Atelier de Traduction Numéro 8 2007 DOSSIER : LA TRADUCTION DE LA LITTÉRATURE D

Atelier de Traduction Numéro 8 2007 DOSSIER : LA TRADUCTION DE LA LITTÉRATURE DE JEUNESSE Responsables du numéro: Elena-Brânduşa Steiciuc Simona-Aida Manolache Ce volume a été publié avec le soutien de la Mairie de Suceava Directeur fondateur et coordinateur : Irina Mavrodin DHC de l’Université « Ştefan cel Mare » de Suceava Comité honorifique : Académicien Marius Sala DHC de l’Université « Ştefan cel Mare » de Suceava, Henri Awaiss, Neil B. Bishop, Ion Horia Bîrleanu, Emanoil Marcu, Michel Volkovitch Rédacteur en chef : Muguraş Constantinescu Rédacteur en chef adjoint : Elena-Brânduşa Steiciuc Secrétaire général de rédaction : Simona-Aida Manolache Comité de rédaction : Camelia Capverde, Cristina Drahta, Daniela Linguraru, Gina Puică, Giuliano Sfichi Membres correspondants de Bucarest: Mihaela Arnat Elena Ciocoiu Couverture : Ana Constantinescu Réalisateur technique : Lilia Cazacu Atelier de Traduction N° 8 2007 revue semestrielle réalisée par Le Centre de Recherches INTER LITTERAS de la Faculté des Lettres et Sciences de la Communication de l’Université « Ştefan cel Mare » de Suceava et les participants aux Ateliers de Traduction organisés sous l’égide du Service de Coopération et d’Action Culturelle auprès l’Ambassade de France en Roumanie ; Bureau du Livre ; Centre Culturel Français de Iaşi ; Bureau Europe Centrale et Orientale – AUF – Bucarest Editura UniversităŃii SUCEAVA, 2007 COMITÉ DE LECTURE Irina MAVRODIN – Université de Craiova Muguraş CONSTANTINESCU – Université « Ştefan cel Mare » de Suceava Elena-Brânduşa STEICIUC – Université « Ştefan cel Mare » de Suceava Mariana NEł – Institut de Linguistique « I. Iordan – Al. Rosetti » auprès de l’Académie Roumaine, Bucarest Marie Hélène TORRES – Université de Santa Catarina, Brésil Marina RĂDULESCU-SALA – Institut de Linguistique « I. Iordan – Al. Rosetti » auprès de l’Académie Roumaine, Bucarest Christine LOMBEZ – Université de Nantes, France Marc CHARRON – Université du Québec en Outaouais, Canada Gina ABOU FADEL SAAD – Université Saint-Joseph, École de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth, Liban ATELIER DE TRADUCTION, ADRESSE Universitatea « Ştefan cel Mare » Suceava Facultatea de Litere şi ŞtiinŃe ale Comunicării Centrul de cercetări INTER LITTERAS, Strada UniversităŃii nr.13 720229 Suceava, România, http://www.atelierdetraduction.usv.ro/ tel/fax +40 230 524 097 mugurasc@hotmail.com selenabrandusa@yahoo.com simona@eed.usv.ro atelierdetraduction@litere.usv.ro Copyright © Editura UniversităŃii Suceava, 2007 5 SOMMAIRE AVANT-PROPOS Irina Mavrodin (Roumanie) …………...…………...…………...... 11 I. ENTRETIEN Tahar Ben Jelloun (Maroc) en dialogue avec Elena-Brânduşa Steiciuc (Roumanie) « La traduction est un élément essentiel de ce travail de communication entre les cultures » …………...…………... 15 II. CREDOS ET CONFESSIONS Muguraş Constantinescu (Roumanie) Traduire pour les enfants des contes moose et inuits……... 23 Gina Puică (Roumanie) Traduire la fantasy ou les chemins de la liberté…………... 35 III. DOSSIER: La traduction de la littérature de jeunesse Bertrand Ferrier (France) La voix de son traître. Aspects pratiques de la traduction de divertissement pour les jeunes lecteurs…………………. 41 Fabio Regattin (Italie) « La traduction, c’est pour les grandes personnes ». Quelques réflexions autour d’une Alice pour adultes et d’une Alice pour enfants……………………………………… 51 Elena Ciocoiu (Roumanie) La traduction d’Alice en français et en roumain…………… 65 Rocio Cañadas Berrio (Espagne) Le voyage du Petit Chaperon Rouge en Espagne : un conte si connu mais ambigu………………………………….. 73 6 Luděk Janda (République Tchèque) Trois versions tchèques de Cendrillon. Analyse des traductions tchèques du conte de Charles Perrault………. 85 Cristina Drahta (Roumanie) Les métamorphoses de Cendrillon en roumain……………. 101 Alina Pelea (Roumanie) Norme et innovation dans des traductions roumaines des Nouveaux Contes de Fées de la Comtesse de Ségur……… 107 Marc Parayre (France) Un vrai travail de traduction pour une littérature à part entière…………………………………………………………… 119 Alain Joseph SISSAO (Burkina Faso) Traduction et littérature d’enfance : les emprunts de la littérature écrite enfantine à la littérature orale burkinabé 129 IV. PRATICO-THÉORIES Patricia Bissa Enama (Cameroun) Énigme de la narration et mystère de la traduction………. 149 Jean-Louis Courriol (France) Cézar Petrescou traducteur de Balzac. Eugénie Grandet dans la version roumaine de Cézar Petrescou. Essai de pratique de la traduction comparée…………………………. 165 Victor C. Ariole (Nigeria) Textes français aux substrats africains : quelques problèmes de traduction………………………………………. 177 Constantin GrigoruŃ (Nouvelle-Zélande) De Fin de partie vers Endgame : quelques observations sur la complexité intertextuelle de la traduction anglaise des jeux de mots dans le théâtre de Samuel Beckett………. 189 7 Van Dai Vu (Viêt-nam) Le problème de la référence culturelle ou comment « les gauloises bleues » sont-elles devenues « les filles françaises en vêtement bleu »………………………………... 199 V. VINGT FOIS SUR LE MÉTIER La vie est un songe / ViaŃa e un vis de Jacques de Vallée Des Barreaux (France) Version roumaine : Giuliano Sfichi (Roumanie)………….. 213 Liturgie / Liturghie Effleurements / Atingeri À pas feutrés / Cu paşi moi de Denyse B. Mercier (Canada), Version roumaine : Virginia Bogdan (Roumanie)………… 215 Volkswagen Blues (fragment) de Jacques Poulin (Canada) Version roumaine: Denisa Oprea (Roumanie)…………… 217 VI. LA PLANÈTE DES TRADUCTEURS Muguraş Constantinescu (Roumanie) La traduction de la littérature de jeunesse en tant que dialogue culturel à Hanoi…………………………………… 229 VII. LA TRADUCTION DANS TOUS SES ÉTATS Maria Cristina Lucienne Pino (Italie) De Vendredi ou les limbes du Pacifique à Vendredi ou la vie sauvage : modalités d’une réécriture chez Tournier…. 239 Marco Longo (Italie) Du conte à l’écran: Un Cœur simple de Flaubert et sa version cinématographique par Giorgio Ferrara. Une approche intersémiotique……………………………………. 255 8 Simona-Aida Manolache (Roumanie) Sur la traduction de la bande dessinée en Roumanie…….. 265 VIII. CHRONIQUE D’ATELIER Camelia Capverde (Roumanie) René Char ou l’épreuve du poème pulvérisé………………. 279 IX. TERMINOLOGIES Mihaela Arnat (Roumanie) Les bases de données dans la traduction…………………… 291 Ana Coiug (Roumanie) La traduction médicale dans la revue Équivalences…….. 295 X. COMPTES RENDUS Dana-Mihaela Trufin et Daniela Linguraru (Roumanie) Meta : Journal des traducteurs, volume 52, no 1, mars 2007……………………………………………………………… 301 Cristina Hetriuc (Roumanie) Meta : Journal des traducteurs, volume 52, no 2, juin 2007……………………………………………………………… 305 Loredana Mititiuc (Roumanie) Tahar Ben Jelloun pour les enfants roumains..................... 313 Emilia Colescu et Irina Lulciuc (Roumanie) Nous voulons lire !............................................................. 319 Petronela Munteanu et Alina Tarău (Roumanie) La traduction, contact de langues et de cultures………….. 325 Les auteurs………….………….………….………….…………… 335 9 AVANT-PROPOS 10 11 AVANT-PROPOS Ce numéro, consacré à la traduction de « la littérature de jeunesse », propose un « dossier » qui, par ses choix, nous oblige à réflechir sur le statut, autant dire la spécificité de la littérature qui s’adresse aux enfants, aux adolescents, aux jeunes en général. Car le traducteur ne saurait avoir un point de vue tant soit peu clair sur son faire, s’il ne sait pas, même de la manière la plus diffuse, à qui il s’adresse. Qu’est-ce que c’est, au fond, que cette littérature qui s’adresse aux jeunes, notamment – par catégories – aux enfants, aux adolescents, aux jeunes à peine sortis de l’adolescence ? Pour ne pas rater cette zone de la réception, le traducteur doit-il recourir à des tactiques et à des stratégies, à des moyens autres qu’à ceux auxquels il a recours lorsqu’il traduit de la « littérature » tout court ? Le débat sur ce thème peut être ardu, et celui auquel on a participé dans le cadre des Ateliers de Traduction de Suceava, cette année même (au mois de juillet), a mis en évidence des prises de positions carrément opposées, de même qu’un point de vue qui essaie d’harmoniser les contraires, de transcender une antinomie qui, dans la pratique du traducteur, joue un rôle moins important que dans sa théorie. Quelle serait cette troisième position / solution ? Celle qui accepterait qu’il y a une zone de la littérature où enfants, adolescents, jeunes d’une part, adultes d’autre part, peuvent se rencontrer, une zone où se manifeste toujours une littérature qui a de la « valeur », au moins une « certaine valeur », cas de figure où l’on se trouve avec une incontournable littérature pour les petits enfants, qui comprend assez souvent des rudiments de littérature. Mais ce qu’on nomme « la grande littérature », qui s’adresse, selon une certaine optique, uniquement aux grandes personnes, peut s’adresser aussi – et dans les meilleures conditions de réception – 12 aux jeunes de tous les âges (expression où le mot jeune peut acquérir un sens figuré). Je crois que ce concept de « littérature de jeunesse », tout comme celui de « littérature écrite par les femmes », tout comme celui de « poème en prose » – et on pourrait y ajouter bien d’autres cas analogues –, s’est plus ou moins érodé, même s’il continue à exister dans nos métadiscours sur la littérature. Pourtant, il ne disparaîtra probablement pas, parce que l’on en a besoin dans la pratique courante, même si, vu la « révolution » produite dans la théorie de la littérature et dans tout ce qui se trouve dans sa mouvance, on opère maintenant de plus en plus avec des systèmes, des structures globalisées. Ce qui permettrait, par exemple, de faire entrer un poème surréaliste dans la zone de la littérature pour les enfants, qui, eux, pourraient être très sensibles à sa dimension ludique. Irina MAVRODIN 13 ENTRETIEN 14 15 TAHAR BEN JELLOUN: «LA TRADUCTION EST UN ÉLÉMENT ESSENTIEL uploads/Litterature/ atelier-de-traduction-8.pdf

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