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_Qg_ t,ot12oLI. Centre d’Sfttdes Supérieures de la Renaissance Université François Rabelais de Tours École Doctorale Sdences de l’Homme et de la Sodété TOURS Année universitaire 2007-2008 Thèse présentée par THIERRY GRANDEMANGE Soutenue le 24juin 2008 pour obtenir le grade de Docteur de l’université François Rabelais Spécialité : Musicologie Les chansons d’Arnold et Hugo de Lantins Volume 1: Étude Thèse préparée sous la direction de M. Jacques Barbier JURY M. Jacques Barbier Professeur, CESR — Université Français Rabelais de Tours Mifie Margaret Bent Senior research fellow, Ail Souls College, University of Oxford M. Nicolas Meeùs Professeur, Université de Paris-Sorbonne Mile Isabelle Ragnard Maître de Conférence, Université de Paris-Sorbonne M. Philippe Vendrix Directeur de Recherche, CNRS / CESR ————r UNIVERSiTÉ FHANÇ(3IS - RARFIAIS TOURS Centre d’ftides Supérieures de la Renaissance Université Prançois Rabelais de Tours École Doctorale Sciences de l’Homme et de la Société Année universitaire 2007-2008 Thèse présentée par THIERRY GRANDEMANGE Soutenue le 24juin 2008 pour obtenir le grade de Docteur de l’université François Rabelais Spécialité Musicologie Les chansons d’Arnold et Hugo de Lantins Volume 1: Étude JURY Thèse préparée sous la direchon de M. Jacques Barbier M. Jacques Barbier MnC Margaret Bent M. Nicolas Meeùs M Isabelle Ragnard M. Philippe Vendrix Professeur, CESR — Université François Rabelais de Tours Senior research fellow, All Souls College, University of Oxford Professeur, Université de Paris-Sorbonne Maître de Conférence, Université de Paris-Sorbonne Directeur de Recherche, CNRS / CESR À mes parents. À Marie-Laure et William. À la mémoire de Bono (t 17 avril 2008). REMERCIEMENTS En premier lieu, je voudrais adresser mes remerciements aux personnes les plus proches de ce h-avail, celles sans qui il n’aurait tout simplement pas pu aboutir. Tout d’abord Margaret Bent (Ail Souls College — University of Oxford), qui, au milieu de ses multiples activités et déplacements a toujours Uouvé le temps de m’accueillir, m’a offert un libre accès à sa bibliothèque personnelle, m’a autorisé à disposer de documents non publié sur ses recherches en cours et, surtout m’a fait bénéficier de son immense savoir. Jacques Barbier (CESR — Université de Tours), qui, dans cette co-tutelle non- officielle avait en charge la partie la moins exaltante du b-avail, et dont la patience et le soutien furent sans faille dans les moments délicats. Philippe Vendrix (CESR — CNRS), qui fut à l’origine de ce sujet et est le responsable de la collection qui se propose d’éditer les b-anscriptions. En second lieu, les personnels des établissements que j’ai eu à fréquenter John Wagstaff et Cathie Miserandino (Faculty of Music of Oxford University), pour leur accueil et leur aide toutes les facilités qui me furent offertes dans leur établissement Martin Kauffman (Bodleian Library), pour la possibilité qui me fut offerte d’avoir accès au manuscrit d’Oxford. Le personnel de la Médiathèque du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et celui de la Bibliothèque nationale de France. Enfin, tous ceux qui, à un moment ou à un auhe, parfois pour un détail, m’ont fait profiter de leurs compétences, ont résolu un problème ou m’ont simplement encouragé dans cette voie. David Fallows (University of Manchester), qui avait commencé à me conseiller alors que ce projet n’en était encore qu’au stade du mémoire de DEA. Giuliano Di Bacco (Università di Bologna), pour son organisation des séminaires de Dozza qui furent le lieu renconfres combien enfichissantes. Les byzantinistes Malgorzata Dabrowska (Uniwersytet de Lôdzki), et Sylvia Ronchey (Università di Siena) pour leurs échanges sur la période byzantine de Cleophe. Isabelle Ragnard (Université de Pads-Sorbonne) pour l’autorisation d’utiliser sa propre thèse. Wulf Arit (Musikwissenschaftliches Institut der Universitàt Basel) pour les documents gracieusement fournis quand ce havail débutait. Teresa De Robertis (Università di Firenze), pour ses solutions aux problèmes de paléographie littéraire en italien. Plus personnellement, je voudrais associer Anne Apicella pour sa relecture et ses corrections méticuleuses de la bibliographie; Madanne Ferrari, pour son aide lors de l’impression; et par-dessus tout Marie-Laure pour avoir supporté tout cela pendant ces années. U RÉSUMÉ Arnold et Hugo de Lantins, deux compositeurs franco-flamands actifs dans les années P120-1430, nous ont laissé un ensemble de trente-deux chansons, dont trois sont d’attribution douteuse. Comme ni les documents historiques ni les données paléographiques ne permettent d’attribuer de ces trois chansons à l’un ou à l’autre, une tentative d’attribution ne peut que reposer sur des critères stylistiques. L’analyse repose, en premier lieu, sur la reconnaissance de l’organisation des voix en un duo indépendant auquel est adjoint un contratenor secondaire, et en second lieu, sur la distinction entre le contrepoint simple et le contrepoint fleuri. Grâce aux règles énoncées par les théoriciens, il est possible de retrouver le niveau du contrepoint simple en procédant par réductions successives. Ce n’est que dans un second temps que sont abordés les éléments du contrepoint fleuri qui contituent le style proprement dit: éléments rythmiques, harmoniques et mélodiques auxquels est ajouté un développement sur l’imitation. La relation entre la structure poétique et la structure musicale s’appuie sur le modèle prosodique proposé par Graeme Boone. Ce modèle nous permet de montrer comment les articulations poétiques s’organisent par rapport aux articulations musicales, notamment dans le cadre des entrées en imitation. Il ressort que les deux chansons Chanter ne scay et Mon doitix espoir sont stylistiquement très proches et attribuables à Hugo de Lantins, tandis que les données sont plus difficiles à interpréter pour Ung seul confort. Une extension de la méthode propose de nouvelles attributions pour les anonymes du fascicule III du manuscrit d’Oxford et confirme certaines attributions mises en doute par les chercheurs. III RÉSUMÉ EN ANGLAIS Amold and Hugo de Lantins, hvo Franco-Flemish composers florishing beh•veen 1420 and 1430, have ieft us a set of thirty-hvo songs, three of which are from doubtful ascription. As neither historicai documents nor paleographical data can helps to credit one or the other composer with those three songs, an attempt for an ascription tvill only rest on stylistic criteria. The analysis firstly resb on the assertion of the organisation of the voices in an independent duet to which a secondary contratenor is added, and secondly, on the distinction behveen simple and florid counterpoint. On the basis of mies stated by theoreticians, it is possible to reach the level of simple counterpoint by means of successive reductions. It is oniy in a second phase that the elements of fond counterpoint — which make up style so to speak — are deait wiffi: rhythmic, harmonic and melodic elements, as well as imitation to which a chapter is devoted. The relation behveen the poetical and musical structures rests on Graeme Boone’s prosodic pattem. This pattern allows us to show how poetical articulations are arranged in relation to musical articulations, particularly in the context of enfles in imitation. What emerges is that both songs Clirniter ne scay and Mon doziix espoir are very close on a stylistic level and attrihutable to Hugo de Lantins, whereas the data for Uiîg seul confort are more difficuit to interpret. An extension of the method suggests new ascriphons for the anonymous songs of fascicule UI of the Oxford manusŒipt, and confirms some other ascriptions once questioned by scholars. 1V TABLE DES MATIÈRES Volume I Étude Remerciements Résumé Il Résumé en anglais III Table des matières V Abréviations et conventions d’écriture VII Introduction I Chapitre I. La recherche musicologique et les Lantins 5 1.1. Bilan 6 LIA. La connaissance avant 1898 6 1.1.5. Découverte de nouveaux manuscrits 9 Lic. Évolution de la recherche dc 1920 à 1950 13 I.I.D. État de la recherche depuis 1950 14 1.2. Les sources 18 l.2.A. Les documents d’archives 18 1.2.5. Les sources musicales manuscrites 21 1.3. Le contexte musical à l’époque des Lantins 31 l.3.A. Le contexte de BQi5 31 l.3.B Le contexte d’Ox 34 l.3.C. Le contexte de PC Il et PC III 36 Chapitre II. Analyse des chansons 39 11.1. Le contrepoint simple 41 ll.1.A. Définition et méthode de réduction 41 11.1.5. Relation entre le tenor et le cantus 54 ll.1.C L’organisation tonale 81 ll.l.D. Relation entre le tenor et le contratenor 115 11.2. Le contrepoint fleuri 133 ll.2.A. L’organisation rythmique 133 11.2.5. Traitement de la dissonance 167 ll.2.C. Les formules de cadence en contrepoint fleuri 188 l1.2.D. L’imitation 216 11.3. Les textes et l’organisation poétique 243 ll.3.A. Présentation des textes 243 11.3.5. Boone, Pat!eras iii plaii 251 ll.3.C. Relation entre texte et musique 272 V Chapitre III. Les critères d’attribution. 292 111.1. Résolution des attributions conflictuelles ou douteuses 293 111.1. A. Chu n t er rie seay ce poilse mcii 296 111.1 .B. i\foir dciil.v L9’ovr obi, soiiz’e,,,r 302 111.1 .C. LI iig seul confort pour i;ioii crier ,tsjoz 307 111.2. Attribu[ion des anonymes du cahier 111 d’Ox 313 li l.2s-\. Qui le shit vuelt bien main tenir 315 III .2.B. Qui est la juan t qui ne lairvit I ‘amer 321 1111E’. Arière tc’st charité vérité 326 lll.2.D. Doués co,ihirt n vostre amy 332 lll.2.E. PIaisir suifas desduit et joie 338 Il L.2.F. Pour tarit sej ‘fl IL’ l’aube grise 343 lll.2.C. Du Fa>’, I ‘ateiidrai tant qu’il z’ons playra 348 [11.2.1—I. uploads/Litterature/ andemange-1715-pdf.pdf

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