1 HISTOIRES DES QUATRE SAISONS par Enid BLYTON COMME elles sont agréables à lir
1 HISTOIRES DES QUATRE SAISONS par Enid BLYTON COMME elles sont agréables à lire, ces histoires qui conviennent à tous les temps de l'année! Rafraîchissantes en été, réconfortantes en hiver, divertissantes en toute saison! Voici la souris Trottinette et la fée Capucine, voici Friponnet et la bande joyeuse des lutins farceurs, voici Sosot le bien nommé.,. Bref, voici beaucoup d'amusement pour les très jeunes lecteurs en compagnie de l'incomparable Enid Blyton. Ce livre porte le label MINIROSE, c'est-à-dire qu'il intéresse les enfants dès qu'ils savent lire, et qu'il peut aussi bien leur être lu à haute voix. 2 DU MÊME AUTEUR dans la même série dans la Bibliothèque Rose 1. Bonjour les Amis ! 2. Histoire de la lune bleue 3. Histoires de la boite de couleurs 4. Histoires de la cabane à outils 5. Histoires de la maison de poupées 6. Histoires de la pipe en terre 7. Histoires de la ruche à miel 8. Histoires de la veille Horloge 9. Histoires des ciseaux d'argent 10. Histoires des quatre Saisons 11. Histoires des trois loups de mer 12. Histoires du bout du banc 13. Histoires du cheval à bascule 14. Histoires du coffre à jouets 15. Histoires du coin du feu 16. Histoires du fauteuil à bascule 17. Histoires du grenier de grand-mère 18. Histoires du marchand de sable 19. Histoires du sac à malices 20. Histoires du sapin de noël 3 ENID BLYTON HISTOIRES DES QUATRE SAISONS ILLUSTRATIONS DE JEANNE HIVES HACHETTE 162 4 TABLE 1. Titi, le moineau blessé 6 2. La souris et la fée capucine 18 3. Les farces de Friponnet 26 4. Le nid de rouge-gorge 37 5. Le jardin de m. Flouck 49 6. Le vieux crapaud 65 7. Le pigeon blanc 77 8. Astucieux et Sosot 87 9. Pinpin le tailleur 103 10. Les plaisirs de l'hiver 108 5 1 Titi, le moineau blessé Paul et Ninette étaient deux gentils enfants, qui aimaient beaucoup les oiseaux. Ils leur avaient installé un petit abreuvoir dans le jardin, et, tous les matins, ils venaient leur apporter un déjeuner de morceaux de pain coupés menu et de miettes de gâteau. Moineaux, pinsons, merles et rouges-gorges, heureux de ce festin, accouraient à tire-d'aile. 6 « Cui, cui, oui! criaient en guise de remerciements les moineaux. — Tireli, tireli! » chantait le rouge-gorge de Sa voix mélodieuse. Pinsons, chardonnerets et bergeronnettes se joignaient au chœur, tous les oiseaux offraient un concert mélodieux. « Qu'ils sont gentils! » disaient Paul et Ninette en jetant les miettes de croissant qu'ils avaient gardées pour la fin. « Ce sont nos amis. » Les enfants avaient appris à connaître leurs petits convives, mais ils trouvaient que tous les moineaux se ressemblaient, qu'il était vraiment difficile de les distinguer. L'un d'entre eux pourtant était aisément reconnaissable à une plume blanche qui se voyait de loin dans sa queue brune. Ninette l'avait nommé Titi. Un matin, Titi arriva à l'heure du déjeuner avec les autres, mais quand il se posa sur le sol, il ne put se tenir sur ses petites pattes. Il tombait, essayait de se relever et culbutait de nouveau. 7 « Regarde Titi! s'écria Ninette apitoyée. Qu'a-t-il donc? Il ne peut pas7 rester debout. — Il est blessé, répliqua Paul. Je crois que sa patte est cassée. Pauvre petit moineau! » Ninette fit quelques pas en- avant. Les oiseaux continuèrent à picorer, Ils la connaissaient bien et n'avaient pas peur d'elle. « Tu as raison, Paul, dit la petite fille. Il a la patte cassée. Qu'allons-nous faire ? » Le matin même, un méchant chat s'était jeté sur le moineau et l'avait attrapé dans ses griffes. Titi avait réussi à s'enfuir, avec un si violent effort que sa patte avait été cassée. Il était venu comme d'habitude chercher son déjeuner, mais H était trop malade pour avoir faim, et il se demandait ce qui lui arrivait. Enfin, il tomba sur l'herbe et fut incapable de se relever. Ses yeux se 8 fermèrent. Ninette le prit avec douceur et appuya la petite tête brune contre sa joue. « Pauvre petit ! murmura-t-elle. Ne crains rien. Nous allons bien te soigner. » Cependant, elle ne savait trop que faire pour le guérir. Le mieux, pensa-t-elle, était de porter le blessé à sa mère. Les mamans savent tant de choses! Mme Dupuis alla chercher une vieille cage vide, recouvrit le plancher de sable fin et y posa le moineau. « II a eu une grande peur, dit-elle. Dans un moment, il ouvrira les yeux. Oh! Sa patte est cassée. Peut-on la raccommoder? demanda Ninette, les larmes aux yeux. - Je l'espère, dit la maman. Ta tante Marie s'était cassé la jambe, tu te rappelles? Le docteur a remis l'os en place et, en attendant qu'il se soit ressoudé, Il a fixé le membre sur une planchette. A quoi pouvons-nous attacher la petite patte du moineau pour qu'elle reste droite? 9 Une allumette! Une allumette! » s'écria Paul, et il courut en chercher une dans la cuisine. « C'est une excellente idée», approuva Mme Dupuis. Elle prit avec précaution le moineau, dont les yeux étaient toujours fermés, et le posa sur la table. Puis elle redressa sa patte et, avec un brin de soie, l'attacha à l'allumette. Le morceau de bois dépassait un peu, et l'on aurait dit que l'oiseau avait une échasse. 10 « Comme tu as bien réussi! s'écria Ninette, rassurée. Titi guérira et pourra de nouveau marcher, n'est-ce pas? Je l'espère », dit la maman en remettant le moineau dans la cage et en fermant la porte. « Nous le garderons jusqu'à ce qu'il soit tout à fait remis, puis... nous lui rendrons la liberté. » Quand le moineau ouvrit les yeux, il fut surpris de se trouver enfermé dans une cage. Sa patte lui faisait toujours mal, mais elle était soutenue par l'allumette et il pouvait sautiller. Le petit oiseau bondit sur un perchoir et lança quelques cui-cui! Tous les jours, Paul remplissait la mangeoire de graines. Ninette lui apportait des miettes de biscuit, des quartiers de pomme, du mouron. Le moineau appréciait beaucoup ce menu. Les enfants n'oubliaient pas de mettre de l'eau dans l'abreuvoir et dans la baignoire. Les premiers jours, Titi s'était jeté sur les barreaux de sa cage dans l'espoir de 11 s'évader, mais fatigué par cet effort inutile, il cessa bientôt de se débattre. Depuis, il partageait son temps entre son perchoir, sa baignoire et sa mangeoire. Sa blessure se cicatrisa rapidement. Les enfants suivaient avec joie les progrès de sa guérison. « Je crois que nous pourrons rendre la liberté à notre Titi, dit un jour Mme Dupuis. Je suis sûre que sa patte est guérie. — Tu vas enlever l'allumette ? demanda Ninette. — Oui », dit la maman. Elle prit l'oiseau un peu effrayé et, avec beaucoup de soin, coupa le brin de soie. L'allumette tomba. La petite patte était aussi droite et aussi solide qu'avant l'accident. « II est guéri! Il est guéri! criaient les enfants ravis. Tu n'es plus un malheureux petit moineau. Envole-toi! Envole-toi! » Titi ne se le fit pas dire deux fois. Il déploya ses ailes et franchit la fenêtre 12 ouverte. Qu'il était content d'avoir quitté la cage ! Il s'envola dans le jardin. Quand il fut dehors, il lança de si bruyants cui-cui que tous les autres oiseaux accoururent pour voir ce qui se passait. Vous n'auriez pas cru qu'un si petit moineau pouvait rendre service à des enfants, n'est-ce pas? Ce fut pourtant ce qui arriva quelques semaines plus tard. Paul et Ninette avaient des billes en verre auxquelles ils tenaient beaucoup. Elles étaient bleues, rosés et vertes, avec des reflets argentés. Un ami de leur papa les avait apportées du Japon. « Nulle part en France on ne peut en trouver de pareilles, avait-il dit. Prenez-en bien soin. » Un jour, les enfants les emportèrent pour faire une partie dans la clairière d'un petit bois. Soudain, ils virent arriver Marcel, un garçon plus âgé qu'eux, si brusque et si taquin que personne ne l'aimait. Il aperçut les billes et s'arrêta. 13 « Faisons un échange, proposa-t-il. Donnez-les-moi. Vous aurez les miennes à la place. » II tira de sa poche de vilaines boules grises. « Non merci », dit Paul en se dépêchant de rassembler ses billes. Il ne fut pas assez prompt. Marcel en saisit quelques-unes et s'enfuit en riant. Paul et Ninette coururent après lui. « Elles sont à nous! cria Paul. Rends-les, Marcel! 14 — Tu n'auras qu'à les prendre où je vais les mettre », répliqua le méchant Marcel. Que croyez-vous qu'il fit ? Il les jeta dans le creux d'un arbre. Puis il s'en alla en riant. Paul et Ninette coururent à l'arbre. Ils essayèrent de plonger la main dans le creux, mais le trouvèrent beaucoup trop étroit. « Nous ne pourrons pas reprendre nos billes, gémit Ninette. Elles sont tout au fond. Quel méchant garçon ! — Cui, cui ! » cria une petite voix joyeuse près uploads/Litterature/ blyton-enid-histoires-des-quatre-saisons.pdf
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- Publié le Jui 16, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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