Socorro CHAPITRE XVIII * * * SOCORRO , CLOVIS , ET LE POLICIER : Provisoirement
Socorro CHAPITRE XVIII * * * SOCORRO , CLOVIS , ET LE POLICIER : Provisoirement, nous quittons la France, pour aller chercher aux Etats-Unis, ce que nous ne trouvons pas dans notre beau pays. Bien que l’affaire de Socorro soit aussi connue des ufologues que les atterrissages français, ou sud-américains tel Trancas, il est bon de la détailler et d’insister sur des particularités, dont certaines ne se sont dévoilées que tout récemment, et présentées ici pour la première fois (hormis l’article paru dans la revue Sentinel News N° 10 ). Commençons donc par situer cette localité du Nouveau-Mexique, avec la photo N° 104 : Socorro se trouve être le centre approximatif de convergence de trois sites célèbres aux Etats-Unis, et un peu moins dans le reste du monde, même si leur renommée s’est répandue : Alamo, dont la bataille de 1836, immortalisée de nos jours par le film de John Wayne, devait influencer fortement l’avenir du futur Etat américain ; le V.L.A. ( Very Large Array ), observatoire de radio-astronomie, également un des héros du film Contact, complètement opérationnel depuis 1980. Tous les deux sont situés à moins de 75 kilomètres de Socorro. Enfin, le Trinity Site, emplacement de l’explosion de la première bombe atomique expérimentale en juillet 1945, distant de 55 kilomètres. L’objection principale, et en fait unique, que l’on peut opposer au rapport de Lonnie Zamora, est qu’il fut le seul témoin, et son statut de policier ne change rien à la méfiance que son récit suscite. Je suis d’accord : si un témoignage n’est pas confirmé par d’autres personnes ( qui pourtant peuvent très bien s’être entendues entre elles ), il est logique de suspecter son authenticité, et la bonne foi du témoin, assermenté ou non. Seulement voilà ; ce rapport comporte un élément irrécusable, car technique : les traces relevées et étudiées sur place à l’emplacement de l’atterrissage. Encore plus flagrant qu’à Trans-en-Provence, où il s’agissait d’un cercle. Ici, c’est un quadrilatère curieusement déformé, mais que le policier aurait été techniquement incapable de concevoir, car faisant appel à des connaissances géométriques de haut niveau. Ensuite, ce que j’ai personnellement découvert, et rentrant dans la logique mathématique qui préside au présent ouvrage ; ce n’est pas une simple confirmation du témoignage, un peu tardive au bout de quarante ans. C’est une avancée à un degré supérieur, qui ne pouvait être mise en lumière qu’en mêlant intimement Histoire et atterrissages. Sans compter deux curiosités annexes ; une géométrique indirecte, la deuxième calendaire. Mais tout d’abord, je vais reprendre les principaux points du rapport, tel qu’i l a été publié par W T Powers dans le livre de Charles Bowen, intitulé : En quête des Humanoïdes. Le 24 avril 1964 donc, l’officier de police Lonnie Zamora poursuivait une voiture qui roulait à grande vitesse dans les rues de Socorro, vers 17 h 45. Soudain, il entendit un grondement, et vit une flamme dans le ciel au sud-ouest, à une distance qu’il estima entre 800 et 1500 mètres. Pensant qu’un dépôt de dynamite, dont il connaissait l’emplacement, avait dû sauter, il changea de direction pour se rendre compte du sinistre. Puis il réalisa que la flamme descendait du ciel, et tout en conduisant, il la suivit des yeux, par à coups ; le bruit entendu correspondait plus à un grondement continu qu’à une explosion. Selon son estimation, il a duré une dizaine de secondes, en descendant de l’aigu au grave, pour finalement s’éteindre. Comme la flamme descendait vers une colline où précisément s’élevait la cabane contenant la dynamite, le policier s’acharna à gravir la pente très accidentée et caillouteuse ; il dut s’y prendre à deux reprises pour grimper jusqu’en haut, pendant que le grondement continuait. Ensuite, il dut recommencer une troisième fois, pour gravir la colline, sans remarquer ni le bruit ni la flamme. Arrivé au sommet, il roula lentement, cherchant surtout le dépôt de dynamite, étant toujours persuadé de son explosion. Et brusquement, il remarqua un objet brillant à 150 ou 200 mètres, qui lui sembla être une voiture renversée, avec deux personnes à proximité. L’une d’elles, apercevant Zamora, parut sursauter, comme surprise. Le policier roula rapidement vers l’objet, dans le but d’aider ceux qu’il prenait pour des passagers accidentés. Cependant, il détailla l’objet, décrit comme blanchâtre, faisant penser à de l’aluminium, de forme ovale. Quant aux deux êtres, ils paraissaient de petite taille ( comme deux grands enfants, dira le témoin ). Après avoir alerté le bureau de police par radio, il stoppa son véhicule, et descendit en le contournant. A ce moment, il entendit le grondement, et vit la flamme sous l’objet. Pensant que celui-ci explosait, tant le grondement était infernal, Zamora tourna les talons, et fonça vers sa voiture, tout en regardant vers l’engin. L’objet était de forme ovale, le grand axe horizontal. Il était lisse…pas de fenêtres, pas de portes. Lorsque le grondement commença, il était immobile sur le sol ou presque. J’ai remarqué des lettres rouges. L’emblème avait environ 75 cm de haut sur 60 cm de large, à l’estime. C’était au milieu de l’objet… …Puis il y eut un silence complet du côté de l’objet. C’est alors que j’ai relevé la tête, et vu l’objet qui s’éloignait de moi. Il n’est jamais venu plus près de moi. Il paraissait aller en ligne droite et à la même hauteur…peut- être 3 ou 4 mètres du sol, et il frôla le dépôt de dynamite d’environ 1 mètre… …L’objet se déplaçait très vite. Il sembla s’élever et s’élancer aussitôt à travers la région… Le rapport continue avec l’arrivée d’un collègue, et les premières constatations au sol ; empreintes de petits pas, brûlures à l’endroit où l’engin s’est posé. Il semblerait que le policier ait été le seul à entendre le grondement, et à voir la flamme. Tout au moins, il fut le seul à s’en inquiéter. Malgré l’heure avancée de l’après-midi, il n’y avait pas beaucoup d’animation dans les rues ( pas remarqué d’autres spectateurs, pas de trafic ). Je relève au passage un curieux point resté dans l’ombre ; Lonnie Zamora dit que le grondement qui l’a alerté en même temps que la flamme, a duré à son estime une dizaine de secondes, avant de diminuer et de s’éteindre. Or il en était à 1200 mètres environ. De plus, il s’y est repris à deux fois pour escalader la pente abrupte de la colline ( je suis arrivé à mi-chemin la première fois, les roues ont commencé à patiner.), pendant que le grondement continuait. A la troisième tentative pour arriver en haut, il n’a plus entendu le grondement. Même si l’estimation du temps de durée du grondement est sous- évaluée, l’erreur ne peut être telle que le policier ait eu le temps d’arriver au sommet de la colline, avant son extinction. Il y a donc bien eu arrêt du grondement dans le ciel, puis reprise pendant l’escalade de la colline par la voiture du policier, comme pour inciter celui-ci à aller de l’avant malgré les difficultés, à ne pas abandonner. Une fois cette certitude acquise, le grondement a cessé jusqu’au départ. Comme dans la majorité des cas depuis le recensement officiel des témoignages, c’est à dire depuis 1947, il y a toujours deux ou plusieurs ufonautes qui semblent tout surpris de voir arriver le témoin qu’ils avaient eux- même convoqués. Cela n’a l’air de rien, mais ça trompe bien son monde. Quel talent ! Bon maintenant que le décor est planté, et que tout le monde est à sa place, il faut songer à partir, en même temps que le comédien surprise joue son rôle ; c’est à dire relève le symbole, et note tous les détails. Pour l’aider à affiner encore son rapport, l’engin va glisser en ligne droite à 3 ou 4 mètres d’altitude, sur une certaine distance ( drôle de décollage ! ). Pour corser le tout, on va même jusqu’à survoler le dépôt de dynamite à 1 mètre de haut ; et le dépôt ne saute pas. Dans son rapport, Lonnie Zamora ne précise pas si la flamme existe toujours lors du survol de la cabane, alors que le grondement lui, à cessé. Si c’est le cas, alors il s’agissait d’une flamme froide, qui ne risquait pas de mettre le feu aux poudres…D’où amusement supplémentaire des occupants du vaisseau. On est loin ici de X-files. L’hypothèse de la flamme froide, contraire à nos propres moteurs thermiques, qui dégagent une énergie calorique en rapport avec leur puissance, n’est pas à dédaigner. Malgré la proximité relative de l’engin, le policier ne parle à aucun moment de sensation de chaleur. En outre, l’OVNI n’a pas tenté de s’éloigner rapidement du témoin, preuve à mon sens que ce dernier ne risquait d’être mis en danger par le système de propulsion. Pourtant, cette flamme de faible amplitude, selon Zamora, était capable de propulser une masse de plusieurs tonnes ( selon les calculs des experts ) dans les airs. Le fait que les broussailles brûlaient lors du départ de l’engin, n’infirme pas cette hypothèse ; c’est uploads/Litterature/ 11-socorro-clovis-et-le-policier.pdf
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- Publié le Mai 30, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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