Patrick Guédon BIEN JOUÉ ! Guide pédagogique 4 http://www.fle.hachette-livre.fr

Patrick Guédon BIEN JOUÉ ! Guide pédagogique 4 http://www.fle.hachette-livre.fr Conception et réalisation : Marion Fernagut Couverture : Encore lui ! Secrétariat d’édition : Marie-Bénédicte Majoral ISBN : 2-01-155180-3 © Hachette Livre 2002, 43, quai de Grenelle, 75905 PARIS Cedex 15 Tous droits de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays. Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L.122-4 et L.122-5, d’une part, que les “copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation col- lective”, et, d’autre part, que “les analyses et les courtes citations” dans un but d’exemple et d’illustration, “toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite. Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autori- sation de l’éditeur ou du Centre français de l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins 75006 Paris), constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. Pour découvrir nos nouveautés, consulter notre catalogue en ligne, contacter nos diffuseurs, ou nous écrire, rendez-vous sur Internet : www.fle.hachette-livre.fr CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LA MÉTHODE Le quatrième niveau de Bien Joué ! s’adresse à des adolescents ayant déjà étudié trois niveaux de français en milieu scolaire. COMPOSITION DE LA MÉTHODE Bien Joué ! 4, comme les niveaux précédents, comprend : - un livre de l’élève, - deux cassettes audio à utiliser en classe par le professeur (dialogue d’ouverture, dialogue en séquences segmentées, documents oraux), - un cahier d’exercices comprenant une vingtaine d’exercices par unité, - un guide pédagogique pour l’enseignant avec des indications méthodologiques pour l’exploi- tation du livre et du cahier, des indications cul- turelles complémentaires, les solutions des exer- cices et des tests d’évaluation pour chaque unité. Rappel des points forts de la méthode Une approche communicative La méthode Bien Joué ! répond à une approche de type communicatif et plus précisément « fonctionnel ». L’objectif final est en effet de fournir à l’élève un ensemble de compétences linguistiques – et dans une certaine mesure socioculturelles –, en lien avec son âge et ses intérêts, qui lui permettent de communiquer. Les quatre « compétences » (compréhension orale et écrite, production orale et écrite) sont donc au centre de chacune des unités du niveau 4, comme elles l’étaient aux trois autres niveaux. L’oral vient toujours avant l’écrit, comme dans la vie réelle. Il s’agit donc d’en- seigner à : - savoir comprendre un message oral, plus complexe et plus long maintenant que dans les autres niveaux ; - savoir parler, c’est-à-dire produire des messages oraux qui soient directement liés à des besoins de communication spécifiques. L’apprentissage est ainsi plus concret et motivant ; - savoir lire, c’est-à-dire comprendre des messages écrits plus articulés et complexes qu’auparavant ; - savoir écrire correctement des textes de plus en plus élaborés, non seulement du point de vue strictement linguistique (orthographe et grammaire), mais aussi du point de vue textuel (des textes logiques et cohérents de différentes natures : description, narration, argumentation). Une méthode progressive • Une méthode adaptée aux exigences et aux possibilités réelles de l’enseignement Le même critère de « mesure » a guidé la réa- lisation du niveau 4. Le matériel a été dosé et préparé en fonction des possibilités réelles d’apprentissage et d’enseignement : peu d’heures par semaine, généralement dans un contexte où la langue maternelle domine lar- gement. En tenant compte de ces fortes limi- tations, les auteurs ont décidé que leur objec- tif premier était de donner les bases les plus solides possibles sur lesquelles l’élève pourra ensuite continuer à construire sa compétence langagière. C’est pourquoi, le quatrième niveau maintient la scansion de rubriques bien identifiables (Écoute et débats !, Écouter et comprendre, Travailler sur la signification, etc.) qui per- mettent à l’élève de se repérer facilement et de toujours savoir ce qu’on attend de lui. En outre, la progression grammaticale et lexica- le est toujours rigoureusement contrôlée. Enfin, des tests périodiques qui figurent dans le guide du professeur permettent de faire le point sur les progrès accomplis et les difficul- tés rencontrées. Ainsi, l’élève continue d’être au centre du processus d’apprentissage. • Un lexique contrôlé L’attention accordée au lexique ne se dément pas au quatrième niveau. Les mêmes critères ont guidé le choix : fréquence d’emploi et per- tinence pour parler de tel ou tel sujet. Dans chaque unité, on trouvera donc la présen- tation de différents champs lexicaux avec une attention particulière portée aux mots de l’univers quotidien. L’élève « engrange » ainsi du vocabulaire – dont on redécouvre l’importance dans l’apprentissage des langues après des années où l’on a privi- légié les « structures ». 3 À la fin du livre figure un récapitulatif du lexique appris, présenté par ordre alphabé- tique et traduit en plusieurs langues. • Une grammaire en « spirale » L’attention accordée à la grammaire est aussi scrupuleuse dans le quatrième niveau. Les rai- sons en sont les mêmes : – Un apprentissage par imitation, comme celui d’un enfant qui apprend à parler sa propre langue, est impossible dans un contexte scolai- re où le nombre d’heures est réduit, et où tout l’environnement est en langue maternelle. – Un apprenant ayant déjà structuré sa propre langue maternelle passe nécessairement à tra- vers le filtre du raisonnement linguistique lors- qu’il apprend une langue étrangère. Il fait spontanément des comparaisons avec sa propre langue. C’est pourquoi il convient de consacrer du temps à cette réflexion sur les structures et les formes qu’on apprend, car c’est précisément ce travail d’analyse linguis- tique qui favorisera la mémorisation. On ne retient pas mécaniquement, mais parce qu’on a compris un fonctionnement. Cette impor- tance accordée à la grammaire se traduit par le choix d’y consacrer une double page dans chaque unité intitulée Coin grammaire. Fidèle au principe de « grammaire en spirale », le niveau 4 complète donc des sujets déjà intro- duits aux niveaux 1, 2 et 3 et présente de nou- veaux points syntaxiques. Ainsi le cadre se com- plète-t-il au fil des leçons afin qu’à l’issue de ce niveau 4 l’élève ait révisé les structures de base indispensables dans chacune des catégories gram- maticales pour communiquer librement et conti- nue à affiner ses compétences de compréhension écrites et orales. La catégorie des indéfinis est complétée, la réflexion sur l’emploi du subjonc- tif ou de l’indicatif se poursuit, les voix active et passive sont à nouveau travaillées, un travail de fond est effectué sur les relatifs (pronoms et démonstratifs), sur l’expression de l’hypothèse et de l’obligation, et sur les présentatifs. Toutes les subordonnées sont maintenant bien accessibles. La réflexion linguistique se fera toujours selon le principe : observation – déduction de la règle – application afin d’éviter d’apprendre par cœur des règles. Peu de termes de méta- langue ont été utilisés en français afin de mettre précisément en relief les exemples-clés. L’ensemble des données syntaxiques est ensuite réorganisés dans un précis grammati- cal à la fin du livre. Une méthode ancrée dans la culture française et francophone • Langue et culture Que la langue soit imprégnée par la culture, c’est aujourd’hui une certitude. C’est pour- quoi en travaillant sur la langue, sur les mots, on fait déjà de la culture. Ainsi, dès le niveau 1, l’accent a été mis sur la valeur socioculturelle de certaines structures et expressions linguis- tiques : le vouvoiement, les niveaux de langue qui impliquent de bien choisir entre les trois formes de l’interrogation (avec intonation, est- ce que ou inversion du sujet), etc. • Culture et société On sait en outre que pour communiquer effi- cacement, il faut aussi connaître un certain nombre d’éléments culturels partagés par toute la communauté française qui affleurent continuellement dans le discours. C’est pour- quoi, dès le niveau 1, on a trouvé des infor- mations sur la France (et sur le monde fran- cophone), qui pouvaient être utiles à un ado- lescent qui viendrait en France en voyage, ou qui aurait l’occasion de rencontrer des Français, ou tout simplement qui voudrait comprendre un article de journal. Le poids des informations culturelles a aug- menté considérablement au deuxième niveau où les élèves auront notamment découvert Paris et auront continué l’exploration de la vie quotidienne (la poste, la santé, le sport, les ani- maux, la BD, etc.). Dans le troisième niveau, les élèves sont partis avec les héros de l’histoi- re dans un tour de France, car, on ne l’a pas oublié, la France n’est pas seulement Paris ! Dans ce quatrième niveau, six grands thèmes bien distincts sont abordés. Les apprenants vont voyager d’un milieu à un autre et décou- vrir la vie et les centres d’intérêt de groupes d’amis (les sports extrêmes, l’écologie, la cui- sine, les nouvelles technologies…). • Comment le livre intègre-t-il les données culturelles ? Les données culturelles s’inscrivent d’abord dans le dialogue qui sert d’illustration aux thèmes abordés dans l’unité, mais c’est sur- tout dans les pages Notre Monde et D’hier à aujourd’hui qu’on les trouvera grâce à de nombreux articles uploads/Litterature/ bien-jue-4-pdf.pdf

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