Anciennement pont transbordeur d’ouvriers, il fut détruit en 1958 puis reconstr
Anciennement pont transbordeur d’ouvriers, il fut détruit en 1958 puis reconstruit pour nous faire voyager aujourd’hui dans les Antilles. Anne de Bretagne (pont) C’est à cet emplacement précis que se trouvait le pont Transbordeur de 1903 à 1958 au milieu du port de Nantes. Ce pont, construit pour transborder les ouvriers d’une rive à l’autre, du quai de la Fosse aux chantiers, tout en laissant passer les bateaux et leurs mâts, fut le théâtre d’exploits divers. On citera l’aviateur Alexis Maneyrol qui passa avec son monoplan sous le tablier (ainsi qu’entre les deux tours de l’église de Machecoul), l’acrobate polonais Willy Wolf, qui se tua en plongeant du pont le 31 mai 1925 ou encore ce docker, surnommé la Moule, qui traversa le pont à pied, en passant par les escaliers, un sac de cent kilos sur les épaules. Aujourd’hui, côté îles de Nantes, ce pont dessert le boulevard Léon-Bureau, les nefs de l’éléphant, la galerie des machines de l’île et la Fabrique, vaste complexe culturel. 7 ans des livres en les mots passant que vous re trous verre haies votre bel ami. (C’est en délivrant les mots passant que vous retrouverez votre bel ami). Bellamy En 1908, alors qu'il était greffier en chef du tribunal civil, Paul Bellamy intégra le conseil municipal et fut élu maire de Nantes deux ans plus tard. Il occupa cette fonction jusqu'en 1928 tout en étant président de l'association des maires de France en 1920 et député de Loire-Inférieure de 1924 à 1928. Paul Bellamy fut un maire exemplaire durant la Première Guerre mondiale, prévenant et humaniste auprès de la population nantaise. En septembre 1916, il ouvrit une école de rééducation professionnelle pour mutilés de guerre sur le quai de Versailles. Il supervisa également les comblements de Nantes puisque c'est au début des années 1920 qu'il fut décidé de combler l'Erdre et certains bras de la Loire. En 2009, le cinéaste Claude Chabrol s'est inspiré du nom de cette longue rue nantaise pour son film Bellamy où Gérard Depardieu incarne un commissaire, façon Maigret, nommé Paul Bellamy. Lu et approuvé. Biscuiterie Lu et approuvé. Lu comme LU de Lefèvre Utile, une histoire nantaise qui a laissé pour trace un bâtiment, devenu lieu culturel - rebaptisé Lieu Unique - et sa tour emblématique. C’est en 1886 que fut construite cette usine sous le nom de Manufacture Lefèvre-Utile, des deux côtés de l’avenue Carnot. Mille personnes vont travailler dans cette entreprise qui fabrique des petits beurres, des Pailles d’or avec confiture de framboises, des P’tits Lu. L’architecte Auguste Bluysen a conçu les deux tours en 1905 et 1909, phares qui rayonnent au-dessus de la Loire qui borde alors la fabrique à gâteaux et de l’autre côté le château des ducs de Bretagne. La rue de la Biscuiterie longe ce bâtiment qui attirait en hiver, par la chaleur qu’il dégageait au temps de son exploitation, les clochards, dont la célèbre Titine Vert-de-gris. L’odeur des biscuits embaumait alors tout le quartier. La tour Lu que l’on connaît aujourd’hui a été refaite en 1998 par l’architecte Jean-Marie Lépinay, les originales ayant été décapitées dans les années 1970. Les biscuits sont désormais fabriqués dans les usines ultra-modernes, dont l’une est située sur la commune de la Haye-Fouassière (capitale de la fouace, autre gâteau nantais), dans le vignoble. Le webzine Bitch lui donna son nom en 1870. Rue bitche Ce nom fut donné en référence à la citadelle de Bitche en Moselle lors de la guerre franco prussienne de 1870. La citadelle ainsi que les souterrains sont classé à l’inventaire des monuments historiques depuis 1979. Fière de son marché du livre. Nous apprécions aujourd’hui le regard bienveillant de son colonel. Accordez vous une petite pause fraicheur et Cédez à la tentation. Place de la Bourse Le monument de l’ancienne bourse qui s’élève place du Commerce à Nantes devint une Fnac en 1996. Une première bourse fut construite en 1940, une deuxième en 1722 puis une troisième en 1810 sur les plans de l’architecte Crucy. Lors des bombardements de 1943, la façade ouest perdit quelques statues mais fut ensuite restaurée. Derrière le bâtiment, le square de la Bourse accueille chaque mardi un marché du livre sous le regard de la statue du colonel Villebois-Mareuil. Avant les comblements, il existait également un pont de la bourse ainsi qu’une gare de la Bourse lorsque le train filait sur le quai de la Fosse. Malgré un nom décourageant, ne la prenez pas au mot, et profitez en pour faire du shopping. Rue du Calvaire Cette rue a été tracée sur un terrain qui appartient à la corderie Dupuy et la propriété des Dames du Calvaire. La rue du Calvaire fut presque totalement anéantie lors des bombardements de 1943. En 1628, ces religieuses avaient acheté ce terrain, dit la tenue des Ballues ou mottes Ballue, près de la motte de Saint-Nicolas, actuelle place de Bretagne. Le couvent, dont l’avenue forma en 1788 la rue de Calvaire, servit de caserne à la légion nantaise en 1793 et fut vendu en 1798. Les religieuses cédèrent leur terrain à la ville pour 3000 livres avec la mise en état des clôtures et bâtiments touchés par ce travail. Pendant la révolution, la rue du Calvaire fut nommé Galilée. La rue Dugommier et une partie de la place Delorme furent percées sur son enclos. L’hôtel Chardonneau, construit en 1827, fut l’un des remarquables bâtiments aujourd’hui disparus de la rue du Calvaire. Il accueillit la société des beaux-arts en 1835 puis le café Le Sport et enfin le magasin La Belle Jardinière. Au 18ème siècle, une salle dite du « Chapeau Rouge », qui donnera son nom à une rue parallèle un peu plus tard, sera mise à disposition des comédiens lors de l’incendie du théâtre Graslin en 1796. Napoléon 1er en personne assista à un bal donné en son honneur en 1808. Lors du percement de la rue Boileau, cette salle disparut. «La garde impériale meurt mais ne se rend pas.» Cours Cambronne Pierre-Jacques Étienne, vicomte de Cambronne, né à Nantes le 26 décembre 1770, ainsi qu’en fait foi le registre de la paroisse de Sainte-Croix, s’y éteindra 72 ans plus tard le 29 janvier 1842 au n°3 de la rue Jean-Jacques Rousseau. Son appartement se visite encore lors des journées du patrimoine grâce à la restauration des lieux par le cercle Cambronne. Le cri « la garde impériale meurt et ne se rend pas ! » lui a été attribué par un reporter dans le Journal Général de France le 21 juin 1815. Cambronne n’a pas été tué mais fait prisonnier. C’est en tout cas la version que raconta le colonel Hugh Halkett, un Écossais qui affirma qu’au moment de sa capture, Cambronne se trouvait hors du carré de la garde. Le mot « Merde ! », présumé lancé aux Anglais, allait accentuer la légende. Cette fois, il faut chercher la source noir sur banc dans le livre de Victor Hugo, Les Misérables, paru en 1862. La version de Cambronne ? Il en dira rien jusqu’à sa mort qui survint le 29 janvier 1842. Il est enterré au cimetière Miséricorde. Le sculpteur nantais Jean Debay, à qui l’on doit la décoration du passage Pommeraye, a réalisé la statue de Cambronne, commandée sous la municipalité de Ferdinand Favre mais inauguré sous celle d’Evariste Collombel en 1848. Dans le cours qui porte son nom (les plans sont de Mathurin Crucy), Cambronne, depuis 1848, culmine à 6,10 mètres de haut, tient une épée dans la main de droite et un aigle impérial dans la gauche. Ce même cours, ouvert dans l’enclos du couvent des Capucins, fondé en 1628, eut pour noms successifs cours Henri 4, cours Napoléon, cours Impérial et cours de la République. Les implantations datent de 1812 et les grilles de 1829. Le devoir de mémoire et le bitume auront remplacé l’eau sur cet axe. Cinquante otages (monument) Le nom de ce cours, construit sur l’ancien lit de l’Erdre, rivière canalisée sous les cours Saint-Pierre et Saint-André, fut attribué à la Libération le 20 octobre 1944. Il rend hommage aux otages fusillés par les nazis en représailles à l'assassinat du lieutenant- colonel Karl Hotz par des résistants, le 20 octobre 1941, rue du Roi-Albert. Karl Hotz commandait la place de Nantes. Les troupes d’occupation fusillèrent 48 prisonniers à Nantes, Châteaubriant et Paris. Parmi les otages, il y eut Leon Jost, 57 ans, directeur de la fabrication et du personne de l’usine LU de Nantes et président des Associations d’anciens combattants de la Loire-Inférieure, Alexandre Fourny, 43 ans, avocat nantais, conseiller général et ancien adjoint au maire de Nantes ainsi que Guy Moquet, 17 ans, étudiant parisien et militant communiste et encore le Nantais Michel Dabat, 20 ans, qui en compagnie de Christian de Mondragon fut arrêté pour avoir hissé un drapeau français au sommet d’une des tours de la cathédrale. PHOTO Place du cirque Le premier cirque à Nantes fut aménagé rue du Chapeau-Rouge en 1784 et qualifié de « Théâtre des menus plaisirs ». En 1830, à l’emplacement de l’actuelle uploads/Ingenierie_Lourd/ enigmes-chassetresor.pdf
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- Publié le Oct 13, 2022
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