Barrage Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Barrage (
Barrage Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Barrage (homonymie). Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres.Des informations de cet article ou section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans la bibliographie, sources ou liens externes (indiquez la date de pose grâce au paramètre date). Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l'aide d'appels de notes. Barrage Hoover, États-Unis. Barrage de Limmern (canton de Glaris, Suisse). Évacuateur de crues du barrage de Matsumoto (préfecture de Nagano, Japon). L'écologie des berges des plans d'eau artificiels peut être perturbée par des variations brutales de niveau. Un barrage est un ouvrage d'art construit en travers d'un cours d'eau et destiné à en réguler le débit et/ou à stocker de l'eau1, notamment pour le contrôle des crues, l'irrigation, l'industrie, l'hydroélectricité, la pisciculture, une réserve d'eau potable, etc.2. Dans la nature, il existe aussi des barrages de castors. Un barrage submersible est plutôt nommé chaussée, seuil ou digue ; ce dernier terme est préféré au mot barrage quand il s'agit de canaliser un flot. Un barrage fluvial permet de réguler le débit de l'eau, au profit du trafic fluvial, de l'irrigation, d'une prévention relative des catastrophes naturelles (crues, inondations), par la création de lacs artificiels ou de réservoirs. Il permet souvent la production de force motrice (moulin à eau) et d'électricité — on parle alors de barrage hydroélectrique —, à un coût économique acceptable, le coût environnemental étant plus discuté pour les grands projets (source de fragmentation écopaysagère, d'envasements à l'amont du barrage, de dégradation écopaysagères et de l'eau. Les « grands barrages3 » sont tous recensés par la Commission internationale des grands barrages (CIGB). Les conséquences environnementales et sociales d'un barrage varient selon le volume et la hauteur d'eau retenue et selon le contexte biogéographique4 : en noyant des vallées entières, un barrage artificiel peut forcer des populations entières à se déplacer, et bouleverser les écosystèmes locaux. Certains s'intègrent dans un plan d'aménagement de bassin, et font l'objet de mesures conservatoires et compensatoires. Souvent la loi ou le droit coutumier imposent un débit réservé (débit minimal réservé aux usagers de l'aval et pour le maintien de l'écosystème aquatique et des espèces en dépendant). Par extension, on appelle barrage tout obstacle placé sur un axe de déplacement1, par exemple pour contrôler des personnes et/ou des biens qui circulent (barrage routier, barrage militaire). T outefois, il n'existe pas de définition universelle du terme « barrage ». Sommaire [masquer] 1 Aspects sémantiques : barrage ou digue ? 2 Histoire 3 Quelques exemples de grands barrages dans le monde 4 T echniques de construction 4.1 Généralités 4.2 Éléments de calcul 4.3 Études hydrauliques 4.4 T ypes de barrages 4.4.1 Barrage poids 4.4.2 Barrage en remblais 4.4.3 Barrage voûte 4.4.4 Barrage contreforts ou multivoûtes 4.4.5 Barrages mobiles à aiguilles 4.4.6 Barrages mobiles à battant 4.4.7 D'autres types de barrages 5 Barrages écrêteurs de crues 6 Éléments constitutifs 6.1 Machines hydroélectriques 6.2 Instrumentation et outils de contrôle 6.3 Déversoirs de crue 6.4 Bassins dissipateur d'énergie 7 Vie des barrages 7.1 Entretien des barrages 7.2 Risques de rupture 7.2.1 Catastrophes 7.2.2 Séismes 7.2.3 Modélisations 7.3 Le contrôle des barrages en France 7.4 Démantèlement des barrages 8 Conséquences et impacts des barrages 8.1 Impacts environnementaux 8.1.1 Impacts négatifs 8.1.2 Impacts positifs 8.2 Impacts économiques 8.3 Impacts socio-culturels 9 Annexes 9.1 Bibliographie 9.2 Articles connexes 9.3 Liens externes 10 Notes et références 10.1 Notes 10.2 Références Aspects sémantiques : barrage ou digue ?[modifier | modifier le code] En 1821, dans son Précis historique et statistique sur les canaux et rivières navigables de Belgique et d'une partie de la France, B.L. De Rive définit le barrage comme une « digue au moyen de laquelle on soutient une hauteur d'eau constante dans toutes les parties d'une rivière, et qui suffit pour l'espèce de bateaux qui doivent y naviguer, et dont l'effet est de modérer la vitesse et de la ramener au régime uniforme de 1 mètre de pente sur 6000 mètres de longueur »5. L'usage courant ne distingue pas toujours le barrage de la digue quand ils sont constitués d'un remblai. On peut ainsi parler de la « digue de l'étang », voire de la « digue du barrage », le mot digue renvoyant alors au seul ouvrage et le mot barrage à l'ensemble de l'aménagement, y compris le plan d'eau. Le barrage construit en maçonnerie (et notamment les barrages- voûtes en béton) est en revanche bien distingué d'une digue. Depuis 2007 et la publication d'un décret6 définissant les règles de sûreté applicables aux ouvrages hydrauliques, le droit français distingue clairement les digues des barrages : les barrages sont les ouvrages pour lesquels il est possible de déterminer deux critères, la hauteur de l'ouvrage, et le volume de l'eau stockée à l'amont de l'ouvrage ; les digues sont les ouvrages pour lesquels il est possible de déterminer deux critères, la hauteur de l'ouvrage, et en l'absence de volume d'eau stockée à l'amont de l'ouvrage, la population protégée à l'aval. En droit français, les barrages sont donc tous les ouvrages permettant de former un plan d'eau, permanent ou non, tandis que les digues sont tous les ouvrages permettant de protéger une population ou des biens contre les crues des cours d'eau ou les submersions marines. À ce titre, lorsque le bief d'un canal est établi sur des remblais et domine ainsi une plaine ou une vallée, il entre dans la définition des barrages : la hauteur est celle du remblai par rapport au sol naturel, le volume d'eau est celui présent dans le bief, c'est-à-dire entre les deux écluses qui le déterminent. Histoire[modifier | modifier le code] Le barrage romain de Cornalvo en Espagne est toujours utilisé après deux millénaires. Les barrages existent probablement depuis la préhistoire, notamment en Egypte7 (réserve d'eau potable, d'irrigation, viviers, piscicultures). Un barrage d'une longueur de 115 mètres fut construit dans la vallée de Garawi en Égypte vers 3000 av. J.-C. Et selon N. Schnitter-Reinhardt, le plus ancien barrage poids connu est situé près de Jawa, en Jordanie, vers la fin du IVe millénaire av. J.-C.8 Hérodote cite un barrage construit par le pharaon Ménès, fondateur de la première dynastie, à Kosheish, pour alimenter la ville de Memphis. La première rupture de barrage connue est celle de Sadd El Kaffara, sur le Wadi Garawi, 30 km au sud du Caire, entre 2650 et 2465 av. J.-C.. Elle en a probablement arrêté la construction pendant un millénaire9. En 560 ap. J.-C., l'historien byzantin Procope de Césarée mentionne un barrage-voûte en amont en maçonnerie (barrage de Daras). Les Romains en construisirent, notamment en Espagne, dans la région de Mérida, avec les barrages d'Almonacid (hauteur 34 m), de Proserpine (hauteur 22 m) et de Cornalvo (hauteur 28 m), ou encore, au Portugal, avec le barrage de Belas. Chapelets d'étangs créés par des barrages sur petits cours d'eau, du Moyen Âge au xviiie siècle (France, d'après la carte de Cassini) Mais c'est au Moyen Âge qu'ils se sont fortement développés en Europe, notamment pour alimenter les moulins à eau. Il semble qu'ils aient parfois pu s'appuyer sur des sédiments accumulés en amont d'embâcles naturels, ou sur les lieux de barrages de castors dont la toponymie conserve des traces (par exemple en France avec le mot bief et bièvre (ancien nom de castor) qui pourraient être liés, ou avec des noms de communes tels que Beuvry (un des anciens noms de castor) ou Labeuvrière (la « castorière »). Les cartes anciennes, de Cassini par exemple, portent témoignage des nombreux barrages de petites rivières faits par les paysans ou les moines locaux, pour conserver l'eau et y élever du poisson ou pour le rouissage du lin ou du chanvre. En conservant des volumes d'eau et une hauteur d'eau plus importante en saison sèche, ces barrages ont également pu tamponner les fluctuations estivales des nappes (car toutes choses égales par ailleurs, c'est la hauteur d'eau qui contrôle la vitesse de percolation, cf. Loi de Darcy). Au xvie siècle, les Espagnols réalisèrent de grands barrages en maçonnerie. Le plus remarquable est celui de Tibi, à 18 km au nord d'Alicante construit en 1594. Haut de 45 m, il est encore utilisé. En France, à l'est de T oulouse, le barrage de Saint-Ferréol est construit entre 1667 et 1675 pour les besoins de l'alimentation en eau du canal royal du Languedoc (canal dénommé de nos jours « canal du Midi »). Avec une hauteur de 35 m depuis les fondations et une longueur de couronnement de 786 m, les dimensions de ce barrage en font le plus grand au monde à son époque. Le premier barrage-voûte moderne fut construit par François Zola, père d'Émile Zola, entre 1843 et 1859 près d'Aix-en-Provence. 800 000 barrages ont été construits au cours du xxe siècle, dont 52 000 considérés comme des grands barrages10, la Chine (46 %), les États-Unis (14 %) et l'Inde (9 %) totalisant près des trois quarts de ces grands barrages11. Quelques exemples de grands barrages dans le monde[modifier | modifier uploads/Litterature/ barra-wiki.pdf
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- Publié le Mar 07, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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