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27 librairie walden manuscrits, autographes et documents Les prix sont nets, indiqués en euros. Conditions de vente conformes aux usages du Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne. librairie W alden Hervé & Eva V alentin 9 rue de la bretonnerie 45000 Orléans p. 06 74 25 29 79 p. 06 81 03 83 49 t. 09 54 22 34 75 contact@librairie-walden.com Tous les livres sont présentés complets et en bon état, sauf mentions contraires. Les mesures sont exprimées en mm. Nos factures tiennent lieu de certificat d'authenticité. Manuscrits, autographes & documents février 2015 catalogue n°27 16285 Jules-Amédée Barbey d'Aurevilly Lettre autographe signée à georges Landry 4 000 € Saint-Sauveur le Vicomte, 3 septembre [1872]. 4 pp. sur 1 f. à en-tête "never more", à l'encre noire et date à l'encre bleue, signées. Très belle lettre à Georges Landry, le futur secrétaire particulier de Barbey. " Je vous écris bien tard, mais le vagabondage auquel je me livre excuse tout. J'ai d'ailleurs prié M. Bloy de vous remercier de vos copies. Elles sont fort bien et je suis très reconnaissant de ce que vous avez fait là pour moi. Quant aux copies du Figaro, puisque vous n'avez pas le loisir de les faire, laissons-les momentanément. Je ne suis pas pressé. Dans tous les cas, mon cher Georges (laissez-moi vous appeler Georges, cela me plaît), je n'aurais point demandé à Villemessant de me prêter sa collection et de vous autoriser à l'emporter ; je ne veux pas le gêner. Les collections, d'ordinaire, ne s'emportent pas. Elles restent au bureau pour les besoins de la rédaction. Vous pouvez compter sur l'exemplaire que vous me demandez de mes Poésies, quand viendra la publication. Je fais mieux, en ce moment, que de faire des poésies, je vis poétiquement. A vous de grand cœur. Jules Barbey d'Aurevilly. (En hâte). Quelques jours plus tôt, Barbey avait effectivement écris à Bloy, en lui demandant instament de porter ses "remerciements à monsieur Landry pour les copies […] - dans tous les cas, il peut compter sur l'exemplaire des poésies qu'il me demande. Je puis dire que je n'aurai jamais de lec- teur aussi enthousiaste que lui". (Lettre à Léon Bloy, in Correpondance, VII, 18). Georges Landry (1848-1924), était un ami de Léon Bloy qui le présenta à Barbey peu avant la guerre de 1870. Landry s'installera avec Bloy rue Rousselet en 1873, afin de se rapprocher de Barbey et d'un autre de ses amis, Charles Hayem, dont il assurait également le secrétariat. Avec Bloy, Landry était chargé de choisir les livres utiles à Barbey pour ses séjours à Valognes. Il lui corrigera également la grande partie de ses articles pour Le Constitutionnel. Il demeurera un des rares proches de Barbey qui ne fût pas écrivain et restera l'un des plus fidèles amis de la rue Rousselet. Bloy habitait au 24, Barbey au 25. Georges Landry, à partir d'avril 1873, occupera l'appartement contigu à celui de Barbey. Correspondance, VII, 21 Naissance d'une amitié, par l'entremise de Léon Bloy la première lettre de Barbey à Landry "Je fais mieux, en ce moment, que de faire des poésies, je vis poétiquement." 14604 [barbey d'aurevilly] Félix Buhot suite des iLLustrations pour Le chevaLier destouches 300 € Paris, Lemerre, Imp. Salmon, 1878. Cinq eaux-fortes (188 x 138), sur vergé, signées dans la planche en marge inférieure. Le Bruit de deux sabots traînant ; Le Soir même ; A cette lueur soudaine ; Je fis ce qu'on appelle un bon marché ; On allume les cierges. L'édition originale du texte avait paru en 1864. Félix Buhot donnera trois série pour l'éditeur Lemerre. Celle-ci, une deuxième pour L'Ensorcelée, puis une autre pour Une vieille maîtresse. Le chevaLier destouches Suite complète des cinq eaux-fortes 15866 Georges Bataille Lettre à ses grand-parents 2 000 € 1 p. sur carte à en-tête du "Sénat" (110 x 10) encre noire. s.d. (juillet 1912 ?). "Chers grands parents […]. Nous serons donc à Riom le soir à 9 h […] Mais ma tante et Marie Louise arriverons seulement deux ou trois jours après nous. En attendant que nous soyons tous reunis nous vous embrassons tout mille et mille fois. Votre petit fils qui vous aime. Georges" Belle missive du jeune garçon, qui habite encore Reims avec ses parents. Il a rejoint son oncle et sa tante, Antoinette et Michel Bataille, à Paris, ainsi que Victor et Marie- Louise, ses deux seuls cousins et cousines. Tous ensemble, ils se retrouveront à Riom- ès-Montagnes, le fief familal des deux familles Tournadre-Bataille [les deux frères ont épousé les deux sœurs, enfants uniques les uns et les autres). Cousins et cousines ont donc les mêmes grands parents paternels et maternels ! Information ô combien capitale pour mesurer l'œuvre à venir de Bataille… Sur papier à en-tête officiel : ici celui du Sénat comme plus tard, sur certains de ses manuscrits des années vingt sur papier en-tête de la Chambre des députés (son cousin Victor sera député du Cantal dès 1919), ou encore sur celui de la Bibliothèque Natio- nale de France, après 1924. 15919 Martial Bataille carte postaLe envoyée du front à son frère georges 1 000 € Carte postale des armées (140 x 90), encre noire. "Sergent Bataille, 166e régiment d'infanterie de Rebeval-Neufchateau, Vosges", 21 septembre 1914. "Mon cher Georges, J'ai reçu ta lettre du 16, mais n'ai aucun réponse ni de papa, ni de Victor… je commence à être inquiet. Ici ma situation est toujours la même : j'attends. J'ai été heureux d'apprendre que cela allait un peu mieux à Riom. Bon espoir et bon courage. Ne me fais pas attendre ta réponse. Embrasse tout le monde pour moi. Ton frère qui t'aime beaucoup. Martial." Martial Bataille, de huit ans son aîné, et été mobilisé dans les premiers jours de la guerre, en août 1914. Rarissime lettre de Georges Bataille, enfant Belle lettre inédite de jeunesse, évoquant son père, resté seul à Reims 15867 Georges Bataille Lettre autographe signée à martiaL bataiLLe 3 000 € 3 pp. 1/2 en 1 f., plié, (224 x 174). Rioms ès Montagnes, ce 13 février [1915] Superbe lettre à Martial Bataille, où les deux frères s'inquiètent de n'avoir pas de nouvelles de leur père et veulent lui faire parvenir courrier et argent. Cette décision va à l'encontre des volontés familiales, notamment celle de la grand-mère paternelle : " Je n'ai toujours rien de papa ; à la poste on m'a assuré que la lettre arriverait certainement. Je n'enverrai pas deux cent francs, mais pour parer à tout lorsque j'aurai une lettre de papa ou si ce silence se prolongeait plus de deux ou trois jours j'enverrai un mandat télegraphique. Il me semble que cela est pour le mieux […] Grand maman m'a dit qu'il etait inutile d'envoyer un mandat par télegraphe. Je lui repondit que tu avais tes raisons pour insister sur ce point et qu'il me semblait que je n'avais pas de raison moi pour ne pas faire ainsi : elle me répondit qu'elle savait bien que je voulais toujours en faire à ma tête et qu'il était inutile de me donner des conseils ! D'ailleurs dès qu'il s'agit d'envoyer de l'argent naissent des ré- flexions toujours aussi interessées et quelquefois même édifiantes. D'ailleurs […] il est certain que j'entends n'en faire qu'à ma tête - pour le mieux il me semble […]". Bataille semble bien décider à tout faire, et décline ses efforts pour cela : "'il avait été impossible d'ecrire via Pontarlier […] et que la lettre après avoir été jusqu'à Montluçon est retournée ici sans délai […] En tous cas je m'en vais écrire à Gene- viève [la femme du cousin de Bataille, Victor] sans plus tarder". Il demande enfin des nouvelles plus précises de son frère : "] 'aimerai mieux savoir comment ca se passe pour toi à Saint Vallier [Drôme] : tu dis que ca va bien mais aucun détail; je me demandes dans quel sens ca va bien. Voilà d'ailleurs plusieurs fois que je te demande des renseignements à ce sujet…". Quant à sa grand-mère, "pour le moment elle est malade : il est a absolument impossible de la contenter : elle se fait un scrupule de demander un service, non pas de m'accabler de reproches quand je n'ai pas deviné ce dont elle avait besoin […]. Ton frère qui t'aime et t'embrasse de tout cœur. Georges." 15868 Georges Bataille Lettre à son grand-père materneL 2 500 € 3 pp. 1/2 en 1 f. (210 x 135). « Paris, ce 9 mai 1919 » Georges Bataille est, depuis la rentrée 1918, élève à l’Ecole des chartes. Il remercie son grand-père de lui avoir envoyé 50 frs. pour le féliciter de sa réussite à l’examen : « (…) J’en suis d’autant plus heureux que je vois que tu as été content de mon succès. Tout cela m’encourage beaucoup et je ferai de mon mieux pour continuer […] Comme maman a du te le dire tout va bien ici dans la famille. Pour moi j’ai repris mes études avec ardeur : uploads/Litterature/ catalogue-27.pdf
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- Publié le Nov 03, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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