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fM. U d'/of OTTAWA mil m II iiiiiliillii'i' i>iiii|>^1iiiiiii|ii!{ii I II III II I iiii 39003003-183525 -T'V.L.'» 1 » ^ > ..^ ' if 028 v^ /W-^ ex-libris René Lacroix-à- l'Henri / y^'^J' % /^n. / ( i /•^j /* ^ Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/e5danslestnbre00bloy LÉON BLOY P Dans les Ténèbres Tenebrœ erant super faciem Abyssi. PARIS MERGVRK DE FRANGE XXVI, RVK DE GONDÉ, XXVI iX DU MÊME AUTEUR LS ntvtLATrcn DU GLOBE Christophe Colomb el sa Béalification future). Préface de J. Barbey d'Aurevilly épuisé,. PROPOS D'trX E7«TBEPREMCR IiE DtMOLITIO!»S (StOckl. LE PAL, pamphlet hebdomadaire des 4 numéros parus, (é/>UM«'». LE DiSEsrÉrÊ, roman. CHBISTOPHE COLOMB DEVAST LES TAURFAn ' èpVÙaé). L* CHETALiÈRE DE LA MOKT 'Marie-Antoinette,. LE SALCT PAR LES JriTS (Crès}. suECR DE SA5G (187û-1871j (Crès) LÉ05 BLOT DEVA5T LIS COCHOXS {épuigé). HISTOIRES DÉ£OBLI0EA!»TEB Crès). LA FEMME PAL"VFE, épisodc contcmporaîn. LE MEÎIDIA5T iHGRAT (Joumal de Léon Bloy). LB FILS DE LOUIS iTi, portrait de Louis XVH, en héliogra'v-ure. FE m'accuse... Pages irrespectueuses pour Emile Zola et quel- ques autres. Curieux portrait de Léon Bloy (Bibliothèque d«s Lettres françaises/. ItÉGÉSE DES LIEUX COM.MUKS. LES DERKIÈKES C0L0X5ES DE L'ÉGLISE (Coppée. — Le R. P. JudaS. — Brunetière. — Hwjtmans. — Bourget. etc.). WiS JOURNAL (Dix-sept mois en Danemark;, suite du Mendiant Ingrat. lîCATi;;; a5s de Captivité a cocho^ssur-mab^e, suite du .Wendtoii; In-rTiei de Mon Journal. Deux portraits de l'auteur. «LLDAiRES ET PORCHERS. Autre portrait (Stock). l'épopée BYZANTINE ET G. SCHLOMBERGSR {épuisé). ! LA RÉSURRECTION DE VILLIERS DE l'iSLE-ADAM (épuisé). ' PAGES CHOISIES (1884-1903;. Encore im portrait. , CELLE QUI PLEURE (Notre-Dame de la Salette), avec gravure. l'in'vendable, suite du Mendiant Ingrat, de Mon Journal et de i Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne . Deux gravures, j LE SANG DU PAUVRE. 1 LE VIEUX DE LA MONTAGNE, suite du Mendiant Ingrat, de Mon Jour- \ nal, de Quatre ans de captivité à Cochons-surMarne et de l'Invendable. Deux gravures. VIE DE MÉLAME, Bergère de la Salette, écrite par elle-même. In- troduction par Léon Bloy. Portrait de Mélanie. L'aME de NAPOLÉON. EXKGÈSE DBS LIEUX COMMUMS (NOUVClle SéFic). SLR LA TOMBE DE HCTSM.vNS (Laquerrière). LE PÈLERIN de l'absolu, suite du Mendiant Ingrat, de Mon Jour- nal, de Quatre ans de captivité à Coehons-sur-Marne, de l'In- : vendable et du Vieux de la Montagne. JEANNE d'abc ET L'aLLKMAGNE (Cfès). au seuil DE l'apocalypse, suite du Pèlerin de l'Absolu. CONSTANTINOPLE ET BYZANCE (Grès) En préparation LA PORTE des humbles, suitc à'Au Seuil de l'Apocalypse (dernier! volume du Journal de Léon Bloy). y-' <?^ DANS LES TÉNÈBRES IL A ^É TIRÉ : Onte exemplaires sur Japon à la forme, numérotés de i à 1 1 ; Sept exemplaires sur Chine, numérotés de la à i8 ; . Soixante-quinze exemplaires sur Hollande, numérotés de ig à g3 JDSTIFJCATION DD Tl^Gg. '. 4,^11 Droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays. LÉON BLOY )ans les Ténèbres Tenebrae erant super faciem Âbyssi. CINQriÈME ÉDITrON PARTS MERCVRE DE FRANCE XXVI, RVE DE CONDÉ, XXVI T9. Il SON AMI TRES CHER L'ABBÉ LÉONCE PETIT CE LIVRE EST DEDlÉ SELON LA VOLONTÉ DE LÉON BLOY PRÉFACE - 1 PREFACE Dans le Bulletin Paroissial de Bourg-la- Reine du mois de décembre 1917 on lit : « Ont été honorés de la Sépulture ecclé- siastique... « ... 6 Novembre, M. Léon Bloy, 71 ans... « Parmi les morts dont nous annonçons les récentes funérailles, qu'on nous permette DA>S LES TENEBKES une mention particulière pour M. Léon Bloy, ! écrivain puissant et original qui laisse un ; I grand nombre d'ouvrages. D'autres parleront de la fougue de sa polémique, des qualités de i son style qui faisaient « l'admiration des let- i très, même de ceux qui comptaient parmi ses ; adversaires ». i « Pour nous, nous parlons du chrétien \ convaincu que nous avons vu tous les jours i à la sainte Table jusqu'au moment où, vaincu | par le mal, il dut se résigner à ne plus quitter sa maison. — Il comptait de nombreux amis, des convertis ; l'un d'eux me disait le lende- \ main des obsèques : « Nous sommes nombreux j ceux qui, grâce à lui, sommes revenus de | loin. » S'il y eut quelque exagération et quel- | i3 que violence dans son lang^age, Dieu lui tien- dra compte de tout le bien qu'il a voulu faire et de celui qu'il a fait. » Cette mention lapidaire de la mort de Léon Bioy me plaît. C'est l'Église qui a parlé par l'humble curé de sa paroisse, et, devant la Mort, en face de rÉternité, quel témoignage peut souhaiter un chrétien , sinon celui-ci : « Dieu lui tiendra compte de tout le bien qu'il a voulu faire et de celui qu'il a fait. » Amis connus et inconnus, c'est pour vous — après Dieu— que ce livre fut écrit. Vous étiez là, entourant le vieil Ecrivain comme un cortège invisible — car il pensait toujours à vous faire du bien — jusqu'au moment où l4 DANS LES TÉNÈBRES la plume lui tomba de la main, le i5 octobre, deux semaines avant sa mort. Mais son esprit ne s'interrompait pas de travailler. Les vastes chapitres qu'il avait rêvés, pour finir, se déroulaient devant lui pendant ses nuits sans sommeil. Après Les nouveaux riches il voulait faire Les nouveaux pau- vres, deux autres chapitres encore, puis une Conclusion. Comme je désirais beaucoup savoir ce que contiendrait cette Conclusion, je le lui de- mandai un jour. Il me répondit: «Je voudrais montrer combien, autrefois, tout ce qui était grand se faisait avec de petits moyens, tandis que ce que font aujourd'hui les hommes est petit, quoique fait avec de grands moyens. » Je crois agir selon le désir de l'auteur en remplaçant par son travail sur l'Aveugle-né de l'Évangile les trois chapitres et la Conclu- sion qu'il ne lui fut pas donné d'écrire. Léon Bloy avait l'intention de faire une sé- rie de ces études bibliques. C'était chose diffi- cile qui demandait la plus grande tranquillité d'esprit, l'absence de soucis en particulier, une vie presque contemplative.il n'a pu nous laisser que des notes. Il est vrai que la subs- tance de sa pensée à l'égard d'une interpré- tation de l'Écriture qui ne relève ni de la mo- rale ni de l'historique, mais du symbolisme pur, est présente dans son œuvre tout entière pour ceux qui savent lire. Mais la clef qui lui ouvrait l'absolu des pa- rôles dÎTÎQes, cette drf pràâeose, qv donc saura s'en fteirir désMmaâs ? Cest sntoot cela qâ. maoB navre, mms. les amis de ^ pensée étenn^e. ] Car il n'avait pas sedlcBeat reçu vu don qu'on poomit appdcr d*intnition snmata- rdle : un d^ôt loi arait été confié. U est presque certain qne chaque vie recèle non puits de ténèfares on de Inoûère, secret entre hd et son Oéat^n*, qn*!! ie sache oa motL. Toate sa TÎe, Léon Bloj a porté le poids de on secret à hû, secret cLljoisBant et terriUe ponr ]a£iifalesse hnnwine. Combien de fois m'a-t-il dit : Je dois tont i cette interrentÎMi dans ma TÎe. Ses jenx aTaJent été dessillés par on évôiement inooî, »7 et le sens de l'Écrilure lui avait été ouvert. LAveugle né, c est lui-même ! Comme dans l'Evangile Jésus lui a ffuéri les yeux avec « de la boue », et c'est lui-même qui. en réponse à nos questions indiscrètes, nous dit : « Je ne s ils qu'une chose, c'est que j'étais aveugle et que, maintenant, je vois. » Que ce livre aille donc à sa destinée ! L'au- t nr y a mis son sceau, celui de la douleur. Notre-Dame de Compassion l'a consacré par les paroles du III* chapitre, entendues par Léon Bloy une certaine nuit, et qu'il a aussitôt inscrites : — « Toi et moi, cher enfant, nous sommes le Peuple de Dieu. Nous sommes dans la 18 DANS LES TENEBRES i Terre promise, et je suis moi-même cette ter.» i de bénédiction, comme je fus autrefois 1; ; i Mer Rouge qu'il fallait passer. Souviens-toi 1 î Mon Fils a dit que ceux qui pleurent sont ' bienheureux, et c'est parce que j'ai pleuré toutes les larmes et subi toutes les agonies • des générations que toutes les générations j m'appelleront bienheureuse. Les merveilles de l'Egypte ne sont rien et les merveilles du désert ne sont rien non plus en comparaison de l'éblouissement que je t'apporte pour l'É- ternité. » Dans une très douce conversation que j'eus avec mon mari, l'une des dernières nuits avant sa mort, il me dit avec un accent extra- PREFACE 19 ordinaire : « Je suis seul à savoir la force que Dieu a mise en moi pour le combat. » Nous qui croyons à la Vie éternelle, croyons aussi que cette force sera utilisée pour la Gloire de Dieu. Jeanne Léon Bloy. Bourg-la-Reine, 3déc. 1917. I LE MÉPRIS LE MEPRIS Oh! le délicieux, l'inappréciable refuge ! Rafraîchissement surnaturel pour un cœur uploads/Litterature/ bloy-l-dans-les-tenebres-1918-pdf 1 .pdf

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