Catalogue 2010 Historique 5 Carnets 11 Cahiers de L'Herne 41 Cahiers d’Anthro

Catalogue 2010 Historique 5 Carnets 11 Cahiers de L'Herne 41 Cahiers d’Anthropologie sociale  53 Romans 57 Divers 61 Essais 64 Sommaire Mircea Eliade et Constantin Tacou, 1985 5 Historique L’Herne, maison d’édition fondée au début des années 1960, trouve son origine dans un canular d’étudiants. Dès 1957 en effet, Dominique de Roux et ses amis, écrivains talen­ tueux et anticonformistes, éditent en chambre des textes et des ­ pamphlets écrits, dactylogra­ phiés et lus par un groupe d’amis. Puis les deux premiers Cahiers consacrés à René-Guy Cadou (1961) et à Georges Bernanos (1962) marquent l’avènement de la célèbre collection blanche. Quelques abonnés y souscrivent aussitôt, et, la polémique aidant, de nom­ breux lecteurs. Avec L’Herne est née une académie parallèle, adver­ saire des conventions et des commémorations. Ainsi, les numéros suivants de la collection sont- ils dédiés à des géants de la littérature et de la poésie, tout aussi marginaux, à l’époque, que controversés : Céline, Borges, Pound, Michaux, Burroughs, Ungaretti, Gombrowicz, Massignon, et quelques autres. 6 En 1972, après avoir mis en chantier le numéro 21, consacré à De Gaulle, Dominique de Roux quitte L’Herne pour fonder en Suisse les Cahiers H. Le relais passe alors à Constantin Tacou. Élève macédo-roumain de l’historien Georges Dumézil, et cinéaste à l’Unesco, c’est sous son impulsion que L’Herne se tourne vers l’Est et offre une nouvelle vie à un cercle d’au­ teurs disparus, tels que Mann, Dostoïevski, Kraus, Meyrink , Musil, Jung, Hölderlin, ou Nietzsche. L’éditeur ouvre aussi des portes sur le fantastique – Edgar Poe, Jules Verne ou Jean Ray – sans pour autant négliger ses contemporains, en commençant par Eliade, son compatriote, puis Abellio, Corbin, Ponge et Levinas. Fin 2000, Constantin Tacou voit sortir des presses son dernier Cahier, le numéro 74, consacré à August Strindberg. Son ultime rêve d’éditeur, un Cahier Cioran, paraît en avril 2009. En 2001 après plus de quarante ans de navigation éclectique et inspirée, L’Herne – comme l’hydre du même nom – change une troisième fois de tête. Laurence Tacou reprend alors les rênes de la petite maison, qui déménage de la rue de Verneuil pour s’installer au pied de l’Institut, rue Mazarine. 7 Les grandes monographies critiques continuent à prendre le contre-pied des courants en vogue, en interrogeant les œu­ vres de manière singulière afin de donner une nouvelle perspec­ tive à des auteurs et à des textes occultés, margi­ nalisés, ou tout au contraire excessivement célébrés. Avec les Cahiers, le cap est résolument mis sur les contemporains, et en particulier sur les philosophes qui ont questionné le plus inten­ sément notre époque : Lévi-Strauss, Chomsky, Ricœur, Derrida. Avec la publication du Cahier Steiner, – du Cahier Baudrillard, ou encore du Cahier Chomsky, L’Herne reste fidèle à sa voca­ tion des premiers temps : dynamiter les idées reçues. Plus de quatre mille collaborateurs, écri­ vains, universitaires et traducteurs du monde entier ont à ce jour contribué aux Cahiers, créant ainsi, loin des sentiers battus, une institution sans doute unique en son genre. 8 L’Herne, a publishing house founded at the beginning of the 1960s, has its origin in a students’ prank. As early as 1957, Dominique de Roux emerges as the leader of a team of talented and non-conformist writers who begin to publish privately various texts and pamphlets, all of which are written, typed out and read by a circle of friends. Very soon, the first two “Cahiers”, devoted to René-Guy Cadou (1961) and Georges Bernanos (1962), mark the birth of the celebra­ ted white series. A few enthusiasts immediately subscribe and many other readers, egged on by the ensuing polemics, follow suit. Under the guise of L’Herne, an unofficial academy comes to life and takes up the cudgels against conven­ tions and commemorations. In 1972, after laying down the ground­ work for number 21 of the series, devoted to De Gaulle, Dominique de Roux leaves L’Herne, in order to become the moving spirit behind the History 9 Cahiers H. His work is carried on by Constantin Tacou, a Macedonian-Rumanian film-maker working for Unesco, who is also a pupil of Dumézil. Under his guidance, L’Herne turns Eastwards and offers a new lease on life to a group of authors who had then all but disappeared, such as Mann, Dostoïevsky, Kraus, Meyrink, Musil, Jung, Hölderlin or Nietzsche. Tacou also welcomes fantastic literature – Edgar Poe, Jules Verne or Jean Ray – but by no means neglects his contemporaries, beginning with his own compatriot Eliade, and going on to Abellio, Corbin, Ponge and Levinas. Towards the end of 2000, Constantin Tacou sees his last Cahier emerge from the printing press : this is number 74 which celebrates August Strindberg. His last dream as a publisher, a Cahier Cioran was published in april 2009. In 2001, after forty years of eclectic and inspirational existence, L’Herne – modeling itself on the mythical Hydra of Lerna to which it owes its name – sprouts a new head, as Laurence Tacou picks up the reins of the small publishing house, which leaves rue de Verneuil and reloca­ tes on rue Mazarine, in the immediate vicinity of the Institut de France. 10 Its sizeable critical monographs are still ceaseles­ sly going against the grain of fashionable trends, as they probe into literary works in their own particular way, so as to give a fresh perspective on authors and writings which have been neglected, marginalized or, on the contrary, celebrated to excess. With the Cahiers, a course is set towards contemporary literature and thought, particu­ larly towards those philosophers who have tried to explore our time and age with the utmost intensity : Lévi-Strauss, Chomsky, Ricœur, Derrida. With the publication of the Cahier Steiner of the Cahier Baudrillard, in 2005, or again of the Cahier Chomsky, in 2008, L’Herne remains faithful to its original mission of explo­ ding conventional thought. More than four thousand collaborators, writers, academics and translators from all over the world have so far taken part in the Cahiers, helping to set up, far from the beaten track, an institution which is probably the only one of its kind. Les Carnets se composent de textes rares et précieux, courts et radicaux, inédits ou disparus, de penseurs et écri­ vains majeurs. Ils ouvrent un accès direct aux réflexions aussi bien qu’aux fictions de ces auteurs qui ont formé la pensée et la littérature contemporaines. Les Carnets, a collection of rare, precious texts, short and radical, hitherto unpublished or out of print, from the pen of the most important thinkers and writers of our time. Carnets 11 12 Pierre-Joseph Proudhon De la célébration du dimanche L’Herne Bakounine Catéchisme révolutionnaire L’Herne Pierre-Joseph Proudhon De la pornocratie L’Herne Zygmunt Bauman Identité L’Herne Michael Walzer La soif du gain L’Herne Carnets anticapitalistes carnets carnets carnets carnets carnets 13 Au cours des mois écoulés, nous avons vécu un événement majeur, dont nous n’avons pas encore pris toute la mesure : nous avons connu la première grande crise du capitalisme. Ce système économique qui s’est mis en place après la fin de la convertibilité or du dollar (1971) et surtout après la chute du mur de Berlin (1989), adossé à une idéologie libérale triomphante promue par l’ensemble des élites des démocraties occidentales, connaît sa première remise en question massive. Nul ne sait, à l’heure actuelle, quelles seront les issues de cette situation. Dans ce contexte, L’Herne a décidé d’entamer la publication d’une série de Carnets anti- capitalistes. L’enjeu est de publier des textes ou des ouvrages cultes, indispensables, introuvables ou oubliés, mais aussi de traduire des essais de penseurs contemporains. Anticapitalistes, ces carnets seront néanmoins pluralistes, ouverts à différents courants, allant de l’anarchie à l’écologie, de la théorie de la guérilla urbaine à la réflexion sur le don et le secteur non marchand. Le but est de donner des outils à la réflexion critique, pour se projeter au-delà des difficultés du présent. 14 Historien à l’École de hautes études en sciences sociales et psychanalyste, Aurigemma est l’un des plus éminents spécialistes de la pensée de C. G. Jung. Le lecteur passioné, trouvera dans ces essais légués peu avant sa mort, une ana­ lyse fine et riche des thèmes jungiens. “Qu’est-ce que la conscience ? Toute tentative de dire avec des mots ce qu’est ce saut de niveau n’est rien moins qu’un balbutiement, car comment parvenir à exprimer par des mots, toujours insuffisants et approximatifs, l’expérience qui est la plus surprenante à vivre, l’expérience de la nature psychique de l’Être. [...] Il s’agit d’une évidence d’une clarté extrême, d’une évidence béate entièrement ouverte, qui saisit celui qui la vit dans les profondeurs de son âme à l’instant intemporel où il comprend, où il se rend compte, où il sait qu’il est. Tel est l’éveil.” ISBN 978-2-85197-446-4 SODIS 723316.0 11,50 € Luigi Aurigemma L’éveil de la conscience 15 09-01-16 115667-PAO L : 119.99 - Folio : p39 - H : 174.992 - Couleur : Black - Type : pINT 13:06:30 Cet ouvrage traduit de l’espagnol (Los de Abajo, 1915) est une fantastique épopée en pleine révolution uploads/Litterature/ catalogue-2010 3 .pdf

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