Analyse critique de la pièce théâtrale « Si Pertuf » de Mohia, adapté de « Tart

Analyse critique de la pièce théâtrale « Si Pertuf » de Mohia, adapté de « Tartuffe » la pièce théâtrale de Molière, selon le statut sémiologique de Phillip Hamon. Dans cette analyse critique suscitée, je propose une étude critique pertinente sur la pièce théâtrale du dramaturge kabyle Mohia « Si Pertuf » traduite et adaptée du grand leader du classicisme français Molière. Elle raconte l’histoire d’un imposteur qui a pour but de duper Lḥaǧ Pititi et sa mère Setti Pititi avec procédés malicieux, après avoir gagné leur entière confiance, jusqu’ou point ou il sera favorisé sur l’ensemble de la famille. Pire encore ! Lḥaǧ Pititi décide de ligner sa maison à son protégé, mais avec la vigilance de sa femme Tapitititt, la véritable personne de Si Pertuf est dévoilée dans un flagrant délit et devant les yeux de son mari, afin qu’il soit sur et certain que son faux dévot cache une sournoiserie inouïe a leurs égards. Cependant, il bénéficie du don de son hôte et le dénonce à la police. Par ailleurs, ma problématique sera donc : comment peut-on réaliser l’analyse critique de cette pièce théâtrale selon le statut sémiologique du personnage de Phillipe Hamon ? Selon Philippe Hamon le personnage est un concept sémiologique, il propose de chercher des informations sur les personnages, dans les trois niveaux d’analyse qui sont : le niveau de l’être (le nom, la dénonciation, le portrait, l’habit, le psychologique, le corps, le biographique), le niveau du faire (les rôles thématique et les rôles actanciels) et l’importance hiérarchique (la qualification, la distribution, l’autonomie, la fonctionnalité, la pré-désignation conventionnelle, le commentaire explicite du narrateur) Analyse de la pièce « Si Pertuf » selon la théorie de Philipe Hamon : • Si Pertuf : ou l’imposteur c’est un personnage principal, un homme pieux, un faux dévot, hypocrite, il se cache derrière la religion, il veut s’enrichir, c’est un homme gros et bien repu au fort appétit correspondant à l’image du bon vivant. • Lḥaǧ Pititi : Homme sage, le maitre de la maison, riche et aisé, bigot, il s’est tourné vers la religion pour échapper au monde qui selon lui évolue trop vite, fragile et influençable, il devient le pantin de Si Pertuf. • Setti Pititi : la mère de Lḥaǧ pititi, une vieille femme, caractère difficile, pieuse, bigote et admire Si Pertuf, …etc. • Tapitititt : la 2eme femme de Lḥaǧ pititi, fidèle, jeune, aimable, honnête, sincère, se parer de beaux vêtements. • Waḥmimi : le fils de Si pertuf, est d’un tempérament impétueux et colérique. Cependant, il respecte son père et se laisse chasser, maudire et déshériter sans répliquer. • Tamninuct : la fille de Lḥaǧ pititit, sensible, respectueuse de l’autorité paternelle, amoureuse de son amant Muḥuc. • Ṭunṭu Akli : le frère de Tapitititt, intelligent, juste et honnête. • Xuxa : la servante de Tamninucht, fidèle, • Muḥuc : amant de Tamninuct, fidèle, jeune homme romanesque, La bibliographie : - Philipe Hamon, « pour un statut sémiologique du personnage », paris, seuil, 1977. -Roland Barthes, « Essais critiques », édition Seuil, Paris, 1981 -Pruner Michel, « L’analyse du texte de théâtre », édition Armand Colin, Paris, 2009 uploads/Litterature/ analyse-critique-de-la-piece-theatrale-converti.pdf

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