André Fraigneau  Voir aussi Afficher / masquer la sous-section Voir aussi o Bi

André Fraigneau  Voir aussi Afficher / masquer la sous-section Voir aussi o Bibliographie  Ouvrage généraliste o Liens externes André Fraigneau 2 langues  Article  Discussion  Lire  Modifier  Modifier le code  Voir l’historique Pour les articles homonymes, voir Fraigneau. Ne doit pas être confondu avec Amédée Fraigneau. André Fraigneau Biographie Naissance 30 mai 1905 Nîmes Décès 30 avril 1991 (à 85 ans) 7e arrondissement de Paris Sépulture Columbarium du Père-Lachaise Nom de naissance Amédée Henri Urbain Fraigneau Nationalité Française Activité écrivain, éditeur Autres informations Distinctions Prix Pierre-de-Régnier (1985) Œuvres principales  Les Étonnements de Guillaume Francœur (trois volumes, 1937-1942 : L'Irrésistible, Camp- volant, La Fleur de l'âge) modifier - modifier le code - modifier Wikidata André Fraigneau, né le 15 mai 1905 à Nîmes et mort le 30 avril 1991 à Paris 7 e 1 , est un écrivain et éditeur français. Biographie[modifier | modifier le code] Latiniste distingué et helléniste érudit, Amédée Henri Urbain (dit André) Fraigneau est tout à la fois romancier, diariste, essayiste et éditeur. Lecteur aux éditions Grasset, il est notamment l'éditeur de Marguerite Yourcenar. Homosexuel, il repousse assez brutalement les avances que lui fait cette dernière2, dont la propre sensibilité homosexuelle ne fait ensuite que s'affirmer. Cette déconvenue amoureuse transparaît dans le poème en prose Feux que Yourcenar publie en 1935 3 . En 1941, il fait partie du groupe d'écrivains français qui se rendent à l'invitation de Joseph Goebbels au congrès de Weimar, aux côtés de Jacques Chardonne, Marcel Jouhandeau, Pierre Drieu la Rochelle, Robert Brasillach, Ramon Fernandez et Abel Bonnard 4 , ce qui lui vaudra, après 1944, d'être mis à l'index par le Comité national des écrivains. Après-guerre, il devient l'un des auteurs de prédilection des Hussards, qui à l'instar de Michel Déon et d'Antoine Blondin le considèrent comme un maître en littérature5. Il donne aussi quelques articles, notamment à Défense de l'Occident 6 . Œuvre[modifier | modifier le code]  Val de Grâce (1930)  Les Voyageurs transfigurés (1933)  L'Irrésistible (1935)  Camp-Volant (1937)  La Grâce humaine (1938)  La Fleur de l'âge (1942)  Le Parc Monceau (illustrations de Roger Guit), dans l'ouvrage collectif Paris 1943 (Presses universitaires de France/ville de Paris, 1942)  Le Livre de raison d'un roi fou, La Table Ronde (1947)  Journal profane d'un solitaire, La Table Ronde (1947)  L'Amour vagabond (1949)  Port-Royal des Champs, éditions Sun (1949)  Le Songe de l'empereur, La Table Ronde (1952);  Roger Nimier (en collaboration avec Antoine Blondin, 1964)  Les Étonnements de Guillaume Francœur (réunissant en un seul volume L'Irrésistible, Camp-Volant et La Fleur de l'âge, 1985)  Une longue amitié : lettres (correspondance avec Michel Déon, 1995)  L'Arène de Nîmes (recueil de nouvelles réunies en 1997)  Les Amis d'enfance (éd. Fata Morgana, 1998)  Bonnes fortunes (Fata Morgana, 1998)  C'était hier, journal (2001)  Papiers oubliés dans l'habit (journal, publié en 2006)  En bonne compagnie. Chroniques, éd. La Dilettante, 2009. 15 chroniques datées de 1938 à 1970 (Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Gérard d'Houville, Christian Dior…)  Escales d'un Européen, recueil de chroniques, certaines datées, préface de Pol Vandromme (éditions du Rocher, 2005) Prix[modifier | modifier le code]  1985 : Prix Pierre-de-Régnier de l’Académie française pour l'ensemble de son œuvre Postérité[modifier | modifier le code] Une Association des amis d'André Fraigneau a été fondée en 1993 par Michel Mourlet 7 . Notes et références[modifier | modifier le code] 1. ↑ Relevé des fichiers de l'Insee [archive] 2. ↑ Eliane Gubin, Catherine Jacques, Valérie Piette et Jean Puissant, Dictionnaire des femmes belges : XIXe et XXe siècles, Lannoo Uitgeverij, 2006, p. 148. 3. ↑ Achmy Halley, Marguerite Yourcenar en poésie : archéologie d'un silence, Rodopi, 2005, p. 423. 4. ↑ « Le train de la honte », Le Nouvel Observateur, novembre 2000 (lire en ligne [archive]). 5. ↑ « Portrait : Michel Déon » [archive], sur lire.fr. 6. ↑ Mourlet et al. 2007, p. 23. 7. ↑ « Guide Nicaise des associations d'amis d'auteur » [archive]. Voir aussi[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]  Christian Liger , « André Fraigneau, peintre et écrivain nîmois », Calades, no 65, janvier 1986, p. 26-27  Jean Cocteau , Entretiens avec André Fraigneau, 1965  Michel Mourlet , Écrivains de France XXe siècle, chap. « Fraigneau le phénix », « L'Aigle à deux têtes, Fraigneau parle de Cocteau » et « Éloge funèbre », éd. Valmonde-Trédaniel, 1997, rééd. augmentée France Univers, 2011Repris dans Michel Mourlet (ill. Salvat), André Fraigneau, 1998, tiré à part pour les Amis d'André Fraigneau, aux éd. France Univers, des chapitres consacrés à Fraigneau dans Écrivains de France XXe siècle, 1997.  Collectif (sous la dir. de Michel Mourlet), André Fraigneau, le livre du centenaire, France Univers, 2007Contributeurs : François Broche, Michel Déon de l'Ac. française, Georges Dezeuze, Claude Dulong-Sainteny de l'Institut, Olivier Frébourg, Philippe d'Hugues, Georges Laffly, Marc-Gabriel Malfant, Étienne de Montety, Robert Poulet, Pierre Rissient, Marcel Schneider, Philippe Sénart, François Sentein, Jean-René Van der Plaetsen, Pol Vandromme.  Bertrand Galimard Flavigny, André Fraigneau ou l'élégance du phénix, 2014  « André Fraigneau prince de la jeunesse » dossier établi sous la dir. de Michel Mourlet, Livr'arbitres n° 16, hiver 2015 uploads/Litterature/ andre-fraigneau.pdf

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