31e Paracha - Emor: Dis Vayiqra (Lévitique) 21, 1 - 24, 22 Commentaire par le R

31e Paracha - Emor: Dis Vayiqra (Lévitique) 21, 1 - 24, 22 Commentaire par le Rav Yehoshua Ra'hamim Dufour basé sur les livres de nos Sages © Les textes de Modia sont mis gratuitement à votre disposition par l'auteur, selon la mistva obligatoire pour le Juif qui est d'etudier et d'enseigner simultanement. Vous pouvez donc imprimer et dupliquer ces textes pour l'etude personnelle et de groupe, ou pour l'enseignement. Bien entendu, selon la Torah, en ne supprimant pas le nom de l'auteur et l'adresse du site. Les sites ne peuvent faire qu'un lien vers ces textes sans les capter. Voyez les règles du Copyright. Ne pas oublier que, sur votre version imprimee ou polycopiee, vous perdez tous les liens qui renvoient aux autres textes de Modia. Or, ils sont indispensables dans l'etude. Lecture et étude des Pirqé Avote (lien ici). Haftara: Ezéchiel chapitre 44: vision sur le bon usage du Temple par les Juifs. La paracha précédente (Qédochim, ici pour ceux qui ne l'auraient pas étudiée en même temps que A'haré mote) disait clairement que nous aurons la terre d'Israël, lieu de la Présence divine, dans la mesure où nous vivrons selon la Torah et sur cette terre. Cette étude-ci centre davantage sur la dimension personnelle de la sainteté (qédoucha). Elle comprend trois étapes, suivant la capacité et la volonté d'approfondir. Imaginez vraiment que nous allons faire cette étude ensemble, pas à pas, comme je la fais, réfléchissant, allant aux sources et références, confrontant les commentaires. Nous découvrirons que les prescriptions données aux Cohanim nous concernent très intimement et que nous pouvons découvrir les voies de la sanctification juive uniquement par l'étude. Plan  Synthèse simple de la paracha : mitsvotes et thèmes  Entrée dans le sens du thème  Avancée dans l'analyse. Etude de l'application à la période du Ômér  La méthode dans l'étude  La recherche du sens à travers Rachi  La recherche du sens à travers Rabbeinou Bé’hayé  Premier exemple  Deuxième exemple : importance de la grammaire de la Torah  Précision par un autre taâm  La recherche du sens par le Chla  La part du Créateur et notre part du travail La direction sûre du travail de purification Pour comprendre la Torah, il faut connaître les téâmim (ici, un nouveau cours, sur les signes de ponctuation et de cantilation). Audition de la paracha (Ort) téâmim askénazes Audition de la paracha (Alliance) téâmim séfarades Audition de la haftara (Ort) téâmim askénazes Tous les poèmes sont une recherche de la parole pure La nouvelle page sur la famille juive Toutes les pages sur le couple et la famille Introduction importante Le Rav Chalom Messas, zal, dans son commentaire Vé'ham ha chéméche, reprend ce que dit le middrache, souligne le fait que la paracha fait l'éloge des Cohanim et surtout de Aharone, et montre leur niveau tellement élevé dans toutes les pratiques. Mais surtout Aharone est louangé pour la qualité de son silence après la perte de ses enfants. Ces deux faits sont donc en relation et veulent nous enseigner quelque chose. Et le middrache nous éclaire en disant: yiréate Hachém téhora ômédéte laâd, la crainte envers Hachém est pure et subsiste pour toujours. Cela veut dire qu'il y a deux sortes de crainte ou de révérence envers Hachém: celle qui relève de la peur d'une punition (ônéche) et ne porte pas des fruits de longue durée, car elle est mue par la peur d'une maladie ou d'un danger à encourir, mais il y a celle qu'on appelle yiréate haromémoute, la crainte du niveau très élevé envers Hachém seul, et celle-là est pure, ne disparaît pas et porte ses fruits constamment. C'est celle d'Aharone qui nous est décrite, pour que nous allions selon son modèle de pureté. Car les Cohanim sont le modèle de l'humain idéal pour notre enseignement. Synthèse simple de la paracha : mitsvotes et thèmes Après avoir lu la paracha, on découvrira cet axe-ci. La paracha Emor comprend les mitsvotes 263 à 325. Elles prennent des mesures pour organiser la pureté la plus grande chez le Cohén Gadol (Grand Prêtre) dans les différentes conditions de vie où il pourrait être en contact avec des expressions de l’imperfection (impureté, infirmités, échecs dans les relations humaines et de couple et, surtout, dans l’absence de développement du processus vital qu’est la mort). Ce principe général est ensuite appliqué en ce qui concerne les offrandes, les sacrifices et les fêtes : Pessa’h, Ômér, Chavouôtes, Roche ha chana, Kippour, Souccote. La pureté du Cohen concerne le fait qu'il ne se mettra pas en contact avec la mort hormis le cas de rendre les derniers devoirs aux 6 proches (père, mère, fils, fille, soeur, frère, en Vayiqra 21, 1-3). Cela est la base des rites juifs de deuil envers les proches définis par ces 6 catégories. Le Grand Prêtre sera même soustrait à ces contacts. Voir le Choul'hane Aroukh, Yoré Déâ 369-373. Ensuite, sont définies toutes les catégories d'épouses interdites au Cohen en fonction de la manifestation la plus grande de la vie qu'il doit manifester (prostituées, veuves, divorcées, etc. en Vayiqra 21, 13-15) et celles qui lui sont permises. Ensuite, la pureté qui doit être présente dans tous les sacrifices, tant pour les offrandes que chez les offrants, au ch. 22. Tout cela est pour ne pas porter atteinte à Hachém mais afin de sanctifier Son nom (Vayiqra 22, 32...). Après l'organisation de la sainteté dans l'espace des personnes, le texte précise l'organisation de la sainteté dans le temps des personnes, par les fêtes. Lire, dans cette ligne, le ch. 23. Et se reporter aux liens des fêtes, ci-dessus. Entrée dans le sens du thème Il ne suffit pas de lire la paracha comme un texte extérieur de mathématiques ou de droit. Elle est écrite pour nous transmettre un message d'existence et un plan divin. Même dans ce qui semblerait en être des principes généraux. Il faut entrer dans l'intérieur du texte par l'intérieur de notre être : 1. Le Cohen Gadol manifeste la volonté de rénovation de l’homme. 2. De sa sainteté, nous devons apprendre comment vivre, comme lui, pour nous rapprocher le plus de Hachém. Comme lui-même procède, nous devons tout faire pour éviter de prendre de la distance par rapport à cette sainte présence ; et cela, sur tous les plans de l’être, de la pensée, des relations et des actes. 3. Cette paracha est particulièrement intéressante sur le plan de l'étude car elle nous démontre que, si l'on peut saisir un sens global comme nous venons de le faire, la Torah nous incite à une rigoureuse analyse intellectuelle pour nous faire comprendre combien ce que la Torah demande doit saisir finement tout notre être. 4. Il va de soi que l'on ne parvient pas à faire cette analyse si précise dans la solitude car, seul, on ne peut pas avoir assez de perspicacité pour éviter nos erreurs, la lassitude, les incompréhensions, les blocages sur un point ; à deux ou en groupe, ou dans une relation d'enseignement comme ici, cette étude est possible. On voit l'intérêt de l'étude individuelle comme préparation ; mais, ensuite, il faut la mise en commun. La tradition a inventé l'échange ('hévrouta) depuis des millénaires ; mais ce ne peut être valable que s'il est préparé et guidé, par des gens qui prennent l'habitude d'étudier. Pour comprendre la Torah, il est impossible de "surfer" rapidement. Avancée dans l'analyse : étude de l'application à la période du Ômér Ce contexte général prend une forme précise car les versets y parlent de l’Ômér (Vayiqra 23, 9 - 22) : "Hachém parla à Moché : parle aux enfants d'Israël et dis-leur : quand vous serez arrivés dans le pays que je vous accorde et que vous y ferez la moisson, vous apporterez un ômér (dose) des prémices de votre moisson au Cohén. Il balancera ce ômér devant Hachém... puis vous compterez, depuis le lendemain de la fête (de Pessa'h)... sept semaines Chavouôtes qui doivent être entières... soit cinquante jours, et vous offrirez une oblation nouvelle à Hachém"... Il faut aller lire tout ce passage qui se termine par ces mots de morale: "les glanes de la moisson, abandonne-les au pauvre et à l'étranger : je suis Hachém votre D.ieu". Volumes dans la Torah Equivalences (environ) Efa 25 litres Séa 8, 3 litres Hine 4, 1 litres Ômér 2, 5 litres Kav 1, 4 litre Log 0, 3 litre Réviîte 86 cm3 Béitsa 57 cm3 Kézayite 28 cm3 La méthode dans l'étude Comme chaque fois, nous allons prendre appui sur les trois maîtres : Rachi, Rabbénou Bé'hayé et le Chla haqqaddoche. Sans eux, nous ne pourrions pas comprendre. Notre analyse, guidée par eux, va donc être progressive et lente. Reprenons le texte ; nous y découvrons trois obligations : - apporter au Temple, en plus de quelques sacrifices et offrandes, les prémices de la moisson d’orge, - les offrir en les balançant dans les différentes directions pour symboliser que la bonté viendra de toutes parts, et elle seulement, comme le uploads/Litterature/ 31e-paracha-emor-dis.pdf

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