Biographie David Ricardo : David Ricardo, né le 18 avril 1772 à Londres et mort
Biographie David Ricardo : David Ricardo, né le 18 avril 1772 à Londres et mort le 11 septembre 1823 à Gatcombe Park, est un économiste et philosophe britannique, également agent de change et député. Il est considéré comme l'un des économistes libéraux les plus influents de l'école classique aux côtés d'Adam Smith et de Thomas Malthus. David Ricardo est le troisième des dix-sept enfants d'une famille bourgeoise de financiers juifs (d'origine portugaise), ayant émigré des Pays-Bas vers l'Angleterre juste avant sa naissance. À quatorze ans, David Ricardo rejoint son père à la Bourse de Londres, où il commence à apprendre le fonctionnement de la finance. Ricardo rejette le judaïsme orthodoxe de sa famille et s'enfuit à l'âge de 21 ans avec une quaker, Priscilla Anne Wilkinson, qu'il vient d'épouser. Sa mère, en représailles, ne lui parlera plus jamais. À cette époque, Ricardo devient également un unitarien. Biographie Adam smith : Modifier Adam Smith est né le 5 juin 1723 à Kirkcaldy. Dès sa naissance, Adam Smith est orphelin de père. Ce dernier, contrôleur des douanes, meurt deux mois avant la naissance de son fils[3]. À l’âge de quatre ans, Adam Smith est enlevé par des bohémiens, qui, prenant peur en voyant l’oncle du jeune garçon les poursuivre, l’abandonnent sur la route où il sera retrouvé[4],[5]. Élève particulièrement doué dès son enfance, bien que distrait, Adam Smith part étudier à Glasgow à l’âge de quatorze ans et y reste de 1737 à 1740. Il y reçoit, entre autres, l’enseignement de Francis Hutcheson, le prédécesseur d’Adam Smith à la chaire de philosophie morale. Smith sera très influencé par Hutcheson[6],[7]. Ayant obtenu une bourse, destinée en partie à former le clergé anglican écossais (le statut de cette bourse à l'époque de Smith n'est pas très établi), il part étudier à l’université d’Oxford. Il ne se plait guère dans cette université. Plus tard dans son livre la Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, il écrit : « Il y a plusieurs années qu'à l'université d'Oxford la plus grande partie des professeurs publics ont abandonné totalement jusqu'à l'apparence même d'enseigner »[8]. Il choisit lui- même ses lectures, un choix qui lui vaut d’être menacé d’expulsion de l’université lorsqu’on découvre dans sa chambre le Traité de la nature humaine du philosophe David Hume, lecture jugée inconvenante à l’époque[9]. Biographie de Thomas Robert Malthus : Thomas-Robert Malthus nait le 13 février 1766 dans le Surrey, deuxième fils et deuxième enfant de Daniel Malthus et Henriette Graham, auxquels six filles naitront par la suite. Le père, Daniel Malthus, est un ami personnel de David Hume et une relation de Jean-Jacques Rousseau qu'il a dit-on hébergé en 1766 ou 1767 et dont il sera exécuteur testamentaire[2]. L’école classique : L’école classique en économie regroupe des économistes du xviiie siècle et du xixe siècle. Ses membres les plus importants sont, en Grande-Bretagne, Adam Smith (1723-1790), David Ricardo(1772-1823), Thomas Malthus (1766-1834), John Stuart Mill (1806 -1873), et en France, Étienne Bonnot de Condillac (1715-1780), Anne Robert Jacques Turgot (1727-1781), Jean-Baptiste Say(1767-1832) et Frédéric Bastiat (1801-1850). Le terme a été employé pour la seconde fois par Karl Marx dans Le Capital[1]. En effet, l'expression apparaît déjà dans le Système des contradictions économiques de Pierre-Joseph Proudhon, qui la décrit comme le "nom officiel" de la théorie économique "depuis à peu près cent ans" [2]. Nombre d'entre eux ont été des contemporains du décollage industriel anglais. Socialisme utopique : L'expression « socialisme utopique », désigne l'ensemble des doctrines des premiers socialisteseuropéens du début du xixe siècle (qui ont précédé Marx et Engels) tels Robert Owen en Grande-Bretagne, Saint-Simon, Charles Fourier, Étienne Cabet et Philippe Buchez en France. Afin de sortir de la lecture engelienne et donc de sa définition politique, les historiens français préfèrent actuellement utiliser pour les définir les catégories de « premiers socialismes », « socialismes romantiques », « socialismes prémarxistes »[1], « socialismes conceptuels» voire pour Loïc Rignol ils sont les premiers « socialismes scientifiques »[2]. Ce courant est influencé par l'humanisme. Parfois lié au christianisme social comme chez Philippe Buchez, il s'éloigne néanmoins radicalement du christianisme institutionnel chez Saint-Simon, qui construit un système athée. Le socialisme utopique s'inscrit à l'origine dans une perspective de progrèset de confiance dans l'homme et la technique. Il connaît son apogée avant 1870, avant d'être éclipsé, au sein du mouvement socialiste, par le succès du marxisme. La notion de socialisme utopique a été conçue par Friedrich Engels et reprise par les marxistes (qui l'opposent à la notion de socialisme scientifique) ; le qualificatif d'utopique, accolé au socialisme, est donc né d'une intention polémique avant d'être ensuite consacré par l'usage. Les doctrines qu'englobe le socialisme utopique ne sont, pour les adversaires de ces idées, pas plus utopiques que toute autre doctrine tendant vers la réalisation d'une société idéale n'ayant encore jamais existé (y compris les doctrines marxistes qui annoncent, à terme, l'avènement d'une société sans classes). Le socialisme utopique se caractérise par la volonté de mettre en place des communautés idéalesselon des modèles divers, certaines régies par des règlements très contraignants, d'autres plus libertaires ; certaines communistes, d'autre laissant une plus grande part à la propriété individuelle. Le socialisme utopique se caractérise surtout par sa méthode de transformation de la société qui, dans l'ensemble, ne repose pas sur une révolution politique, ni sur une action réformiste impulsée par l'État, mais sur la création, par l'initiative de citoyens, d'une contre-société socialiste au sein même du système capitaliste. C'est la multiplication des communautés socialistes qui doit progressivement remplacer la société capitaliste. Socialisme scientifique : L'expression « socialisme scientifique » est utilisée, à partir du milieu xixe siècle, pour désigner une forme de pensée socialiste fondée sur une analyse à visée scientifique des réalités sociales, historiques et économiques. Elle s'inscrit dans le renouveau de la philosophie matérialiste induite par les nouvelles découvertes scientifiques et techniques. Son objectif final est d'apporter une réponse à la question sociale agitant le xixe siècleeuropéen. Par la force des choses, cette expression est devenue par son usage par les divers cercles socialistes puis communistes un synonyme du terme marxisme. Celui-ci est souvent divisé entre plusieurs concepts forts: le matérialisme historique, la lutte des classes ou théorie de la plus-value, etc. Néanmoins, l'expression s'inscrit dans son siècle. La science moderne est alors inventée et devient à certains égards « la nouvelle religion de l'âge industriel »[1]. La science participe de la culture commune des savants du moment, tout comme elle se retrouve dans les discours philosophiques et politiques. Le socialisme n'y échappe pas. Il peut ainsi être défini comme une pensée sociologique, un savoir sur le social que ses adhérent diffusent dans la société afin de la transformer. Le socialisme scientifique est alors tout autant le socialisme théorisé par Karl Marx et Friedrich Engels ainsi que par ceux se revendiquant de leur filiation, que le socialisme qui mobilise les savoirs de son temps et propose une explication "scientifique" du monde social. Biographie de karl Marx : Karl Heinrich Marx est né en 1818 à Trèves, dans le grand-duché du Bas-Rhin, au sein du royaume de Prusse (aujourd'hui dans le land de Rhénanie-Palatinat). Il est le deuxième d'une famille de huit enfants. Son père, Heinrich Marx (1777-1838), né Herschel Marx Levi Mordechai, était un avocat issu d'une famille de rabbins juifs ashkénazes — le grand-père d'Heinrich, Meier Halevi Marx, était devenu rabbin à Trèves en 1723 et ses fils et petit-fils furent les premiers à recevoir une éducation séculière — et de marchands propriétaires de vignobles dans la vallée de la Moselle. Pour exercer sa profession d'avocat, il se convertit au protestantisme en 1816 ou 1817, et changea son prénom de Herschel en Heinrich[5]. Sa mère, Henriette Pressburg (20 juillet 1788-30 novembre 1863), est issue d'une famille juive hollandaise. Restée attachée à la religion juive, elle ne se convertira au luthéranismequ'en 1825, après la mort de son père, qui était rabbin. Elle est la grand-tante des frères Gerard Philips et Anton Philips (en), fondateurs de la société néerlandaise Philips[6]. Karl Marx est baptisé dans le luthéranisme en 1824 et confirmé à l'église de la Trinité de Trèves en 1834. Bien que son père respecte la tradition juive en donnant à son fils le prénom de son grand-père, Karl Heinrich Mordechai, il n'est pas élevé de façon religieuse et il n'y a aucune preuve que la famille Marx ait pratiqué la religion luthérienne ou juive[7]. Philosophie Hegel : Georg Wilhelm Friedrich Hegel naît à Stuttgart le 27 août 1770 dans une famille protestante. Son père Georg Ludwig Hegel (1733-1799) est fonctionnaire à la Cour des comptes du duc Charles II de Wurtemberg. Sa mère Maria Magdelena Fromm (1741-1783) est issue d'une famille cultivée de juristes et participe à la première formation intellectuelle de son fils avant de mourir prématurément. Sa sœur Christiane enseignera plus tard le français à Stuttgart et sera internée dans un asile psychiatrique. Son jeune frère Ludwig périra en tant que capitaine dans l'armée napoléonienne pendant la campagne de Russie[2]. Wilhelm fait ses études au Gymnasium de sa uploads/Litterature/ biographie-david-ricardo.pdf
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- Publié le Apv 25, 2022
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