La Loi sur le droit d’auteur interdit la reproduction des œuvres sans autorisat

La Loi sur le droit d’auteur interdit la reproduction des œuvres sans autorisation des titulaires de droits. Or, la photocopie non autorisée – le « photocopillage » – s’est généralisée, provoquant une baisse des ventes de livres et compromettant la rédaction et la production de nouveaux ouvrages par des professionnels. L’objet du logo apparaissant ci-contre est d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit le développement massif du « photocopillage ». PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450 Sainte-Foy (Québec) G1V 2M2 Téléphone : (418) 657-4399 • Télécopieur : (418) 657-2096 Courriel : puq@puq.uquebec.ca • Internet : www.puq.uquebec.ca Distribution : CANADA et autres pays DISTRIBUTION DE LIVRES UNIVERS S.E.N.C. 845, rue Marie-Victorin, Saint-Nicolas (Québec) G7A 3S8 Téléphone : (418) 831-7474 / 1-800-859-7474 • Télécopieur : (418) 831-4021 FRANCE DISTRIBUTION DU NOUVEAU MONDE 30, rue Gay-Lussac, 75005 Paris, France Téléphone : 33 1 43 54 49 02 Télécopieur : 33 1 43 54 39 15 SUISSE GM DIFFUSION SA Rue d’Etraz 2, CH-1027 Lonay, Suisse Téléphone : 021 803 26 26 Télécopieur : 021 803 26 29 Sous la direction de Hèlène Beauchamp et Gilbert David 1 2 3 4 5 6 7 8 9 PUQ 2003 9 8 7 6 5 4 3 2 1 Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés © 2003 Presses de l’Université du Québec Dépôt légal – 4e trimestre 2003 Bibliothèque nationale du Québec / Bibliothèque nationale du Canada Imprimé au Canada Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition. Catalogage avant publication de la Bibliothèque nationale du Canada Vedette principale au titre : Théâtres québécois et canadiens-français au XXe siècle : trajectoires et territoires Textes présentés lors d’un colloque tenu à Montréal, Québec, les 23 et 24 nov. 2001. Comprend des réf. bibliogr. ISBN 2-7605-1231-2 1. Théâtre – Québec (Province) – Histoire – 20e siècle – Congrès. 2. Théâtre – Canada – Histoire – 20e siècle – Congrès. 3. Théâtre – Production et mise en scène – Canada – Histoire – 20e siècle – Congrès. 4. Théâtres – Canada – Histoire – 20e siècle – Congrès. 5. Théâtre québécois – 20e siècle – Histoire et critique – Congrès. 6. Théâtre canadien-français – 20e siècle – Histoire et critique – Congrès. I. Beauchamp, Hélène, 1943- . II. David, Gilbert. PN2305.Q8T46 2003 792'.09714'0904 C2003-941356-X Mise en pages : CARACTÉRA Couverture : Conception graphique : RICHARD HODGSON Photographies : Les belles-sœurs, GUY DUBOIS, L’Avare, ARTHUR KUSHNER La Sagouine, FRANCINE DION, Un simple soldat, ANDRÉ LE COZ Matroni et moi, MARIO VIBOUX Introduction Hélène Beauchamp et Gilbert David Où va le théâtre une fois la représentation terminée ? Qui en sont les dépositaires ? Qui peut en rendre compte, le dire, le raconter ? Quels territoires occupe-t-il ? Art vivant, art de l’instant, il va sûrement se loger dans la mémoire de ses spectateurs d’où il ressurgira, transformé par ses témoins mêmes. Transformé en ses témoins mêmes. Il existera désormais de cette façon, et ceux que le théâtre intéresse y auront accès à partir de ce que la mémoire sensible de ces témoins en aura retenu ou de ce que leur mémoire volontaire en reconstruira, à partir également de ce qu’ils en raconteront, en mots, en gestes, en images et en écrits de toutes sortes. Et même là, ce n’est pas cet événement que ces témoins raconteront mais ce qu’ils en ont perçu, saisi, retenu, ce qui les a touchés et ce qu’ils veulent ou peuvent en transmettre. Aussitôt terminée, la représentation sera interprétée, traduite en d’autres signes que les siens propres. Le théâtre a eu lieu et il sera désormais répercuté, de façon incertaine, parcellaire, dans des récits où se mêlent l’impression, l’ana- lyse, la description, l’appréciation. Les traces que la représentation aura laissées sur divers supports et enregistrements en diront un peu plus sur elle d’un point de vue technique mais retrouveront peu, sinon pas du tout, l’émotion, l’atmosphère, les sensations associées au spectacle vivant. Les maquettes, dessins, cahiers de régie existeront séparément les uns des autres alors que les couleurs, les volumes, les sons, les 2 Théâtres québécois et canadiens-français au XXe siècle mouvements, les lumières vivaient en symbiose sur la scène, dans une même respiration. La partition écrite, publiée ou non, attendra que de nouvelles voix la fassent vibrer. Comment donc rendre compte du théâtre, qui se joue toujours au présent ? C’est en quelque sorte le défi que choisissent de relever celles et ceux que la recherche théâtrale passionne et qui, pour en parler, se font tout à la fois et tour à tour anthropologues, sociologues, historiens, conteurs, phénoménologues, voire artistes. Plus encore, com- ment raconter un siècle de théâtre en français, au Québec et ailleurs au Canada ? La communauté des chercheurs formée autour de l’étude des théâtres québécois, acadien et canadien-français s’est réunie les 23 et 24 novembre 2001, à l’invitation d’Hélène Beauchamp et de Gilbert David, et à l’occasion du 25e anniversaire de fondation de la Société québécoise d’études théâtrales, pour tenter, justement, d’établir le bilan des recherches et des connaissances sur ces théâtres au XXe siècle. Venus d’horizons divers, les participants ont mis en commun les traces et les données objectivement reconnaissables qu’ils avaient patiemment réu- nies sur l’un ou l’autre des aspects de cet art complexe. Parfois, la validation des faits étant problématique en dehors de tout doute, c’est l’insaisissable sensation, voire l’émotion esthétique ou le sentiment éthique qui guidaient les analyses. Toujours, la rigueur et les exigences complexes de la pensée étaient au rendez-vous. La représentation théâ- trale est un phénomène qui, comme tel, demeure éminemment fluide : c’est aux mots d’en tenter la traduction, aux chercheurs de la saisir par des lectures interprétatives, et aux communautés d’interprètes d’en assurer la transmission et d’en débattre. Chacun, chacune s’est fait relais du savoir individuellement et collectivement acquis, et a livré le résultat de ses recherches en un récit informé. Petit à petit, au fil des communications et des dialogues, sont apparus les territoires et les trajectoires du théâtre au Québec, au Canada francophone, en Acadie au XXe siècle. Nous avions choisi d’ouvrir le temps par nos investigations, celui de tout un siècle de manifestations, et c’est aussi tout un continent qui est apparu. Le théâtre francophone dans le siècle a pris, à notre belle surprise, une envergure continentale : le temps et l’espace se sont conjugués. Nous cherchions à définir les dynamiques propres à ce théâtre dans le siècle et nous avons découvert ses lieux et ses espaces : territoires des imagi- naires, des arts et des techniques, de la langue, des écritures, de l’édition et de la réception critique, de la formation et de la création ; vastes Introduction 3 territoires des communautés minoritaires et des théâtres de la margi- nalité, ceux aussi de l’institution et de la professionnalisation d’un art désormais autonome. L’invitation au colloque annonçait une réflexion sur les voix actuelles et sur les perspectives de la recherche, et il y a été effective- ment débattu des univers et des territoires pluriels ouverts par les technologies de la communication tout autant que par les rencontres entre la pratique théâtrale et les théories affectées à son analyse. Les participants se sont quittés pour retrouver leurs environnements respec- tifs, non sans promettre de s’écrire. Chose promise, chose faite : ce recueil d’études en est le résultat. Les articles de la première partie abordent des aspects concrets de la production théâtrale, aspects déterminants quant aux visions artis- tiques qui s’élaborent tout au long du XXe siècle. Josette Féral situe la pratique de la mise en scène au Québec avec l’évolution de la pensée critique d’ici et d’ailleurs telle qu’elle est appliquée à ce domaine. Elle interroge les moments de rupture de la mise en représentation, par le biais de ceux qui en ont accompagné les mutations. Hélène Beauchamp observe, pour sa part, que ce sont les artistes eux-mêmes – comédiens, metteurs en scène, puis scénographes – qui, souhaitant maîtriser de mieux en mieux les conditions d’exercice de leur art, ont voulu investir et aménager des théâtres qui soient des lieux de création. André Courchesne et Pierre Lapointe, dans l’une des rares études sur cette question, font le point sur l’évolution du rôle du gestionnaire de théâtre depuis 1945 et expliquent comment ce rôle a évolué en fonction de la structure administrative des compagnies. Lucie Robert, dans une étude des plus exhaustives, pose pour la première fois la question du rôle de l’éditeur dans la production théâ- trale et brosse à grands traits l’histoire de l’édition théâtrale au Québec, repère ses départs, ses culs-de-sac et ses difficultés particulières. Pour François Paré, qui est à l’affût d’une théâtralité qui passe de l’oralité à l’écriture, c’est la question de la textualisation de l’œuvre théâtrale qui est centrale. Il note que les liens étroits entre le théâtre joué et édité se sont progressivement à la fois problématisés et institutionnalisés, les enjeux de l’édition étant uploads/Litterature/ 961-9782760522534.pdf

  • 37
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager