côté, responsable allégué du financement illégal chez Roche. Selon de nouveaux docu- ments judiciaires obtenus par Le Devoir et d’autres médias, les enquêteurs du projet Joug (une enquête sur le finan- cement illégal du PLQ) ont obtenu des déclarations de Daniel Brazeau, un consultant de Roche qui avait pris la re- lève de Gilles Cloutier dans le développement des affaires. M. Cloutier est un organisa- teur d’élections clefs en main qui a témoigné à la commis- sion Charbonneau. Il a lui- même fait des déclarations à la police. Il a cependant éprouvé quelques problèmes de crédi- bilité à la commission Char- bonneau, notamment en ce qui a trait au rôle de l’ex-minis- tre péquiste Guy Chevrette dans le prolongement de la route 125. En outre, il semblait visiblement affecté par des problèmes de santé. M. Cloutier a déclaré à la commission qu’il a utilisé une fausse facturation et des prête- noms pour dégager des liqui- dités et faire des contributions aux partis municipaux et pro- vinciaux pendant des années. Selon la déclaration asser- mentée d’un policier, qui a servi de base pour obtenir un mandat de perquisition à la résidence de Marc-Yvan Côté, Daniel Brazeau aurait été un témoin immédiat de ces irrégularités. «Daniel Brazeau est témoin que Marc-Yvan Côté autorisait les fausses factures à Gilles Cloutier faites dans le but de financement. Il a été témoin de financement illégal dans les pratiques de la firme Roche », affirme l’enquêteur dans sa déclaration assermentée. M. Brazeau aurait reçu un boni de 30 000 $ qu’il devait « convertir en argent comp- tant » et remettre à France Michaud pour la cause du financement des partis. Mme Michaud (accusée de fraude dans le dossier de l’usine de traitement des eaux de Boisbriand), Marc-Yvan Côté et André Côté auraient été les trois principaux artisans du financement illégal chez Roche. Un autre employé de Roche, dont le nom est frappé d’une ordonnance de non-publica- tion, aurait appris de Marc- Yvan Côté les rudiments du financement illégal. Les travaux de la commis- sion Charbonneau ont démon- tré que les dons des employés de Roche étaient remboursés par des allocations de dépenses et des bonis, uploads/Ingenierie_Lourd/ devoir-250714-v 1 .pdf
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- Publié le Fev 20, 2021
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