http://www.daarayweb.org Irwawun-Naddym L’abreuvement du commensal Traité histo

http://www.daarayweb.org Irwawun-Naddym L’abreuvement du commensal Traité historique et biographique sur Cheikh Ahmadou Bamba écrit par Cheikh M.Lamine DIOP (Dagana) Réalisation : Sayf’Graph Sayful Xaddym. Version 1.1 du 1.1.2007. Ahlus Sahandah World Wide Community ! http://www.daarayweb.org Ce document est la propriété de Miftaah’Graph et est soumis aux règles de droits d’auteurs, tout usage commercial est à cet effet purement banni. http://www.daarayweb.org Ce document est la propriété de Miftaah’Graph et est soumis aux règles de droits d’auteurs, tout usage commercial est à cet effet purement banni. AVANT –PROPOS Je cherche protection auprès de Dieu contre Satan, le damné. Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. Que Dieu bénisse et salue notre seigneur Mouhammad, les siens ainsi que ses compagnons. Muhammad al-Amin fils de Ahmad Diop de Dagana qui éprouve un grand besoin de son Seigneur et sollicite son assistance pour bien servir son ami et maître, dit : Louange à Dieu qui éclaire la terre par les saints et montre par leur intermédiaire le chemin de ses prophètes, les guides : le chemin de la foi en l’unicité de Dieu, et de l’adoration du Seigneur suprême et du rejet de leurs contraires. En effet, les saints sont les vrais raisonnables qui, s’étant soumis aux imams, les prophètes, ont été bien dirigés par eux. « Voilà ceux qui sont bien dirigés. Conduis-toi conformément à leur conduite » (le Coran 9 : 6) Que Dieu bénisse notre seigneur Mouhammad, le chef et guide suprême qui débarrasse les cœurs de ses adeptes des suggestions et troubles sataniques. Que Dieu bénisse également les siens et ses compagnons fidèles à leurs engagements et qui honorèrent leurs promesses. Cela dit, comme Dieu, par sa grâce, envoie aux gens de chaque siècle un saint qui les guide dans le chemin droit et les empêche d’emprunter de mauvaises voies, et comme Dieu nous a privilégiés, nous, gens du XXe siècle, de notre cher guide spirituel : Ahmad fils de Mouhammad fils de Habiboullah, plus connu du commun des montées sous le nom de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le Serviteur du Prophète mecquois, j’ai voulu exposer une partie de sa vie pour celui qui désire s’informer de ses faveurs. Je sais certainement que je ne pourrais faire une étude exhaustive de ce sujet, mais je prépare le terrain à un éventuel intéressé mieux instruit et plus motivé, à qui Dieu inspirerait la volonté de se rendre utile aux croyants pour complaire à son Seigneur. Un noble hadith dit : « les hommes constituent la famille de Dieu ; celui d’entre eux qu’il aime le plus, est le plus utile à ses semblables ». Il est dit également que celui qui retrace la vie d’un saint disparu, agit comme s’il le faisait revivre. http://www.daarayweb.org Ce document est la propriété de Miftaah’Graph et est soumis aux règles de droits d’auteurs, tout usage commercial est à cet effet purement banni. Voici donc cet exposé sommaire intitulé « l’Abreuvement du Commensal dans la Douce d’Amour du Serviteur. Quiconque y découvrira des lacunes est prié de dissimuler l’imperfection de nom savoir et de demander pardon pour moi au lieu de se détourner de mon exposé ! Car, en dépit de ces lacunes, il y trouvera des idées qu’il appréciera. Cet exposé n’est en outre qu’une introduction à l’ouvrage intitulé « Les Bienfaits de l’Eternel » du Cheikh Mouhammad al-Bachir fils du Cheikh Ahmadou Bamba. En effet, celui-ci est un livre exhaustif (Que Dieu l’agrée, facilite sa diffusion, lui en récompense dans l’Au-delà et perpétue sa mémoire grâce à lui. Que Dieu facilite l’achèvement et la diffusion de notre livre et l’agrée grâce à cet ouvrage, à son auteur et à son sujet !). En effet, le Très-Haut est le Détenteur de la grâce, qui nous assiste ici-bas et dans l’au-delà. http://www.daarayweb.org Ce document est la propriété de Miftaah’Graph et est soumis aux règles de droits d’auteurs, tout usage commercial est à cet effet purement banni. CHAPITRE PREMIER LA VIE DU CHEIKH DEPUIS SA NAISSANCE JUSQU'A LA MORT DE SON PERE (1853 – 1883) http://www.daarayweb.org Ce document est la propriété de Miftaah’Graph et est soumis aux règles de droits d’auteurs, tout usage commercial est à cet effet purement banni. En ce qui concerne sa date de naissance, l’on dit qu’il naquit en 1270 ou en 1272 de l’Hégire (1851 ou 1853) à Mbacké-Baol dans la maison de son père située près de l’actuelle route de Dakar. A ce propos, l’érudit Al-Haji Hamid fils d’Outhman du Fouta, dit : « Le Serviteur naquit en l’an 1270 H. D’un père observant la loi de l’Elu. Il retourna à son Seigneur dans la nuit du Mercredi 20 Muharram de l’an 1346 H âgé de 74 ans 1 Que Dieu réalise nos souhaits et nous réserve le meilleur sort ». Ahmad Bamba passa les premières années de sa vie dans la maison paternelle. Il ne la quitta qu’à l’âge d’aller à l’école coranique. Pour ce qui est de son nom, il s’appelle Ahmad fils de Muhammad fils de Habiboulah fils de Muhammad de grand fils de Habiboulah fils de Muhammad al-Khayr. C’est Mohammad le grand, surnommé Maram qui construisit en 1780 le village de Mbacké-Baol2, y installa son fils aîné, Muhammad Farimata, et retourna au Djilof où il mourut3. Quant à ses origines, ses ancêtres furent des Toucouleurs qui quittèrent Fouta pour s’installer au Djolof. On dit communément qu’ils étaient venus de la Mauritanie. Leurs cousins restés dans cette contrée sont appelés Alu-Modi Nalla. L’on dit qu’ils sont des schérifs 4Mon frère et maître Mukhtar Binta LÖ fils d’Ibrahim, le Cheikh de Niomré m’a appris qu’Ahmadou Bamba lui avait confirmé cela. A ce propos, il dit : « J’étais avec lui un jour, et, au cours de notre conversation, nous avons parlé de cette tribu maure considérée comme schérif… Il me dit : « ne sais-tu pas que ce sont nos frères ? « C’est ainsi que j’ai su que les ancêtres du Cheikh étaient des schérifs. ». Je crois que le témoin le plus éloquent du « schérif » 5de cette famille réside dans la douceur de ses mœurs, dans sa générosité, sa 1 Cette date correspond au 20 juillet 1927 2 La date de la construction de Mbacké doit être située entre 1795 et 1802. D’après un poème de Serigne Moussa KA, ce fut à la suite de l’assassinat en 1795 de Serigne Malamine SARR que Maram Mbacké se rendit auprès du Damel Amari Ngoné Ndella pour obtenir la libération des marabouts qu’il détenait. Le Damel satisfait sa demande et lui octroya en plus la terre sur laquelle Mbacké fut bâti. 3 En 1802. 4 Schérif signifie : « noble ». Il s’agit d’une noblesse de naissance attribuée aux descendants du Prophète Muhammad. 5 La noblesse du Schérif. http://www.daarayweb.org Ce document est la propriété de Miftaah’Graph et est soumis aux règles de droits d’auteurs, tout usage commercial est à cet effet purement banni. mansuétude, son amour de la bienfaisance, son dédain de la bassesse et sa foi authentique en Dieu. D’autre part, Marième, la mère d’Ahmadou Bamba, surnommée Diaratoullah, est fille de Muhammad fils de Hammad fils de Ali Bousso le « Charaf » des Bousso est vérifiée, leur généalogie remontant à l’Imam Hasan fils d’Ali ibn Abi Talib (que Dieu l’honore). Le Cheikh est donc schérif aussi bien de son ascendance maternelle que paternelle. Un de mes cousins, qui connaît bien le Fouta, m’a dit qu’au cours de ces voyages dans cette province, il se rendit à Boggué et à Mbumba et vit les ruines des villages autrefois habités par les Mbacké. Un natif de cette province appartenant à la famille BA, lui, affirma que les Mbacké étaient leurs cousins et que le nom Mbacké était une déformation par les wolofs du nom BA. Cette opinion est, à mon avis, fort invraisemblable. Je crois, en revanche, que le nom Mbacké est aussi vieux que tous les autres noms non arabes. Les Bousso habitaient le village de Golléré au Fouta qui avoisinait les villages des Mbacké. Ce voisinage entre les deux familles corrobore la thèse de leur origine commune… Parvenu à l’âge d’aller à l’école, Ahmadou Bamba fut confié à Muhammad Bousso, le frère germain de sa pieuse mère, qui l’initia au livre sacré puis l’envoya auprès de son oncle Tafsir Mbacké Ndoumbé (fils de Muhammad Sokhna Bousso fils du précité Muhammad le grand, qui était le frère germain d’Asta Walo Mbacké, la grand-mère maternelle d’Ahmadou Bamba) Tafsir et son élève passaient la saison sèche à Mbacké et l’hivernage au Djolof. A la mort de son maître, Ahmadou Bamba avait presque maîtrisé le Coran. Un homme sûr m’a raconté qu’Ahmadou Bamba lui avait dit qu’à la mort de son maître, il avait atteint le quatre vingt deuxième versets de la cinquième sourate de Coran6. Il rejoignit son père et termina le reste du livre grâce à son propre effort et au concours de certains maîtres de l’enseignement coranique. A cette époque, il demeurait la plupart du temps aux côtés de son père qu’il ne quittait que pour rendre uploads/Litterature/ abreuvoir-du-commensal-irwanoun-nadiim.pdf

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