Direction éditoriale : Stéphane Chabenat Éditrices : Aurélie Le Guyader et Solè

Direction éditoriale : Stéphane Chabenat Éditrices : Aurélie Le Guyader et Solène Chemana Conception graphique et mise en pages : Isabelle Glomaud et Nord Compo Conception de la couverture : olo.éditions sont éditées par Les éditions de l’Opportun 16, rue Dupetit-Thouars 75003 Paris www.editionsopportun.com Crédits images : Shutterstock/ Burunduk ISBN : 978-2-38015-530-3 Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo. Sommaire Titre Copyright Introduction 1 - Au secours, je ne sais pas ce que je veux faire plus tard ! 2 - Comment trouver ma voie ? 3 - Les bonnes stratégies après le bac 4 - Nouveau bac : comment choisir mes enseignements de spécialité ? 5 - Quelles études pour quels métiers ? 6 - des pistes pour trouver une idée de métier Partie 1 - Produire et concevoir Agriculture, Agroalimentaire Bâtiments, Travaux publics Industrie Numérique, Informatique, Web Transports Aéronautique et Espace Artisanat Environnement Partie 2 - Au service du client Banque, Assurance Commerce, Distribution Hôtellerie, Restauration Immobilier Tourisme Marketing, Publicité Communication Partie 3 - Administrer et cadrer Fonction publique Droit Défense, Sécurité Audit, Comptabilité, Gestion Secrétariat Ressources humaines Documentation, bibliothèque Partie 4 - Créer, écrire et découvrir Culture, Patrimoine Édition, Livre Journalisme Métiers d'art Audiovisuel, Cinéma Création Mode, Textile Spectacle, Scène Langues Sciences humaines et Sociales Partie 5 - Se consacrer aux autres Enseignement Humanitaire Médical Paramédical Psychologie Social Sport Index des métiers INTRODUCTION ____________ 1 ____________ AU SECOURS, JE NE SAIS PAS CE QUE JE VEUX FAIRE PLUS TARD ! Peur de ne pas prendre la bonne décision, d’échouer, de se tromper de voie… Les inquiétudes sont nombreuses à l’heure du choix de son orientation. Voici quelques conseils, pour se détendre. « Tu veux faire quoi plus tard ? », « Tu devrais faire tel métier ». Si ces injonctions ont tendance à stresser, c’est normal. Au collège, puis au lycée, et encore plus en année de terminale, les décisions à prendre sur son orientation ont de quoi inquiéter les premiers concernés. Et elles conduisent souvent à se remettre en question : « Suis-je normal ? », « Mes copains savent ce qu’ils veulent faire et pas moi, est-ce que c’est grave ? ». Première étape, donc : se rassurer, cela n’a rien de grave. S’engager dans un avenir précis et se projeter sur le très long terme dans un quotidien de travail lorsque l’on est adolescent n’est pas évident. D’ailleurs, même les parents se posent des questions : selon un sondage BVA en novembre 2019, 85 % des parents de collégiens et de lycéens voient l’orientation comme une source d’inquiétude. Alors, pas de culpabilisation ou d’anxiété à développer : se questionner, il n’y a rien de plus sain et de plus normal. Ce livre est là pour vous aider à trouver vos réponses. À CHACUN SON RYTHME Certains peuvent se remettre en question et se juger immature face à leurs hésitations. « Mais la maturité ne veut pas dire grand-chose ! Qui peut dire à quel moment on devient adulte ? C’est plutôt une inhibition à l’action, car, quand on interroge les jeunes sur leurs rêves, il en sort toujours quelque chose. C’est souvent la crainte de voir ses rêves sanctionnés par un échec qui fait que l’on s’interdit de désirer », souligne Sandrine Calmettes, pédopsychiatre et enseignante à l’École pratique des hautes études en psychopathologies. La peur de l’échec constitue en effet un véritable obstacle pour nombre de jeunes, qui se demandent s’ils visent trop haut ou pas assez, si telle filière leur correspond vraiment. À cause d’une vision idéalisée et rêvée de certaines professions, on zappe sans cesse d’une idée à l’autre, sans pouvoir se projeter réellement. Et inversement, cela peut être l’occasion de découvrir des métiers ou secteurs dont on ne soupçonnait pas l’intérêt ou les opportunités. Face à tout cela, il est nécessaire d’accepter son propre rythme : peut-être faut-il un peu plus de temps pour trouver sa voie. Psychologue de l’Éducation nationale, Béatrice Langlois se veut rassurante : « En terminale, il est normal de ne pas savoir quel métier on fera plus tard. D’ailleurs, la majorité des jeunes ne le sait pas ! Certains ont des idées, mais elles peuvent être mouvantes. Seule la notion de choix d’étude est essentielle à ce stade. » Se déculpabiliser et prendre le temps de réfléchir sont donc des mantras à suivre pour vivre votre orientation en toute sérénité. LE RÔLE DU PARENT Les parents ont eux aussi un rôle délicat à jouer dans toute cette affaire. « Avant, les enfants subissaient l’injonction des parents : “tu devrais faire médecine, ingénieur, droit.” Aujourd’hui, selon une étude HSBC de 2015, la majorité des parents veulent que les jeunes choisissent le métier qui leur plaît et soient heureux. C’est très positif, mais cette absence de confrontation et de repères peut aussi se révéler déstabilisante », relève Catherine Giraud, psychologue au relais étudiants-lycéens. Pousser son enfant vers une filière qu’il n’a pas voulue n’est pas non plus une solution. Un sondage BVA de 2019 souligne que 37 % des parents actuels n’ont pas choisi leurs études. Plus de la moitié des parents sondés regrettent leur orientation ou auraient aimé aller plus loin. La meilleure posture demeure donc celle d’accompagnant, de soutien. Le parent encourage à être actif dans la démarche de réflexion, donne des conseils, mais ne décide pas à la place de son fils ou de sa fille. SUIVRE SES GOÛTS Si l’on aime une matière au lycée, que l’on a envie d’approfondir, si l’on s’intéresse à un domaine en particulier, selon ses goûts et ses centres d’intérêt, cela peut être une piste à suivre. Posez-vous alors la question de savoir quelles études existent dans ce milieu ? Beaucoup se penchent d’abord sur les débouchés. À une époque où l’on déclare de nombreuses filières « bouchées », cela ne doit pas être le premier critère de choix, estime Sandrine Calmettes. « Ne choisir qu’en fonction des compétences me paraît guidé par la crainte de l’échec. Et ne choisir qu’en fonction des possibilités de débouchés professionnels n’est pas non plus le must, surtout à une époque où l’emploi se raréfie. J’ai vu des étudiants réussir avec obstination là où on les décourageait d’aller. À mon sens, il vaut mieux se confronter à ses limites : rater ce que l’on désire, plutôt que de regretter de ne pas avoir suivi la voie que l’on souhaitait », conseille la pédopsychiatre. Après tout, Thomas Pesquet n’était pas destiné à devenir astronaute ! « S’il avait fallu faire des paris, je n’aurais pas misé sur moi. Mes grands-parents étaient agriculteurs. Mes parents institutrice et professeur, aucun membre de ma famille n’avait le moindre lien avec le monde du spatial. Je me revois à 16 ans, face à une personne qui me demande ce que je veux faire dans la vie, et moi, je ne sais pas ! À cet âge, on n’a pas les armes pour savoir ce qui nous plaît à 100 % », se souvient-il, dans un entretien accordé au Monde en janvier 2019. Son conseil : « Déstresser ! Ce n’est pas une décision que vous allez prendre aujourd’hui qui va être valable pour toute la vie. En avançant, vous allez vous rendre compte qu’une multitude de bifurcations est possible. Vous pouvez être heureux dans différents métiers. Je conseille aux jeunes d’essayer beaucoup de choses différentes, il faut tout tenter et surtout oser. Le plus grand mécanisme d’obstacle à la réussite est l’autocensure. » Des arguments à avoir en tête au moment du choix de sa filière d’études. ____________ 2 ____________ COMMENT TROUVER MA VOIE ? J’ai accepté l’idée que j’ai besoin d’un peu de temps. Maintenant, comment trouver la bonne filière, celle dans laquelle je réussirai à m’épanouir et à me diriger vers un métier qui me plaît ? Voilà de bonnes et saines questions. Première option : vous avez déjà une idée de métier, ou même de domaine. Par exemple, l’aéronautique, la publicité, ou l’informatique. Vous vous imaginez professeur, avocat, journaliste… C’est un très bon premier pas pour décider de son orientation ! Ne reste plus qu’à se renseigner et à trouver le meilleur moyen d’atteindre cet objectif. Tout en ayant une vision réaliste, pour éviter d’être déçu et de tomber de haut… ÊTRE INFORMÉ POUR BIEN CHOISIR Pour cela, commencez par faire le tour de votre entourage. Chacun connaît quelqu’un, ou quelqu’un qui connaît quelqu’un, dans le domaine de ses rêves. Il peut s’agir d’un parent, d’un professeur, d’un cousin, d’un collègue de votre grand frère, d’un médecin de famille, du boulanger du quartier… N’hésitez pas non plus à contacter directement un professionnel de la ville : toquez à sa porte, envoyez un mail ou passez un coup de fil. En se montrant courtois et intéressé, il est tout à fait possible que cette personne prenne un peu de son temps pour vous raconter son métier, son quotidien et son parcours ! Et ce sont autant d’informations précieuses. Roseline le confirme. Responsable de la librairie Brentano’s, à Paris, elle conseille de découvrir le uploads/Ingenierie_Lourd/ le-grand-livre-des-me-tiers-nouvelle-e-dition 2 .pdf

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