1 OFPPT ROYAUME DU MAROC MODULE N°28: Coordination et contrôle technique sur ch
1 OFPPT ROYAUME DU MAROC MODULE N°28: Coordination et contrôle technique sur chantier SECTEUR : FROID ET GENIE THERMIQUE SPECIALITE : GENIE CLIMATIQUE NIVEAU : TECHNICIEN SPECIALISE DECEMBRE 2005 Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION RESUME THEORIQUE & GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES PORTAIL DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE AU MAROC Télécharger tous les modules de toutes les filières de l'OFPPT sur le site dédié à la formation professionnelle au Maroc : www.marocetude.com Pour cela visiter notre site www.marocetude.com et choisissez la rubrique : MODULES ISTA 2 Remerciements La DRIF remercie les personnes qui ont participé ou permis l’élaboration de ce Module de formation. Pour la supervision : GHRAIRI RACHID : Chef de projet du Secteur Froid et Génie Thermique BOUJNANE MOHAMED : Coordonnateur de C D C du Secteur Froid et Génie Thermique Pour l’élaboration : Mme Hortensia MILITARU : Formateur Animateur au CDC-FGT Les utilisateurs de ce document sont invités à communiquer à la DRIF toutes les remarques et suggestions afin de les prendre en considération pour l’enrichissement et l’amélioration de ce programme. Mr: Said SLAOUI DRIF 3 SOMMAIRE : PAGE : Présentation du module Résumé de théorie : A. Généralités 1.a. Les entreprises du bâtiment 1.b. Les missions d’un conducteur de travaux 1.c. Les phases de déroulement d’une affaire 1.d. La coordination technique des travaux 1.e. Financement et gestion des opérations 1.f. Traitement d’un dossier B. Préparation des travaux 2.a. Le choix du mode constructif 2.b. La planification des travaux 2.c. L’analyse d’une installation de chantier 2.d. Le plan de sécurité 2.e. Le plan d’assurance qualité 2.f. Les besoins et planification de la main-d’œuvre 2.g. Les besoins et planification des matériaux 2.h. Les besoins et planifications des matériels C. Suivi des travaux 3.a. Le suivi d’avancement des travaux 3.b. Le suivi et gestion des travaux de la main-d’œuvre 3.c. Le suivi et gestion du consomme des matériaux 3.d. Le suivi et gestion des travaux des engins 3.e. Les contrôles sur chantier 3.f. Le budget de chantier 3.g. Le bilan de chantier Guide de travaux pratiques L’analyse d’un mode constructif L’étude d’une installation du chantier La planification des travaux La planification de la main-d’œuvre L’analyse d’une fiche de contrôle Evaluation de fin de module Liste bibliographique 4 Document adapté par : Nom et prénom Affectation DR/ DC Mme MILITARU Hortensia CDC- FGT DRIF Révision linguistique - - - Validation - - - 5 MODULE 28 : COORDINATION ET CONTROLE TECHNIQUE SUR CHANTIER Durée : 30 h OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU DE COMPORTEMENT COMPORTEMENT ATTENDU Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit : savoir coordonner et contrôler les travaux sur chantier, selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent. CONDITIONS D’EVALUATION • Individuellement. • Sous forme de tests à compléter. • A l’aide de situation simulée. CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE • Respect de normes de coordination. • Respect de normes de contrôle technique. • Respect de normes de gestion administrative. PRECISIONS SUR LE COMPORTEMENT ATTENDU A. Connaître les principes et les normes de coordination B. Utiliser les normes de coordination sur le chantier. C. Utiliser les normes de contrôle technique, méthode d’exécution, qualité, sécurité. D. Savoir faire le suivi du chantier. CRITERES PARTICULIERS DE PERFORMANCE • Connaître les intervenants sur un chantier • Connaître les principes des normes de coordination. • Connaître la démarche de gestion de chantier • Analyser la spécificité des travaux. • Planifier les travaux • Interpréter les données issues du chantier. • Analyser les travaux réalisés. • Etablir le constat d’avancement des travaux • Analyser l’économie de travaux. • Analyser la facturation. • Analyser les commandes et les livraisons. 6 OBJECTIFS OPERATIONNELS DE SECOND NIVEAU Le stagiaire doit maîtriser le savoirs, le savoir-faire, le savoir-percevoir et le savoir-être jugés préalables aux apprentissages directement requis pour l’atteinte de l’objectif de premier niveau, tels que : Avant de connaître les principes et les normes de coordination (A) : 1. Connaître les conditions réelles du chantier. 2. Connaître les types des travaux. 3. Savoir différencier les travaux, matériels, équipes. Avant d’apprendre à utiliser les normes de coordination sur le chantier: (B) 4. Connaître les normes de coordination sur le chantier. Avant d’apprendre à utiliser les normes de contrôle technique, de méthode d’exécution, de qualité et de sécurité (C) : 5. Savoir les normes de contrôle technique. 6. Connaître les méthodes d’exécution. 7. Savoir les normes de qualités de travaux. 8. Connaître les normes de sécurité Avant d’apprendre à savoir faire le suivi sur le chantier (D) : 9. Connaître les travaux, les matériaux et les équipements sur le chantier. 10. Connaître la notion de planning. 11. Savoir les règles administratives de commandes. 12. Savoir les normes de facturation. 7 MODULE N° 28 : COORDINATION ET CONTROLE TECHNIQUE SUR CHANTIER RESUME THEORIQUE 8 I. GENERALITES 1) Les intervenants sur un chantier L es différents intervenants dans le montage des installations sont : • le maître d’ouvrage, qui fait l’investissement ; • le maître d’œuvre chargé du pilotage et qui, en général, fait la conception ; • l’entreprise, qui fait les travaux. Les actions de ces intervenants sont tellement imbriquées que la réussite de l’ensemble ne peut être assurée que si chacun établit avec l’autre des relations basées sur le partenariat. Par ailleurs, la taille des installations peut se mesurer en milliers ou en millions d’heures, mais si les moyens de réalisation diffèrent, les problèmes à résoudre ne changent cependant pas de nature. En effet, si l’on s’en tient à l’expérience que chacun peut faire dans la vie courante, le montage d’un ensemble livré en kit avec sa notice d’assemblage apparaît presque toujours comme une opération simple. Cependant, l’exercice devient rapidement plus compliqué s’il faut réaliser le même montage avec des contraintes et dans les conditions suivantes : • lieu de montage à l’extérieur ; • nécessité d’élaborer in situ, préalablement au montage, certains composants à assembler à partir d’éléments de base livrés en vrac ; • nécessité de faire appel à des spécialistes auxquels sont sous-traités certains travaux ; • non-disponibilité de la totalité des divers composants avant de commencer l’assemblage mais, au contraire, étalement dans le temps des livraisons avec une disponibilité pas forcément en harmonie avec la logique de montage ; • notice de montage fractionnée en plusieurs parties : elle ne permet pas d’avoir d’emblée une vue d’ensemble et omet de surcroît certains détails, ce qui oblige à imaginer et à reconstituer les séquences de montage ; de plus, elle peut comporter des erreurs qui conduisent à des impossibilités d’assemblage ; • ensemble à monter comportant une partie dynamique et la mise en œuvre de celle-ci ; • nécessité de réaliser le montage dans un temps donné ; l’expérience montre que cette astreinte est de loin la plus contraignante ; • contraintes d’environnement imposant des mesures de sécurité. Quel que soit le volume de travaux à réaliser, le montage des installations industrielles comporte toutes ces difficultés, qui sont évidemment amplifiées par l’effet de taille et la nature des techniques à mettre en œuvre. Ces installations comportent toujours un volume non négligeable de travaux à réaliser in situ, représentant entre 15 et 50 % du total d’heures productives (tableau 1, page suivante), et qui concernent principalement les bâtiments et le génie civil. 9 Les développements qui suivent s’attachent à montrer comment on peut prévenir et, si possible, s’affranchir des conséquences des situations énoncées ci avant et, lorsqu’elles sont inéluctables, comment en maîtriser les développements. Dans le domaine des réalisations industrielles, le montage des installations dépasse largement le cadre de l’assemblage pour entrer dans celui de la construction, où il faut en permanence imaginer, élaborer et composer avec les divers éléments. Le chantier est un domaine où, plus que dans tout autre, s’opère en permanence la remise en cause des hommes et des méthodes ; remise en cause qui est la conséquence du challenge auquel les équipes de réalisation sont de plus en plus confrontées. 10 Tableau 1 - Importance des corps de métier suivant le type d’installations (en pour-cent d’heures productives) Pétrochimie Autres industries Éthylène Huile Pétrole Engrais Ciment Papier Bière Verre Secteur alimentaire Secteur paraalimentaire Aménagement du site (1) 1 3 1 1 3 2 7 2 6 Tuyauterie souterraine (2) 3 3 4 1 2 2 5 7 4 5 Bâtiment 3 7 4 Génie civil 15 18 13 55 62 44 49 46 59 39 Charpente 2 4 6 3 7 3 4 8 8 Équipements 4 5 5 1 1 1 Mécanique 1 1 1 8 10 11 14 9 10 8 Tuyauterie aérienne 38 38 38 8 2 9 12 5 6 4 Électricité 4 4 6 8 4 14 7 6 10 10 Instrumentation 7 7 10 4 2 6 4 2 7 4 Calorifuge 16 8 10 7 2 2 3 Peinture 3 2 2 2 2 3 2 2 2 1 Stockage 1 ................ ................ 2 1 2 Climatisation 1 ................ ................ ................ ................ 1 ................ ................ .................... 15 Réfractaire 1 ................ ................ ................ 3 ................ ................ uploads/Ingenierie_Lourd/ module-19-coordinations-et-controles-techniques-tsgo.pdf
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