3 Commentaire Par Amamra Saïd Med El Hadi. Bien au contraire !Sauf que ce qui a
3 Commentaire Par Amamra Saïd Med El Hadi. Bien au contraire !Sauf que ce qui a déplu à cet énergumène venu « d’ailleurs » c’est que sa photo n’y était pas ! Déjà que ce dernier se prend pour le nombril du monde : « c’est moi le directeur,s’écriait-il dans son délire-démence-coléreux. » Il faudrait qu’il sache que si dans son « fief » (momentanément) il est « le maître absolu », à 0,05 cm de son institution il n’est absolument rien du tout avec un grand « R »…… Croire qu’il est invulnérable est le propre des assoiffés voire des débiles mentaux : et en la matière nous en avons connu de pires !(au fait,où sont-ils maintenant ?) Il n’y a que Batna pour recevoir de telles im- mondices ? Il est vrai que certains d’entre nous excellent dans « l’à plat ventrisme » mais ce n’est pas une raison pour que notre »MOUDIR » confonde vitesse et précipitation ! IL N’Y A QUE LES TONNEAUX VIDES QUI FONT BEAUCOUP DE BRUIT, et nous lui conseil- lons vivement de méditer ce proverbe !....Et d’aller se faire soigner… Cette parenthèse –désagréable,mais o combien nécessaire- close,passons aux choses sérieuses ! Batna ,et toute la région des Aurès, souffre énormément du manque flagrant de communi- cation au point où l’agressivité est devenue le seul moyen d’expression(y compris dans cette institution dont nous parlions un peu plus haut). En guise d’anecdote ,nous avons perdu un télé- phone portable avec deux puces . Jusque là rien d’anormal ça peut arriver à n’im- porte qui diriez vous. Mais là ,où le bas blesse c’est lorsque vous entamez la procédure de « blocage » des puces, vous allez être confronté à un accueil plutôt désagréable de la part des agents de sécurité d’un opérateur privé qui au lieu de faire(ce der- nier) son mea culpa vous engage à attendre des heures durant pour une simple opération,puis il vous faut fournir des photocopies à la pelle et de surcroît légalisée SVP (un samedi ?),ensuite il y a aussi la déclaration de perte à obtenir auprès des services de police,là aussi tout un dossier et reve- nez mercredi ou samedi prochain (P/S : le télépho- ne a été perdu le 27 décembre 2008 ,la déclaration de perte sera obtenue le 3 janvier 2009…et ce n’est pas sûr !). Soit mais une question s’impose lorsque des mil- liers de puces sont vendues dans les marchés et autres tables à la sauvette d’où viennent-elles ? Qui les fournit au marché parallèle pour qu’au- jourd’hui on en vient à emmerder les gens avec cette histoire d’identification. Ne nous faites pas porter le chapeau à la place de ces pseudo opérateurs qui doivent d’abord justifier le pourquoi de l’existence de millions de puces anonymes dans la nature ! Et puis ce même opérateur privé se doit, au vu du nombre considérable de clients,avoir un peu plus d’égard envers ceux -ci !!(dans d’autres pays mê- me arabes se serait –il conduit pareillement ?).Il est vrai que les employés sont algériens et donc de mentalité……mais toujours est –il que des agen- ces annexes doivent voir le jour et au niveau des dairates aussi. Le citoyen à droit à une attitude accueillante dans tous les cas de figures, concur- rence oblige et surtout que c’est lui qui doit être « roi» :c’est lui qui les a enrichi ! Pour clore revenons à ce (ir) responsable « ana houa el moudir !!!! » pour lui assener ce ver arabe qui est si explicite : « ﺍﻥ ﺃﻛﺮﻣﺖ ﺍﻟﻜﺮﱘ ﻣﻠﻜﺘﻪ ..... ﻭ .»ﺍﻥ ﺃﻛﺮﻣﺖ ﺍﻟﻠﺌﻴﻢ ﲤﺮﺩ A bon entendeur…. «ANA HOUA EL MOUDIR!*» Il est des faits qui vous laissent pantois : un « semblant » de responsable d’une institution donnée s’est révolté non pas parce qu’on ne s’est pas empressé de fêter son institution,qui soit dit en passant a été obtenue grâce aux sacrifices énormes des militants qui ont sué sang et eau pour l’obtenir (!!!)-et- ce n’est certainement pas « grâce » à son narcissisme maladif-. *« MOI , RIEN QUE MOI ….LE DIRECTEUR ! » 4 Ce recueil vise à rentabiliser un homme et à lui rendre hommage. Il nourrit l’ambition de le soustraire à l’anonymat et l’abandon. Intellectuel au destin singulier, totalement mé- connu des Algériens, MOHAMED BENSAI dit HAMOUDA, est un nom qui ne rappel rien, même au sein des milieux culturels du pays, si l’on doit excepter quelques rares personnes. Cet homme qui nous a quittés, en 1998, broyé et proscrit, après une poignante traversée du siècle (il est né en 1902), a mené une vie où les douleurs s’enchainaient et les peines se succé- daient, comme disait Lamartine. Beaucoup de téléspectateur se souviendront peut être de sa première et ultime apparition en 1998, sur la scène publique à la faveur d’une émission culturelle télévisée qui l’avait présen- té, insitu, dans sa situation précaire et sur son lit de mort, à la cité de Recasement à Batna, peu de temps avant qu’il n’ait tiré sa révérence. Quelles pathétiques images ! On ne peut être que pris de regrets pour un si impitoyable sort et pour les conditions dans lesquelles il vivotait. C’est dire combien il fut, sa vie durant, poursuivit, rattrapé et accompagné par l’adversité et les malheurs. Outragé, BENSAI a rejoint, dans l’indifférence totale –une bien déplaisante habitude algé- rienne- d’autres noms d’intel- lectuels et militants algériens qui sombrent toujours dans l’oubli. Qui connaît, en Algérie, les regret- tés émir Khaled descendant de l’émir Abdelkader, disparu dans MOHAMED HAMOUDA BENSAI Dossier Par NOUR- EDDINE KHENDOUDI Ce dossier « vise à réhabiliter un homme et à lui rendre hommage. Il nourrit l’ambition de le soustraire à l’anonymat et à l’abandon », et, il faut le dire tout est puisé dans l’ex- cellent travail de NOUR-EDDINE KHEN- DOUDI, préfacé par SADEK SELLAM (MOHAMED HAMOUDA BENSAI ou le farouche destin d’un intellectuel algérien) –à lire absolument- ; découvrons……… 5 l’anonymat et son compagnon Sadek Den- den, directeur du journal « El Ikdam », mort dans le dénouement et le besoin ? qui se souvient encore d’Ali El Hammami (1902-1949), figure de prou du nationalis- me algérien, mort dans un crash d’avion au Pakistan où il était parti défendre la cause de son pays et de celle du Maghreb arabe, à l’occasion d’un congrès de pays musul- mans à Karashi ? Combien d’Algériens ont entendu parler de Mohand Tazerout (1898- 1973), grand germanophobe, traducteur d’Oswald Spengler (Le Déclin de l’Occi- dent) et auteur de plusieurs ouvrages de haute facture sur la culture et la civilisa- tion, mort seul à l’âge de 75 ans dans un piteux hôtel de Tanger ? Et quid du Dr Azzouz Khaldi mort en 1972 ? Pour ne citer que ces quelques noms cités de mé- moire. Pourtant tout semblait prédisposer Hamou- da Bensai, pour y revenir, à la réussite et à un bel avenir. Dans les années trente à Paris, il avait compté parmi ses connais- sances ou s’était lié d’amitié avec des no- toriétés intellectuelles comme André Gide, prix Nobel de littérature, Louis Massignon, le grand orientaliste, des personnalités religieuses comme Abdelhamid Ben Badis et Bachir Ibrahimi, les deux chefs du cou- rant réformiste en Algérie, ou de futurs hommes politiques comme Ferhat Abbes, premier président du Gouvernement Provi- soire de la République Algérienne, Salah Ben Yousse, le grand militant tunisien, Hadj Nouira, l’ancien premier ministre de Tunisie ou Ahmed Belafredj, minis- tres des affaires étrangères du Maroc, du temps de feu le roi Mohamed V. Pour une triste et tourmentée histoire, pour toute l’injustice qu’il a subie de son vivant, Mohamed Hamouda Bensai mérite cette évocation posthume. Ancien élève de la medersa de Constantine, Hamouda Bensai s’est distingué tôt par une activité intellectuelle qui ne passait pas inaperçue dans ce premier fief de l’islah algérien. A Paris, où il s’est inscrit à la Sor- bonne pour des études de sociologie, le jeune homme s’est révélé d’une grande culture qu’un parfait bilinguisme renforçait. Ses idées originales sur l’islam et les pro- blèmes de la Nahda , ses considérations sur le passé et le présent des musulmans ainsi que sur le renouveau du monde musulman ne laissaient pas indifférent. Durant cette phase parisienne, au cours des années trente, Bensai était l’esprit d’une « bande à quatre » qui s’est manifestement détachée des autres étudiants arabes et ma- grébins, en formation dans les universités et grandes écoles françaises. Ces jeunes étu- diants algériens, dont un certain Malek Bennabi, professaient dans l’insouciance et la quiétude des idées qui, conjuguées à leurs activités militantes et nationaliste, étaient perçues comme une menace qui plane sur l’ordre établi. En France, le contexte de l’entre-deux-guerres était mar- qué par un renforcement de la surveillance des milieux émigrés. Sous la conduite des précurseurs du combat nationaliste comme l’émir Khaled et Messali Hadj, les idées révolutionnaires, voire les revendications carrément indépendantistes, commençaient à gagner les milieux de le communauté algérienne. Soumis à la surveillance d’une police spé- ciale, les étudiants originaires de Maghreb évoluaient dispersés même si uploads/Litterature/ batnainfo-janvier-2009-fr.pdf
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- Publié le Dec 29, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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