Critique d’art Actualité internationale de la littérature critique sur l’art co

Critique d’art Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain Toutes les notes de lecture en ligne | 2012 Georges Didi-Huberman/Invention de l'hystérie : Charcot et l'iconographie photographique de la Salpêtrière Olivier Belon Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/critiquedart/5580 DOI : 10.4000/critiquedart.5580 ISSN : 2265-9404 Éditeur Groupement d'intérêt scientifique (GIS) Archives de la critique d’art Référence électronique Olivier Belon, « Georges Didi-Huberman/Invention de l'hystérie : Charcot et l'iconographie photographique de la Salpêtrière », Critique d’art [En ligne], Toutes les notes de lecture en ligne, mis en ligne le 01 novembre 2013, consulté le 21 septembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/ critiquedart/5580 ; DOI : https://doi.org/10.4000/critiquedart.5580 Ce document a été généré automatiquement le 21 septembre 2020. Archives de la critique d’art Georges Didi-Huberman/Invention de l'hystérie : Charcot et l'iconographie photographique de la Salpêtrière Olivier Belon 1 Macula propose une précieuse réédition du premier livre de Georges Didi-Huberman, agrémentée d’une conférence sur la « sublimation » prononcée en 2011 qui permet à l’auteur de revenir sur son étude de l’Iconographie photographique de la Salpêtrière parue en 1982. A la faveur d’une mise en page plus aérée et de reproductions de meilleure qualité, il est agréable de (re)découvrir comment G. Didi-Huberman circonscrit avec une clairvoyance remarquable le domaine de recherche qu’il n’a depuis cessé d’explorer. La description de protocoles d’observation des crises d’hystérie accompagne un questionnement sur la réception des images produites à cette occasion, dans un contexte expérimentalsoucieux d’objectivité. Dans un aller-retour constant entre l’examen des comptes rendus et une interrogation sur le rôle de l’image, l’auteur débusque le refoulé qui exsude de mises en scènes perverses consciencieusement préparées et provoque une confrontation entre la réalité scientifique et le fantasme, portés tous deux par une invention encore récente pourtant parée de toutes les vertus. Dans un style baroque, il alimente sa fascination pour le caractère pernicieusement magique de la photographie, source du paradoxe de l’évidence spectaculaire des images. A travers notamment ses détours sur les apparitions morbides du punctum ou les migrations magiques de l’aura, la question de la figuration de l’hystérie permet à l’auteur de présenter Charcot comme un créateur aux prises avec les dimensions peu scientifiques de séduction et de désir. La Salpêtrière devient le territoire exemplaire d’une observation pénétrante des pouvoirs de la photographie, où G. Didi-Huberman apprécie la distance qui sépare les saines intentions énoncées par le scientifique et la réalité de la réception de ses images. S’accordant le privilège d’attribuer à Charcot un titre d’artiste, il devient lui-même un historien des images qui, dans les pas d’Aby Georges Didi-Huberman/Invention de l'hystérie : Charcot et l'iconographie pho... Critique d’art , Toutes les notes de lecture en ligne 1 Warburg, réfute l’anesthésie culturelle pour se griser de la terrifiante beauté des images. Georges Didi-Huberman/Invention de l'hystérie : Charcot et l'iconographie pho... Critique d’art , Toutes les notes de lecture en ligne 2 uploads/Litterature/ critiquedart-5580.pdf

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