LA PARACHA EN RÉSUMÉ Des reproches en Or ! Vayikra (19,17) : «Ne hais point ton
LA PARACHA EN RÉSUMÉ Des reproches en Or ! Vayikra (19,17) : «Ne hais point ton frère en ton cœur : reprends ton prochain, et tu n’assumeras pas de péché à cause de lui» On s’abstient souvent de faire des reproches à autrui, pour différentes raisons : la peur de ne pas être écouté, la crainte du regard des autres, et par-dessus tout, se rajoute le doute sur notre propre irréprochabilité ! En réalité, de telles pensées sont l’œuvre du Yétser Hara (le mauvais penchant) car ne pas rappeler à l’ordre son prochain, équivaut à s’abstenir de faire des reproches -attitude interdite par la Torah-, et à cela s’ajoute le risque de suspecter autrui d’avoir fauté. En revanche, quand un reproche est fait, il peut s’avérer qu’il n’y avait, en réalité, aucune mauvaise action commise, et parfois même que l’acte suspecté était une mitsva ! C’est ce que dit le verset : « ... et tu n’assumeras pas de péché à cause de lui », car tu peux porter la faute de soupçonner quelqu’un à tort ! (Ibn Ezra) D’autre part, on est tenu de prendre les réprimandes avec joie, et de ressentir que leur auteur, nous prodigue un bienfait particulier. Dans le cas contraire, on ressemble à quelqu’un qui, avant de sortir, se regarde dans un miroir afin de s’arranger, mais au lieu de corriger les défauts que celui-ci lui révèle, il le casse pour ne plus voir ce qui ne va pas chez lui. Cela illustre bien la bêtise d’un individu qui ne comprend pas que le miroir ne lui renvoie qu’une situation réelle, et que cela lui permet de se rendre compte de ce qu’il faut corriger ! C’est ainsi qu’il faut impérativement estimer une personne qui nous fait un reproche, car elle nous fait prendre conscience de la réalité de notre état ! Apprécier une telle personne plus qu’une autre encore, se justifie par le fait qu’elle nous permet de nous élever spirituellement et de nous rappro cher ainsi de la perfection ! (rav Ovadia Yossef) La Torah nous précise : « ... reprends ton prochain... », celui qui t’est proche par les Mitsvot ; on veut exclure par là, trois catégories de gens qui refusent les reproches : les « méchants », les « idiots » et les « moqueurs ». Il est en effet écrit : « Ne reprends pas le moqueur » et « Ne parle pas à l’oreille de l’idiot ». Du fait qu’ils ne font aucun cas des remontrances, on ne doit pas leur en faire. Mais concernant toute autre personne qui ne serait pas dans ces dernières catégories, cela devient une obligation, chaque membre du peuple d’Israël étant solidaire l’un de l’autre. (Kéli Yakar) CHABBATH : AHARÉ MOT-KEDOCHIM PARIS - ILE DE FRANCE Entrée : 20h35 • Sortie : 21h46 Villes dans le monde Lyon 20h18 • 21h26 Marseille 20h11 • 21h16 Strasbourg 20h13 • 21h23 Toulouse 20h28 • 21h33 Nice 20h05 • 21h10 Jerusalem 18h33 • 19h52 Tel-Aviv 18h53 • 19h54 Bruxelles 20h31 • 21h46 AHARÉ MOT-KEDOCHIM 5770 F e u i l l e t h e b d o m a d a i r e w w w . t o r a h - b o x . c o m UN TRÉSOR DE LA PARACHA Feuillet dédié à la réussite matérielle et spirituelle de Benjamin AARONSON n°20 Los Angeles 19h12 • 20h10 New-York 19h25 • 20h27 Londres 19h51 • 21h06 Casablanca 18h49 • 19h47 Prière de respecter la sainteté de ce feuillet : ne pas le jeter ni le transporter Chabbath La paracha A’haré-Mot (suivie de Ké dochim), décrit en détail le cérémonial dans le Temple du jour de Yom Kippour. En particulier, elle décrit le tirage au sort qui permettait de désigner, parmi deux boucs, celui qui sera offert dans le Temple et celui qui sera envoyé dans le désert pour y expier les fautes d’Israel. Elle se termine par l’interdiction d’offrir des sa crifices dans un autre lieu que le Temple et l’interdiction des relations interdites (in ceste, adultère, etc...). La paracha de Kédochim est celle qui mentionne le plus grand nombre de commandements. Elle commence par le devoir d’être «saints» («Kédochim») tout comme D.ieu est Saint. Elle continue en donnant la liste des commandements qui nous permettent de nous attacher à D.ieu et, en quelque sorte donc, de Lui ressembler. Cette liste mentionne, entre autres la Tsésaka, «charité», l’égalité des droits devant les tribunaux, le Chabbat, la moralité, l’honnêteté dans les affaires commerciales, le respect des parents, le caractère sacré de la vie. C’est dans la section de Kédochim que nous retrouvons le verset «Tu aimeras ton prochain comme toi même» à propos duquel le grand maître Hillel disait : «C’est l’essentiel de la Torah, le reste n’est que commentaire». IL ÉTAIT UNE FOIS LA PARACHA « Un simple rappel à ceux qui s’attaquent à Israël » Vayikra (19,18) : «Tu ne te vengeras pas et tu ne porteras pas rancune» Un évêque chrétien a demandé un jour au gaon Rabbi Yonathan Eibeschütz : «Voici plus de deux mille ans que les juifs portent une haine profonde à «Haman» et fêtent tous les ans sa chute dans la joie et l’allégresse, alors qu’il est écrit dans votre Torah : «Tu ne te vengeras pas et tu ne porteras pas rancune» !» Rabbi Yonathan répondit : «Lorsque nous fêtons Pourim, ce n’est pas à cause d’une rancune haineuse contre Haman qui détestait les juifs. C’est plutôt parce que cette fête nous sert de rappel vivant de tous les «Haman» de chaque génération, et du fait que quiconque s’attaque aux juifs sera frappé comme a été frappé le premier qui s’est attaqué à Israël… Un mérite spécial en la matière consiste à profiter des moments de sa vie pour aider l’autre et lui être utile...» La difficulté du silence et sa récompense Lorsque quelqu’un se trouve en compagnie de personnes qui tiennent des propos malveillants et s’adonnent à la calomnie, et n’a pas la possibilité de leur échapper, il lui est interdit de participer à leur conversation et de dire du Lachone Hara comme eux, même s’il se sent mal à l’aise d’être celui de la compagnie qui se tait. Certes, ce n’est pas facile, car personne n’aime se montrer stupide ou ennuyeux en compagnie. Mais il faut se rappeler ce qu’a dit l’un de nos Sages : «Mieux vaut être appelé sot pendant toute sa vie, que de l’être un pendant un seul instant devant Hachem» (Edouyot ch. 5 michna 6). En même temps, on peut se consoler à l’idée de la récompense, comme l’ont dit les Sages (Pirkei Avot ch. 5 michna 23) : «La récompense est en fonction de la difficulté». En ce qui concerne ce genre de situation, ils ont également dit qu’à chaque instant de silence, on méritera la lumière cachée qu’aucun ange ni aucune créature ne peuvent imaginer. AU “HASARD”... “ET TES YEUX VERRONT TES MAÎTRES” Rabbi ‘Haïm FALAGI LA VIE D’UN GRAND Rabbi ‘Haïm est né en 1788 à Izmir en Turquie. Fils de Rabbi Ya’acov, il grandit dans une ambiance de sainteté et puise une bonne part de son érudition auprès de son grand-père Rabbi Raphaël Hazan, avec lequel il rédige le livre « Sim’ha Lé’hayim », et de son maître Rabbi Yits’hak Gattegno (auteur du livre Beth Yits’hak sur les textes de Maïmonide). En 1823, son grand-père le nomme ‘Hakham Chalem. Ce n’est qu’après la mort de son père, Rabbi Ya’acov, qu’il accepte le poste de Dayan (juge) de la ville et Roch-Yéchiva du «Beth Ya’acov Rabbi» où il a étudié. En 1837, il est nommé Av Beth Din. En 1855, il reçoit le plus haut titre du Rabbinat d’Izmir : Rav Hakollel. Un an plus tard, il reçoit par ordonnance du Sultan Abdul-Medjid, le pouvoir de mettre ses décisions à exécution, c’est à dire d’exercer une pleine autorité sur les Juifs d’Izmir. En 1864, sous le règne du Sultan Abdul-Aziz, une nouvelle ordonnance royale élargit son autorité. Humble et modeste, ces honneurs n’altèrent pas sa personnalité. Avec l’aide des membres de sa communauté chargés par lui de demander leur soutien aux plus grands donateurs du monde de l’époque, il réunit les fonds nécessaires pour faire construire un hôpital. Il fonde également un Kollel pour les meilleurs éléments de sa Yéchiva. Pour favoriser l’instruction des enfants pauvres, il lève des taxes sur la viande vendue dans la communauté; il développe le champ d’activités communautaires de la ville, fonde des institutions d’aide sociale et des organismes pour le renforcement du Judaïsme. Sa bonté, son amour du prochain, ne connaissent point de limites. En plus de son intense activité communautaire, il prend le temps de répondre aux questions qui lui parviennent d’Orient et d’Occident, de Tunis et de Galicie, de Damas et de Bucarest. Lors de l’accusation de meurtre rituel portée sur les Juifs de Damas et de Rhodes, Rabbi ‘Haïm use de son influence auprès des plus riches personnalités de la communauté qui se mettent uploads/Litterature/ ahare-mot-kedochim-5770-paracha-avec-torah-box.pdf
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- Publié le Jul 14, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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