Sommaire Littérature : n° 1 à 15. Théâtre et poésie : n° 16 à 25. Histoire : n°

Sommaire Littérature : n° 1 à 15. Théâtre et poésie : n° 16 à 25. Histoire : n° 26 à 32. Alchimie, ésotérisme, franc-maçonnerie et occultisme : n° 33 à 37. Gastronomie, sciences et techniques : n° 38 à 41. Curiosa et libertinage : n° 42 à 49. Régionalisme : n° 50. Dessins, gravures et livres modernes illustrés : n° 51 à 53. Lettres et manuscrits : n° 8, 17, 23, 46, 52. Marques de provenance ou envois remarquables : n° 2, 5, 8, 11, 13, 18, 24, 25, 26, 27, 29, 31, 32, 35, 39, 41, 47, 49, 50, 51. Livres aux armes : n° 5 (Ville d’Avignon), 7 (Pavée de Vandeuvre), 24 (Gomez de la Cortina), 32 (Caumartin), 40 (Roujault), 48 (Joffrey). Reliures : n° 17 (Champs), 18 (Thibaron), 21 (Chambolle-Duru). Illustrations : n° 11, 14, 20, 21, 22, 27, 46, 48, 49, 51, 53. 3 Littérature « Les Liaisons dangereuses à Saint-Domingue » 1. [Anonyme]. La Mulâtre comme il y a beaucoup de Blanches. Ouvrage pouvant faire suite au Nègre comme il y a peu de Blancs. Paris, Marchand, an IX-1803. 2 vol. in-12 de 264 pp. [i. e. 254, paginées 11-264] ; 302 pp. 2 gravures sur cuivre (en frontispice de chaque vo- lume). Pleine basane fauve de l’époque, dos long décoré aux petits fers « en étoile » dorés, aux filets, roulette, filets et grecques dorés, pièces de titre et de tomaison en maroquin havane, simple filet d’encadrement à froid sur les plats, filet doré sur les coupes, tranches mouchetées de rouge. 1 400 € Edition originale rare. L’ouvrage fut parfois attribué à Joseph La Vallée, auteur du Nègre comme il y a peu de blancs, roman contre l’esclavage qui connut un vif succès lors de sa parution en 1789. La mulâtresse Mimi est tiraillée entre son amour pour Sylvain, libertin blanc, et les préventions d’alors contre les mariages mixtes. Epistolaire comme Les Liaisons dangereuses de Laclos, La Mulâtre, donne une autre dimension au roman sentimental en dénonçant les préjugés racistes de l’époque. Non répertorié au CCFR Quelques taches et épidermures sur les plats, mors du plat supérieur ouvert sur 2 cm en queue au tome I, mi- nimes taches sur les tranches de tête ; intérieur frais malgré de rares rousseurs et d’infimes mouillures. Exemplaire en bon état d’une édition rare. Exemplaire bâlois du célèbre pasteur zurichois Gwaltherius avec quelques annotations de sa main 2. Aristote ; Jean-Louis Vivès ; Philipp Melanchthon ; Simon Grynaeus ; Coelius Calcagninus. Aristotelis stagiritæ, Philosophorum omnium facile principis, opera quæ quidem extant omnia, latinitate veliam olim, vel nunc recens à viris doctissimis donata, & graecum ad exemplar diligentissime recognita. Accesserunt in singulos libros optimis ex autoribus argumenta, commentarii vice studiosis futura. Item Io. Ludovici Vivis Valentini, de libris Aristotelicis censura, nunc recens & nata [sic] & edita. Ad hæc De Vita Aristotelis, deque genere philosophiæ, ac scriptis eiusdem, commentatio doctissima, per Philippum Melanchthonem. S. n. [Johannes Bebel], Basileæ [Bâle], septembre1538. 2 tomes en 1 volume in folio de [6] ff., 843 pp.; [4] ff., 640 pp., 2 ff. bl. Le tome II a pour titre Operum Aristotelis stagiritae, partim ad graecum exemplar diligentissimé recognitorum, partim nunc primum latinitate donatorum, Tomus secundus. Adiecta est vita Aristotelis, deque genere philosophiæ ac scriptis eiusdem, commentatio doctissima, per Philippum Melanch[thonem]. Unà cum rerum & verborum hisce in libris omnibus memorabilium copiosissimo Indice. Bois gravé aux armes de Bâle flanquées de deux basilics à la p. de t., plus de 60 schémas en bois gravés, nombreuses lettrines historiées et végétales. Reliure de l’époque en pleine peau de truie ivoire estampée à froid sur ais de bois biseautés en coupe, dos à 5 nerfs décoré de filets, simples et doubles sur les nerfs et entre-nerfs, et hachurés en queue et en tête, plats décorés en croix de 4 frises aux motifs d’arabesques, de profils et de pampres, le tout encadré par un double filet. Trace de fermoirs. 2 500 € Une des nombreuses éditions des œuvres d’Aristote, celle-ci donnée par le bâlois d’origine strasbourgeoise Johannes Bebel (VD 16 l’attribue cependant à J. Oporinus). Adams cite un troisième tome de 555 pp., alors que Graesse ne cite que ces deux tomes seuls. Avec au tome I, une adresse au lecteur de Simon Grynæus suivie d’une classification des œuvres d’Aristote, une critique de Jean-Louis Vivès et la table des matières, une épitre au lecteur de Coelo Calcagnini précédant sa traduction du « De Coloribus » ; au tome II, un opuscule de Théophraste sur la Physique, le registre des signatures et le colophon. Les traductions sont, entre autres, de Guillaume Budé, Joanne Argyropilos, Georgius de Trapezunte, Léonardo Arétino, Alexandre Paccino et Bessarion. Les introductions sont signées Ange Politien, Raphaël Volaterra, Théodore Gaza, Nicolas Léonicus, Simon Grinæus… Jean-Louis Vivès (Valence, 1492-Bruges, 1540) théologien, philosophe et pédagogue espagnol, fut l’un des représentants de l’humanisme nordique. Il attaqua l’œuvre d’Aristote et la dévo- tion de ses contemporains pour les écrits du philosophe, et tenta de réconcilier la pensée classique avec l’influence chrétienne. Philipp Melanchthon (Bretten, 1497-Wittenberg 1560), humaniste, théologien et réformateur allemand. De Vita Aristotelis a été rééditée à Bâle en 1548. Simon Grynaeus (Veringen- dorf, 1493-Bâle, 1541), théologien humaniste partisan de la Réforme, fut condisciple et ami de Mélanchthon, enseigna à Wittenberg, à Heidelberg, puis à Bâle dès 1529 où lui fut confiée la chaire de grec et de théologie ; il y fit des conférences sur la Rhétorique d’Aristote. Il propagea la Réforme dans le Würtemberg et fut l’un des rédacteurs de la Première Confession helvétique. Il partageait le point de vue de Zwingli sur l’Eucharistie. Coelio Calcagnini (Ferrare, 1479-id., 1541), humaniste, poète, astro- nome et diplomate italien, fut estimé d’Erasme et de Rabelais. En tant qu’astronome, il est considéré comme un précurseur de Copernic. Sa traduction du traité sur les couleurs d’Aristote eut beaucoup de succès et connut de nombreuses rééditions dès 1544 (Froben, Bâle). Ex-libris ms. à la p. de t. de Rodolphe Gwal- ther daté de Bâle, 19 juin 1539 : « Sum Rodolphi Gualtheri Tigurini / 1539 / 19 Iunij. / BASILEÆ », ●de Claude Chanisius, acquisition datée du 20 janvier 1540 (suite à un échange contre 2 Adages d’Erasme ?) et avec quelques notes de sa main au « De Anima » (I, 467), ●de la Communauté des Hermières, ●de A. L. N. Meunier (peintre ?) daté 1791 et ●d’Antoine Jurgens, prêtre, daté 1934. Rodolphe Gwalther (Zurich, 1519- id., 1586), gendre de Zwingli, dont il diffusa la pensée par ses traductions en latin, fut pasteur à Saint-Pierre de Zurich en 1542, doyen du chapitre en 1546, et successeur de Bullinger comme premier pasteur du Grossmünster en 1575. Entre 1538 et 1541, Gwalther étudia à Bâle, où il acquit sans doute cet exemplaire d’Aristote qu’il a annoté : début de la préface de Théodore Gaza au « De Animalibus » (I, 565 et 566). Gaza en reçut pour tout remerciement le prix de la reliure, que ce pape lui fit rendre (voir infra la note recopiée par Meunier). Aristote, dans le second livre de sa physique, dit que tout ce que fait la nature, elle le fait pour quelque fin, et que cependant elle ne fait rien à dessein, c'est-à-dire, avec préméditation, avec connaissance, avec raison. Gaza soutînt cette thèse contre Pléthon vers 1460. Quelques notes manuscrites de Gwalther se trouvent également à la célèbre traduction de « La Politique » par Léonardo Arétino (II, 128). La communauté des Hermières est une abbaye d’hommes, de l’ordre des Prémon- trés, dans la Brie française, située dans la forêt de Crécy, fondée vers 1160 par un nommé Regnaud, avec Thibaud, comte de Champagne comme bienfaiteur. En 1525, elle fut mise sous le régime des abbés commendataires, et réformée en 1572. Edme Pirot, docteur en Sorbonne, y fut placé comme abbé en 1681 par Louis XIV. L’abbaye fut détruite à la Révolution. A. Meunier a annoté abondamment l’ « Histoire des animaux » en renvoyant à Buffon. Sur un mor- ceau de papier verger se trouve une note de sa main qui reproduit ces lignes de d’Alembert : « Le savant et pauvre Théodore de Gaza ayant dédié au pape Sixte IV sa traduction du livre d’Aristote sur les animaux, en reçut pour tout remerciement le prix de la reliure, que ce pape lui fit rendre./. » (Note I sur l’Eloge de Danjeau in Histoire des membres de l’Académie française… Amsterdam, Moutard, 1787, t. III, p. 502) 5 Des lettrines représentent des scènes d’activité paysanne (chasse, pêche, vendange…), des putti, et 3, probablement plus anciennes, des scènes religieuses (dont lettre Q : « Adam et Eve chassés du Paradis »). VD 16, A 3282 ; Adams, A 1741; Graesse, I, 215. Petites galeries de vers sur les plats, assez nombreuses sur le plat inférieur, usure aux coins avec, au plat infé- rieur, un petit manque de peau et de bois au coin et à la coupe supérieurs, coiffe de tête arasée avec une légère perte de peau, et quelques griffures, la reliure est néanmoins solide et uploads/Litterature/ catalogue-pdf 1 .pdf

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