Albert Camus, L’étranger – Chapitre 1 : Incipit www.famillefutee.com 1 L’ETRANG

Albert Camus, L’étranger – Chapitre 1 : Incipit www.famillefutee.com 1 L’ETRANGER – ALBERT CAMUS CHAPITRE I : INCIPIT L’auteur : Ses principales œuvres : L'œuvre de Camus comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence.  1937 : L'Envers et l'endroit, essai  Caligula (première version en 1938), pièce en 4 actes  1942 : L’Etranger, roman  1942 : Le Mythe de Sisyphe, essai sur l’absurde  1947 : La Peste, récit  1951 : L'Homme révolté, essai  1956 : La Chute, récit  1947 : L’Exil et le royaume, nouvelles Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie, d'un père d'origine alsacienne et d'une mère d'origine espagnole. Il est mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne dans un accident de voiture. Albert Camus est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il fut aussi un journaliste militant engagé dans la Résistance française et dans les combats moraux de l'après-guerre. Sa critique du totalitarisme soviétique lui vaut des critiques et marque la fin de son amitié avec Jean-Paul Sartre. Albert Camus obtient le prix Nobel de la Littérature en octobre 1957. Albert Camus, L’étranger – Chapitre 1 : Incipit www.famillefutee.com 2 Résumé de l’œuvre : L’Étranger est un roman d’Albert Camus, paru en 1942. Il prend place dans la tétralogie que Camus nommera « cycle de l’absurde » qui décrit les fondements de la philosophie camusienne : l’absurde. Le roman met en scène un personnage-narrateur, Meursault, vivant en Algérie française et travaillant comme employé de bureau. Apprenant que sa mère vient de mourir dans un asile, il assiste aux funérailles sans prendre l’attitude de circonstance que l’on attend d’un fils endeuillé. Le héros ne pleure pas, ne veut pas simuler un chagrin qu'il ne ressent pas. Après l'enterrement, Meursault décide d'aller nager, et rencontre Marie, une ancienne collègue dactylo qu'il connaissait. Ils vont voir un film comique de Fernandel et passent la nuit ensemble. Un soir, Meursault croise Salamano, un voisin, et est invité par Raymond, un autre voisin de palier. Ce dernier, ancien boxeur, lui raconte sa bagarre avec le frère de sa maîtresse, et lui demande d'écrire une lettre pour humilier sa maîtresse. Quelques jours plus tard, Raymond frappe et injurie cette femme, et est convoqué au commissariat et utilise Meursault comme témoin. En sortant, il invite Meursault et Marie dans un cabanon au bord de la mer, appartenant à son ami Masson. Marie demande à Meursault s'il veut se marier avec elle, il répond que ça n'a pas d'importance, mais qu'il le veut bien. Le dimanche, après un repas bien arrosé, Meursault, Raymond et Masson se promènent sur la plage, et croisent deux Arabes, dont l’un est le frère de la jeune femme. Une bagarre éclate, au cours de laquelle Raymond est blessé au couteau. De retour au cabanon, Meursault le tempère et lui prend son revolver, pour lui éviter de tuer. Plus tard, Meursault marche seul sur la plage, il est accablé par la chaleur et le soleil ; il rencontre à nouveau l’un des Arabes, couché à l’ombre d’une source, qui à sa vue montre son couteau. Meursault sort de sa poche le revolver de Raymond, il tire et tue l’Arabe sans le moindre état d'âme, d'un coup de revolver, puis encore de 4 autres coups. C’est la fin de la première partie. Dans la seconde moitié du roman, Meursault est arrêté et questionné, ses propos sincères et naïfs mettent son avocat mal à l'aise. Il ne manifeste aucun regret. En prison, pendant que son procès se prépare, il tue le temps en dormant, en lisant (en particulier un article de journal qui relate un fait divers, qui constitue en fait l'intrigue de la pièce de théâtre Le Malentendu). Puis le procès a lieu. L'interrogatoire des témoins par le procureur montre que Meursault n'a pas pleuré à l'enterrement de sa mère, qu'il s'est amusé avec Marie dès le lendemain et qu'il a fait un témoignage de complaisance en faveur de Raymond, qui s'avère être un souteneur. Les témoignages favorables de Masson et Salamano sont à peine écoutés. Meursault se sent exclu du procès. Il avoue avoir commis son acte à cause du soleil, ce qui déclenche l'hilarité de l'audience. La sentence tombe : il est condamné à mort. Meursault voit l’aumônier, mais quand celui-ci lui dit qu'il priera pour lui, il déclenche la fureur de Meursault qui réagit violemment et l’insulte. Après son départ, il se calme, réalise qu'il est heureux et espère, pour se sentir moins seul, que son exécution se déroulera devant une foule nombreuse et hostile. Albert Camus, L’étranger – Chapitre 1 : Incipit www.famillefutee.com 3 Plan du commentaire composé : I/ Le récit - Présence intense du narrateur ⇒ point de vue interne - Anaphore du « je » + pronoms possessifs - Refus des codes romanesques : présent de narration avec chronologie des évènements correspondant au moment où il écrit - Absence de description des lieux - Assimilation à un journal II/ Le personnage - Pas de nom ni de description physique → indifférence apparente, absence de conscience - Peu de communication - Aucun intérêt vis-à-vis du décès III/ Explications de cette attitude - Les marques temporelles : passé-composé employé → vision floue du monde - Style simple comme un enfant (phrases courtes) - Respect des usages (tenue vestimentaire) mais étranger à la situation ⇒ CCL : Incipit déconcertant car le personnage n’a aucune réaction émotionnelle uploads/Litterature/ albert-camus-l-etranger-chap-i.pdf

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