Table des Matières Page de Titre Table des Matières Page de Copyright Avant-pro

Table des Matières Page de Titre Table des Matières Page de Copyright Avant-propos A ACCENT (n.m.) ACMÉ (n.f.) ACTANT (n.m.) ACTUALISATION (n.f.) ALLÉGORIE (n.f.) ALLITÉRATION (n.f.) AMPHIBOLOGIE (n.f.) AMPHIGOURI (n.m.) ANACOLUTHE (n.f.) ANADIPLOSE (n.f.) ANALEPSE (n.f.) ANAPHORE (n.f.) ANTANACLASE (n.f.) ANTIPHRASE (n.f.) ANTITHÈ SE (n.f.) ANTONOMASE (n.f.) ANTONYMIE (n.f.) APHÉRÈ SE (n.f.), APOCOPE (n.f.) et SYNCOPE (n.f.) APODOSE (n.f.) APOSIOPÈ SE (n.f.) APOSTROPHE (n.f.) ARCHAÏ SME (n.m.) ARTICULATION (n.f.) ASSONANCE (n.f.) ASTÉISME (n.f.) ASYNDÈ TE (n.f.) C CACOPHONIE (n.f.) CADENCE (n.f.) CARACTÉRISATION (n.f.) CATACHRÈ SE (n.f.) CÉSURE (n.f.) CHAMP LEXICAL (n.m.) et CHAMP SÉMANTIQUE (n.m.) CHIASME (n.m.) [ kiasm] CHLEUASME (n.m.) [ klø asm] CLICHÉ (n.m.) COMPARAISON (n.f.) CONCATÉNATION (n.f.) CONNOTATION (n.f.) et DÉNOTATION (n.f.) CONTRE-REJET (n.m.) D DÉICTIQUE (n.m. et adj.) DÉTERMINATION (n.f.) DIACHRONIE (n.f.) et SYNCHRONIE (n.f.) DIACRITIQUE (adj.) DIALOGISME (n.m.) DIDASCALIE (n.f.) DIÉRÈ SE (n.f.) DIGRESSION (n.f.) DISCOURS (n.m.) et RÉCIT (n.m.) DISCOURS RAPPORTÉ (n.m.) DISTANCIATION (n.f.) DUBITATION (n.f.) E ELLIPSE (n.f.) EMBRAYEURS (n.m.) EMPHASE (n.f.) ÉNALLAGE (n.f.) ENJAMBEMENT (n.m.) ÉNONCÉ (n.m.) et ÉNONCIATION (n.f.) ÉPANALEPSE (n.f.) ÉPANODE (n.f.) ÉPANORTHOSE (n.f.) ÉPITHÈ TE (n.f. et adj.) ÉTYMOLOGISME (n.m.) EUPHÉMISME (n.m.) EXTENSION (n.f.), EXTENSITÉ,(n.f.) COMPRÉHENSION (n.f.) EXTÉNUATION (n.f.) F FIGURE (n.f.) FOCALISATION (n.f.) FONCTIONS (DU LANGAGE) (n.f.) G GALLICISME (n.m.)> GRADATION (n.f.) H HARMONIE IMITATIVE HÉMISTICHE (n.m.) HENDIADYN OU HENDIADYS (n.m.) HOMÉOTÉLEUTE (n.f.) HOMOGRAPHIE (n.f.), HOMONYMIE (n.f.), HOMOPHONIE (n.f.) HORIZON D’ATTENTE (n.m.) HUMOUR (n.m.) HYPALLAGE (n.f.) HYPERBATE (n.f.) HYPERBOLE (n.f.) HYPOCORISME (n.m.), HYPOCORISTIQUE (adj.) HYPOTAXE (n.f.) HYPOTYPOSE (n.f.) I ILLOCUTOIRE (adj.) et PERLOCUTOIRE (adj.) INTERTEXTUALITÉ (n.f.) IRONIE (n.f.) ISOTOPIE (n.f.) L LIEU COMMUN, TOPOS (n.m.) LITOTE (n.f.) M MÉTALANGAGE (n.m.) MÉTALEPSE (n.f.) MÉTAPHORE (n.f.) MÉTAPLASME (n.m.) MÉTONYMIE (n.f.) et SYNECDOQUE (n.f.) MÈ TRE (n.m.) MODALISATION (n.f.), MODALISATEURS (n.m.) MODALITÉS (n.f.) MORPHÈ ME (n.m.) et LEXÈ ME (n.m.) N NARRATEUR (n.m.) NÉOLOGISME (n.m.) NIVEAUX DE LANGUE (n.m.) O ONOMATOPÉE (n.f.) OXYMORE OU OXYMORON (n.m.) P PARADIGME (n.m.) et SYNTAGME (n.m.) PARADOXE (n.m.) PARAPHRASE (n.f.) PARATAXE (n.f.) PARODIE (n.f.) PARONOMASE (n.f.) PERFORMATIF (n.m. et adj.) PÉRIODE (n.f.) PÉRIPHRASE (n.f.) PERSONNIFICATION (n.f.) PHONÈ ME (n.m.) PHRASE (n.f.) PIED (n.m.) PLÉONASME (n.m.) et REDONDANCE (n.f.) POLYPHONIE (n.f.) POLYPTOTE (n.m.) POLYSÉMIE (n.f.) et MONOSÉMIE (n.f.) PRÉTÉRITION (n.f.) PROLEPSE (n.f.) PROSODIE (n.f.) PROSOPOPÉE (n.f.) PROTASE (n.f.) R RÉCAPITULATION (n.f.) RÉFÉRENT (n.m.) REJET (n.m.) RIME (n.f.) RYTHME (n.m.) S SÉMANTIQUE (n.f. et adj.) SÉMIOLOGIE (n.f.) SÉMIOTIQUE (n.f. et adj.) SÈ ME (n.m.), SÉMÈ ME (n.m.) SIGNIFIANT (n.m.) et SIGNIFIÉ (n.m.) STROPHE (n.f.) STYLE (n.m.) SUSPENSION (n.f.) SYLLABE (n.f.) SYLLEPSE (n.f.) SYNÉRÈ SE (n.f.) SYNONYMIE (n.f.) T TAUTOLOGIE (n.f.) THÈ ME (n.m.) THÈ ME (n.m.) et PRÉDICAT (n.m.) TMÈ SE (n.f.) TRIMÈ TRE (n.m.) et TÉTRAMÈ TRE (n.m.) V VERS (n.m.) Z ZEUGME, ZEUGMA (n.m.) Annexes © Dunod, Paris, 1994 pour la 1 re édition © Armand Colin, 2010 pour la présente édition 978-2-200-25711-8 L e t t r e s s u p 21, rue du Montparnasse 75006 Paris Internet : http: //www.armand-colin.fr Avant-propos Ce Vocabulaire recense, définit et commente environ 380 termes et notions utiles pour l’analyse et le commentaire littéraires. Il croise les champs voisins de la linguistique, de la stylistique et de la rhétorique, tout en incluant des notions analytiques issues de la critique moderne. On y trouvera donc aussi bien des entrées à « Discours et Récit » qu’à « Litote », « Allégorie » et « Narrateur ». Les différentes approches actuelles du texte littéraire sont ainsi représentées. Chaque notice propose une définition concise, aisément mémorisable, assortie d’exemples commentés. L’exposé structuré qui suit affine et problématise la notion, en montre l’intérê t littéraire, en rapport avec l’histoire, l’esthétique et la pratique du commentaire. On a ainsi pu mettre en évidence la polysémie comme les incertitudes terminologiques qui caractérisent certaines notions. Par les commentaires assortis d’exemples, on a surtout replacé les faits de langue et de style dans une vision globale des enjeux littéraires. Ce Vocabulaire est donc à la fois un ouvrage de consultation rapide, condensant un savoir pratique et permettant de vérifier une définition, et un ouvrage de réflexion orienté vers la perception esthétique du fait littéraire. Pour faciliter cet usage diversifié, l’ouvrage offre un double système d’accès : par les entrées principales – volontairement limitées à environ 150 notions essentielles amplement commentées –, et par les entrées secondaires – environ 230 termes supplémentaires recensés dans l’Index général, et définis dans le courant des notices (par exemple, pour le terme de « Collocation », l’Index renvoie à la notice de « Cliché », où la notion est traitée). Tel quel, ce Vocabulaire se veut donc un instrument de travail et de culture, utile à tous ceux, étudiants et professeurs, que motivent le goû t et la pratique des textes littéraires. Outre qu’il clarifie bien des notions employées souvent avec confusion ou sans discernement, il montre à quel point le « plaisir du texte » peut s’enrichir de la maî trise d’un savoir analytique et raisonné. Daniel Bergez • Dans le courant des notices, les astérisques marquent les termes définis par ailleurs aux entrées correspondantes. • À la fin des notices, des précisions complémentaires (N.B.), des renvois à d’autres notions (► ) et des indications bibliographiques () permettent d’affiner la réflexion et de pousser plus loin les recherches.• Un alphabet phonétique international se trouve page 25 7. Une bibliographie générale (page 25 8) rassemble les ouvrages majeurs cités dans le cours de ce volume. A ACCENT (n.m.) ■ Accent tonique Il porte sur la dernière syllabe fermée d’un syntagme* (groupe de mots syntaxiquement liés), ou d’un mot (notamment lorsque le syntagme se réduit à un mot). Lorsque la dernière syllabe du syntagme ou du mot est ouverte (contenant un e caduc), il régresse sur l’avant- dernière syllabe. Ses blonds chevéux La chambre v ide Chá mbre L’accent tonique ne peut frapper tous les mots : M ́ oi, je me perdŕ ais Je, me sont toujours atones, et doivent ê tre conjoints au verbe qui porte l’accent ; moi est au contraire disjoint du verbe qui porte l’accent, parce qu’il est tonique. Il est difficile de faire le départ entre la durée, la hauteur et l’intensité qui marquent l’accent à l’oral. Quoique de faible intensité, cet accent est important, car il détermine le rythme* d’un texte, notamment la disposition des coupes (voir à césure* ) du vers en poésie : « Le soléil/ était ĺ à/ qui mouŕ ait/ dans l’ab î me. » (Hugo, « Le Soleil était là… », La Fin de Satan) En ce cas, on parlera d’« accent métrique », pour souligner sa fonction dans la scansion du vers. Pour la métrique, en effet, sa désignation est capitale (voir à mètre* ). ■ Difficultés de désignation En français, le rô le démarcatif de l’accent tonique est très faible : il n’aide guère l’auditeur à découper en mots la chaî ne sonore, et on peut hésiter sur sa désignation. Si la règle de la dernière syllabe fermée paraî t simple, encore faut-il ê tre sû r du découpage syntagmatique. Ainsi, dans une analyse prosodique* , un verbe et son C.O.D. ou un substantif et son adjectif seront en principe unis en groupes solidaires (syntagmes) : « Ô témps,/ suspends ton vó l ! / et vó us,/ heures prop ́ ices, » (Lamartine, « Le Lac », Méditations poétiques) Mais ailleurs, on peut ê tre amené à dissocier un syntagme, en se fondant sur une interprétation en partie subjective et en partie exigée par la métrique : « Ton repó s/ redoutá /ble est chargéé de tels dó ns » (Valéry, « La Dormeuse », Charmes) La dissociation du syntagme « Ton repos/ redoutable » est appelée par le rythme, dès qu’on lui suppose la régularité (3/3/3/3) qui fait du vers un tétramètre* . Ces flottements (syntagme dissocié ou pas, accent de mot ou accent de groupe syntaxique, suraccentuation ou pas) livrent en partie l’étude phonétique du rythme à l’interprétation arbitraire du lecteur : l’accent tonique n’a donc pas de caractère scientifiquement définitif. ■ Accent contre-tonique, accent oratoire et suraccentuation La métrique peut imposer un accent contre-tonique servant d’appui supplémentaire, lorsqu’un mot ou un syntagme est trop long (au-delà de quatre syllabes). L’accent contre-tonique frappe en principe la syllabe antépénultième : Indissoĺ ublemént Il existe aussi un accent oratoire (ou emphatique* ) le plus souvent affectif et plus rarement intellectuel, qui peut se substituer (ou s’ajouter) à l’accent tonique ordinaire. Nettement sensible à l’oral, il n’est jamais qu’hypothétique à l’écrit : C’est f ormidable ! (accent affectif) C’est á éroport qu’il faut dire ! (accent intellectuel) Finalement, presque tous les termes sont susceptibles d’accueillir un accent artificiel, pour les besoins du rythme (effets de symétrie ou de régularité) ou pour plus d’expressivité : « Ú n é clá ir… pú is la ń uit ! – Fugití ve beaú té » (Baudelaire, « À une passante », Les Fleurs du mal) On peut ê tre tenté par une suraccentuation de ce vers, le déterminant et l’adverbe temporel étant accentués pour mettre en valeur l’unicité et l’instantanéité de la rencontre. ► COUPE, HOMÉOTÉLEUTE, MÈTRE, PHONÉTIQUE, PROSODIE, RYTHME, SYNTAGME. uploads/Litterature/ bergez-vocabulaire-de-lanalyse-litteraire-jericho.pdf

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