MAHAMAT ALI ABAKAR/ LYCEE : LE NOUVEAU PRODIGE/ NIVEAU : TA 1 COMMENTAIRE COMPO

MAHAMAT ALI ABAKAR/ LYCEE : LE NOUVEAU PRODIGE/ NIVEAU : TA 1 COMMENTAIRE COMPOSE SUR LA TRAGEDIE DU ROI CHRISTOPHE SUJET 1 : « Assez ! Qu’est ce que ce peuple qui, pour conscience nationale, n’a qu’un conglomérat de ragots ! Peuple haïtien, Haïti a moins à craindre des français que d’elle-même ! L’ennemi de ce peuple, c’est son indolence, son effronterie, sa haine de la discipline, l’esprit de jouissance et de torpeur. Messieurs, pour l’honneur et la servie de ce pays, je ne veux pas qu’il puisse jamais être dit, jamais être soupçonné dans le monde que dix ans de liberté négre, dix ans de laisser-aller et de dimension négre suffiront pour que soit dilapide le trésor que le martyr de notre peuple a amasse en cent ans de labeur et de coups de fouet. Aussi bien, qu’on se le dise dès à présent, avec moi vous n’aurez pas le droit d’être fatigués. Allez, messieurs ! Dispersez-vous ! ». INTRODUCTION : Le texte soumis à notre appréciation est extrait de la pièce théâtrale La Tragédie du Roi Christophe Acte1 scène 2, écrite par AIME CESAIRE, un écrivain martiniquais, militant anticolonialiste et l’un des fondateurs de la négritude. L’œuvre est parue en 1963 au lendemain des indépendances des pays africains. L’extrait est une colère du roi Christophe. A travers ce thème se dégage deux (2) centres d’intérêts à savoirs : l’appel lancé par le roi Christophe pour une prise de conscience nationale et son souci de combattre la paresse et ses conséquences. Notre travail sera axé sur ces deux (2) thèmes. DEVELOPPEMENT : Nous voyons apparaitre dans ce passage que le roi Christophe en colère par le comportement de son peuple, il lance un appel à une prise de conscience nationale. L’appel du roi Christophe est un véritable cri d’alarme, il est fâché contre son peuple. On le sent par l’emploi de l’impératif et de l’interrogatif «Assez! Qu’est ce que ce peuple qui…. » «Allez Mr ! Allez dispersez-vous ! ». Il interpelé vivement son peuple « peuple haïtien », l’emploi des pronoms personnels « Je », « moi », « vous » montre que le roi Christophe menace à son peuple. Dans cette tirade du roi Christophe, il dénonce la paresse comme l’ennemi de son peuple. L’accumulation des champs lexicaux de la paresse : « Indolence, effronterie, haine, de la discipline, l’esprit de la jouissance, torpeur », justice le ras-le-bol (la colère) du roi Christophe. Le ton est toujours menaçant. Dans le second passage, après avoir changé son peuple, Christophe est revenu leur prodigué des conseils. L’emploi de la phrase déclarative (2e paragraphe) témoigne que le roi Christophe a cède place au conseil « Messieurs pour l’honneur et la survie de ce peuple… ». Christophe n’attend pas laisser son peuple croupir dans la misère. Répétition de la négociation forte « jamais » témoin sa volonté de faire d’Haïti une nation prospère. Dans ces conseils, il cite l’effort fourni par le party de 100 ans de travaux forcés mais les 10 ans de liberté négre suffisent pour détruire le pays : « 10 ans de liberté, 10 ans de laisser allé et de d’omission suffiront pour dilapider ». Les peuples haïtiens pensent que l’indépendance est synonyme de repos, mais ne voulant pas se laisser se perdre Christophe le rappel tout de suite à l’ordre : « Avec moi, vous n’aurez pas le droit d’être fatigué ». CONCLUSION : En somme, dans cet extrait, AIME CESAIRE nous met en scène l’indignation du roi Christophe à travers le comportement désolant de son peuple pourra conduire le pays à la dérive. Ne pouvant pas toléré une telle situation, il lance un appel à la mobilisation générale. Son appel fut-il entendu ? MAHAMAT ALI ABAKAR/ LYCEE : LE NOUVEAU PRODIGE/ NIVEAU : TA 2 SUJET 2 : (BAC A4 2010 ET BACD 2012) MAGNY : Sire, je m’excuse, mais nous attendons l’heure de l’assaut et l’impatience gagne les troupes. CHRISTOPHE : Laissons cela, Magny. MGNY : Sire, jamais occasion n’a été plus belle. PETION est aux lois abois. Embrassez votre fortune. CHRISTOPHE : Laissons cela, vous di-je. Il n’y aura pas d’assaut. J’abandonne toute idée de campagne, et d’abord le siège de cette ville. J’ai dépêché un émissaire à PIETON. J’espère qu’il comprendra que le moment est venu d’en finir avec nos querelles pour édifier ce pays et unir ce peuple contre un danger plus proche qu’on ne suppose et qui menacerait jusqu’à son existence même ! INTRODUCTION : Le texte soumis à notre appréciation est extrait de la pièce théâtrale La Tragédie du Roi Christophe Acte1 scène 6, écrite par AIME CESAIRE, un écrivain martiniquais, militant anticolonialiste et l’un des fondateurs de la négritude. L’œuvre est parue en 1963 au lendemain des indépendances des pays africains. L’extrait est une discussion entre Magny et Christophe de l’État de la ville de port au prince encerclée par les forces loyales. Deux (2) thèmes retiennent notre attention : la décision de MAGNY de lancer la guerre et le refus du roi CHRISTOPHE qui prône la négociation. Commentons notre texte autour de ces deux (2) points. DEVELOPPEMENT : Dans ce passage, on constate la détermination de MAGNY à vouloir lancer la guerre. C’est ainsi le texte commence par un mot de supplie pour exhorter le roi Christophe lui donner une autorisation pour lancer la guerre « sir, je m’excuse, mais nous entendons l’heure de l’assaut ». Pour Magny, Pétion est en situation de faiblesse comme il est soutenu par le sénat, il est temps de se débarrasser de lui, c’est ainsi il revient encore pour dire au roi Christophe de ne pas négocier avec Pétion : « cette union est impensable il s’agit de vaincre ou d’être vaincu ». Il rejoint le point de vue de PIERRE CORNEILLE quand il a dit « A vouloir vaincre sans péril, ou triompher sous la gloire ». Dans ce second passage, Christophe rejet en block l’affirmation de MAGNY par l’emploi de la phrase impérative : « Laissons ». Pour Christophe, le pays a trop souffert de la guerre déchirée par des querelles intestines, il est temps de s’unir avec l’ennemi à fin de vaincre les maux donc minent le pays. C’est ainsi il déclare « j’ai dépêché » « un émissaire à Pétion ». Malgré la persistance de MAGNY Christophe ordonne à ses troupes de libérer la ville pour laisser chance à la négociation : « j’ai dit ! Allez !». CONCLUSION : En somme, AIME CESAIRE dans cet extrait nous présente de la ville de port de prince encerclée par les forces du roi Christophe. Son chef d’État Magny veut se débarrasser de Pétion par la guerre et Christophe refuse, préfère négocier avec Pétion à fin de construire le pays ensemble. A-t-il pu convaincre Pétion ? MAHAMAT ALI ABAKAR/ LYCEE : LE NOUVEAU PRODIGE/ NIVEAU : TA 3 SUJET 3 : (BACD 2014) Christophe : «Pauvre Afrique! Je veux dire pauvre Haïti ! C’est la même chose d’ailleurs. Là-bas la tribu, les langues les fleuves, les castes, la forêt, village contre village, hameau contre hameau. Poussière! Poussière ! Partout de la poussière! Pas de pierre ! De la poussière ! De la merde et de la poussière ! Dites donc, MAGNY, donnez aux troupes l’ordre de marche. Vers le Cap! Vers le Nord. En avant, route ! ». INTRODUCTION : Le texte soumis à notre appréciation est extrait de la pièce théâtrale La Tragédie du Roi Christophe Acte1 scène 6, écrite par AIME CESAIRE, un écrivain martiniquais, militant anticolonialiste et l’un des fondateurs de la négritude. L’œuvre est parue en 1963 au lendemain des indépendances des pays africains. L’extrait est une comparaison de la situation de l’Afrique à celle d’Haïti. Deux (2) thèmes retiennent notre attention : l’insouciance du négre et l’indignation du roi Christophe. Commentons notre texte autour de ces deux (2) points. DEVELOPPEMENT : Dans cette partie, l’auteur tente de faire une étude comparative de la situation de l’Afrique à celle d’Haïti. Il ressort de l’insouciance du négre. Les mêmes problèmes qui se trouvent en Afrique qu’on le retrouve en Haïti, l’emploi de la première phrase nous en disant « pauvre Afrique ! Je veux dire pauvre Haïti, c’est la même chose d’ailleurs ». Cette comparaison est démontrée par l’emploi des adverbes de lieu : « là-bas, ici ». En Afrique, selon l’auteur ce continent fut secoué par le problème de caste, traverser par des climats de méfiances, déchirée par des guerres inutiles, c’est ainsi il dit « là-bas la tribu, les langues, les fleuves, village contre village, hameau contre hameau ». Les mêmes problèmes se trouvent aussi en Haïti, blancs ne s’entendent pas avec les mulâtres et les mulâtres aussi avec les noirs « Négre, mulâtres, marabouts, griffe… ». Dans cette deuxième partie, l’auteur s’insurge contre le comportement de son peuple. Un peuple qui ne pense pas, qui croit que son avenir dépend de la danse, ce qui va provoquer la colère du roi Christophe en ce terme : « poussière ! Poussière ! Partout de uploads/Litterature/ commentaire-compose-sur-la-tragedie-du-roi-christophe.pdf

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