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Rappel de votre demande: Format de téléchargement: : Texte Vues 1 à 104 sur 104 Nombre de pages: 104 Notice complète: Titre : Atmabodha, ou de la Connaissance de l'esprit, version commentée du poème védantique de Çañkara Āchārya, par M. Félix Nève,... Auteur : Śaṅkarācārya (0788?-0820?). Auteur du texte Auteur : Nève, Félix (1816-1893). Auteur du texte Éditeur : (Paris) Date d'édition : 1866 Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb312920513 Type : monographie imprimée Langue : français Langue : Français Format : In-8° , 96 p. Format : Nombre total de vues : 104 Description : Avec mode texte Droits : Consultable en ligne Droits : Public domain Identifiant : ark:/12148/bpt6k5778084s Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YA-850 Provenance : Bibliothèque nationale de France Date de mise en ligne : 12/01/2010 Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%. ATMABODHA OD DE LA CONNAISSANCE. DE L'ESPRIT. VERSION COMMENTÉE DU POEME VÉDANTfQUE DE ÇANKARA ÂCHÀUYA, PAR M. FELIX NEVE, PROFESSEUR À L'UNIVERSITE DE LOUVAIK. PARIS. IMPRIMERIE IMPERIALE. M DCCC LXV1. ATMABODHA ou DE LA CONNAISSANCE DE L'ESPRIT. VERSION COMMENTEE DO POEME VEDANTIQUE DE Ç^^OJfUAlîSÂjRYA. EXTRAIT N° 1 DE L'ANNEE 1860 DU JOURNAL ASIATIQUE. ATMABODHA ou DE LA CONNAISSANCE DE L'ESPRIT. VERSION COMMENTÉE DU POÈME VÉDANTIQUE DE ÇANKARA ÂCHÂRYA, PAR M. FÉLIX NÈVE, PROFEJâETTiV À L'UNIVERSITÉ DE LOUVAIN. PARIS. IMPRIMERIE IMPERIALE. M DCCC LXVI. ATMABODHA on DE LA CONNAISSANCE DE L'ESPRIT. VERSION COMMENTÉE DU POËME VEDANT1QUE DE ÇANKARA ÂCHÂRYA. INTRODUCTION. Le grand système de la philosophie orthodoxe des Hindous, le Védânla, dont le nom même affirme l'étroite connexion avec leurs livres sacrés du nom de Védas, n'est pas encore, à l'heure qu'il est, connu en Europe dans l'ensemble de ses sources. Des productions de cette .philosophie, quelques-unes ont été admirablement analysées, la plupart simplement indiquées par Colebrooke dans son Mémoire sur le Védânla; mais elles ne peuvent prétendre à une haute antiquité. Au moins existe-l-il des travaux supérieurs d'exégèse qui, composés au milieu de notre moyen âge par Çankara âchârya, ont mis en valeur les principes essentiels de la doctrine; en outre il nous est venu de la même époque, et de la main du même auteur, un poëme didactique qui résume les thèses fondamentales de l'école. — 6 — Ce poëme, intitulé ATMABODHA, OU «la Connaissance de l'Esprit, » nous a paru digne d'une nouvelle traduction après celle de Taylor, sur laquelle est calquée la version française de M. G. Pauthier ' : car c'est peut-être l'ouvrage indigène qui a popularisé avec autant de fidélité et de clarté une philosophie véritablement célèbre. En remplissant cette tâche, nous nous sommes préoccupé des transformations que le Védânla a dû subir dans le cours des siècles : c'est pourquoi nous avons fait précéder le poëme de considérations sur les origines de la doctrine qu'il représente, et sur les vicissitudes de cette doctrine après l'époque à laquelle on le reporte. Nous montrerons le rôle que Çankara a rempli comme interprète de cette grande doctrine philosophique et théologique , au vu" et au vme siècle de notre ère, en même temps qu'il a restauré les religions brahmaniques et relevé l'ascendant de la caste sacerdotale. Pour mieux affirmer l'importance des écrits et de l'enseignement de Çankara 2, nous jetterons un coup d'oeil sur les productions des siècles suivants qui témoignent de leur longue influence, ainsi que sur celles des temps postérieurs qui s'éloignent de leur esprit. Nous irons même jusqu'à invoquer à cet effet la renaissance littéraire dont a joui le Védânla, au midi comme au nord de l'Inde, dans des oeuvres poétiques en langue tamoule et en d'autres idiomes populaires. Enfin nous placerons à la fin de l'introduction les renseignements nécessaires sur le texte de Y Atmabodha que nous avons pris pour base de notre traduction, sur les manuscrits que nous avons consultés et mis en rapport avec les éditions imprimées ou lithographiées de ce petit ouvrage, ainsi que 1 Voir le premier appendice aux Essais sur la philosophie des Hindous, par M. H. T. Colebrooke, traduits de l'anglais, etc. p. 266- 276 (Paris, 1833 ). La version anglaise, crui date de 1812 , a été donnée par Taylor à la suite de celle d'un drame philosophique, dont nous parlerons ci-après. 2 Le Dr Frédéric-Hugo Windischmann en a le premier fait l'histoire en Europe : SANCARA sive de iheohcfumenis Vedanlicorum (Bonna?, 1833 , in-8Q). sur le commentaire sanscrit anonyme dont nous nous sommes aidé et dont nous avons reproduit des extraits dans une analyse suivie des stances du poëme. Louvain, i3 juin i865. SI. LE VÉDÂNTA DEPUIS L'ANTIQUITE VEDIQUE JUSQU'À L'ÉPOQUE DE ÇANKARA ÀCHÂRYA. Si la composition des écritures védiques remonte jusqu'au berceau de la civilisation des Aryas, on induirait avec vraisemblance que les systèmes de philosophie qui s'y rattachent et qui en invoquent l'autorité sont de beaucoup les plus anciens : en fait, toutefois, leur formation et leur développement se présentent sous un tout aulre aspect. Des deux branches réputées orthodoxes de la science et de la spéculation indienne, la plus importante n'a pris sa pleine extension que quand elle fut un moyen de lutte contre les systèmes de philosophie indépendante et leurs conséquences pratiques; or l'antagonisme éclata seulement lorsque ceux-ci eurent ruiné les bases de l'édifice social fondé sur la révélation des .Védas et sur l'autorité du sacerdoce brahmanique. Depuis Colebrooke jusqu'aux derniers historiens de la philosophie indienne, dont quelques-uns sont des savants indigènes, il ne s'est produit qu'une seule opinion sur l'ordre chronologique des Darçanas ou systèmes de philosophie au nombre de six; tous considèrent le Védânla, en tant que doctrine développée, disculée, faisant école, comme le plus récent des grands systèmes. Philosophie spéculative par essence, le Védânla fut en germe, dirait- on, dans tous les travaux qui suivirent la rédaction écrite des Védas, surtout dans ceux qui dépassèrent leur interprétation littérale. Vint le moment où l'on essaya de formuler une cosmogonie et une théogonie ayanl leurs racines dans les Ecritures, où l'on tenta de réduire en théorie les opinions reçues sur le monde, sur l'âme et la destinée — 8 — humaine, de les compléter par une démonstration : dès lors, selon toute apparence, se produisit un idéalisme panthéistique identique au fond à celui qu'a consacré le système élaboré beaucoup plus tard et désormais connu sous la dénomination de Védânta. Il se forma de bonne heure un mot abstrait pour désigner le travail de la pensée philosophique, Mîmânsâ, « désir de connaître;» c'est qu'en effet la recherche, la spéculation tenait une très-grande place dans les entretiens des différentes écoles de brahmanes, occupées de science religieuse, et aussi dans les controverses qui ne tardèrent pas à s'élever entre plusieurs écoles. Bientôt on distingua entre la spéculation plutôt pratique qui traitait de l'accomplissement des actes recommandés par le Véda, et la véritable spéculation philosophique qui touchait aux plus hauts problèmes de métaphysique et de théologie. L'une fut appelée Karma-Mîmânsâ ou « Mîmânsâ des oeuvres, » c'est-à-dire des devoirs religieux d'un ordre élevé et aussi des plus minces prescriptions devant assurer au croyant des mérites dans cette vie et au delà; la seconde fut appelée Bràhma- Mîmânsâ « investigation de Brahma, » c'est-àdire « de la science divine : » en d'autres termes, la théologie contemplative et mystique 1. Cette partie supérieure du savoir brahmanique ne cessa pas d'être cultivée, tandis que les études auxiliaires de l'interprétation des Védas étaient portées par un lent travail à leur dernier terme; telle fut l'origine des six branches de l'exégèse védique que M. Max Mùller a décrites avec tant de détails dans son livre capital sur la plus ancienne littérature de l'Inde 2; elles furent l'objet des traités nommés Védângas ou o membres du Véda dans un sens restreint;» grammaire, prononciation, prosodie et métrique, exégèse, rituel, astronomie [Vyâkarana, çikshâ, 1 Pour cette distinction, voir les Mémoires de Colebrooke sur les deux Mimânsas, dans le volume cité de M. Pauthier, et l'ouvrage de M.Windischmann père : die Philosophie im Forlgang der Wellgeschichle, IV part. p. 1750-1752. 1 A Hislory of ancient sanskrit Literalare. London, i85g, 2' cdit, 1861 , in-8°. ( The six Vedanaas, p. 108-215 de la première édition.) — 9 — chhandas, nirakta, kalpa, djyotisha). Quant aux pratiques journalières du culte, l'instruction la plus minutieuse était donnée aux disciples sur leur observance et sur leur valeur. Le Védânta est ancien en tant que formule de l'idéalisme; il apparut aussitôt que, la conquête du nord de la Péninsule étant terminée, la race des Aryas étant maîtresse de toute, la vallée du Gange, les brahmanes engagèrent la lutte pour établir leur prépondérance sur les rois et les guerriers. On était encore fort loin d'une théorie semblable à celle qui fut élaborée par Bâdarâyana dans le célèbre recueil de Sûtras dont nous devrons parler; mais ce n'en était pas moins une doctrine aboutissant à l'idée fondamentale du Védânta, l'idée de Brahma comme uploads/Litterature/ atmabodha-ou-de-la-connaissance-de-l-x27-esprit.pdf
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- Publié le Mar 30, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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