●GT 1 : Portrait du personnage romanesque du 17ème à nos jours ○LA 1 : La Princ

●GT 1 : Portrait du personnage romanesque du 17ème à nos jours ○LA 1 : La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette p 72 ○LA 2 : Madame Bovary, Flaubert manuel p 77 ○LA 3 : La Jalousie, Robbe Grillet manuel p 79 ○LA 4 : Magnus, Germain (papier) ●OE 1 : Le rapport de Brodeck, Claudel ○LA 5 : Chapitre 1 → Incipit du roman ○LA 6 : Chapitre 7 ○LA 7 : Chapitre 40 → Excipit du roman ●OE 2 : Roberto Zucco , Koltès ○LA 8 : T ableau 1 → “L’évasion” ○LA 9 : T ableau 3 → “Sous la table” ○LA 10 : T ableau 15 → “Zucco au soleil” ●GT 2 : Rire libérateur, rire dénonciateur ○LA 11 : Dom Juan (V, 2), Molière (papier) ○LA 12 : En attendant Godot, Beckett p.184 ○LA 13 : Les règles du savoir-vivre, Lagarce manuel p 188 ●GT 3 : Le poète et sa terre natale ○LA 14 : Heureux qui comme Ulysse, Du Bellay manuel p.272 ○LA 15 : Milly ou la terre natale, Lamartine manuel p.274 ○LA 16 : Joal, Senghor manuel p.278 ●OE 3 : Alcools , Apollinaire ○LA 17 : Zone (v.1 à 24) ○LA 18 : Les colchiques ○LA 19 : Nuit rhénane ●GT 4 : Utopies et Dystopies dans la littérature ○LA 20 : Gargantua, Rabelais p.418 ○LA 21 : Les Aventures de Télémaque, Fénelon (papier) ○LA 22 : Travail p.449 ○LA 23 : W ou le Souvenir d’enfance livre p.219-220 LA 1 : Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves , (1678) (p.72) CONTEXTE : A fréquenté la cour du roi, les salons de Mlle de Scudéry et le duc de La Rochefoucauld. 1662 : La Princesse de Montpensier/ 1678 : La Princesse de Clèves. Roman historique (cour d'Henri II) et d'analyse / Classicisme et à la préciosité. SITUATION : Début du roman (après l'incipit) → effet d'attente 1 Quel portrait la romancière propose-t-elle de son héroïne ? Dans quelle mesure ce portrait exprime-t-il une vision de la société ? AXES : → Les attentes du lecteur sont prolongées → Un personnage idéal → Une vision de la cour ■ Un portrait retardé tournures impersonnelles, indéfinis, statut ou identité maternelle → nommée tardivement « Mlle de Chartres » (l.29). → Insiste sur sa jeunesse, beauté et noblesse / personnage apparaît progressivement. Champ lexical de la vision / portrait physique retardé Canons (=normes) de la beauté classique ↔ ni individualisée / ni singularisée → Pas de portrait physique ou moral détaillé ■Un personnage idéalisé Portrait élogieux : effet de surprise, étonnement → personnage exceptionnel Registre élogieux, laudatif, épidictique (=éloge ou blâme) l.5 à 23 : analepse permettant de revoir l'éducation / omniprésence de la mère Éducation différente des autres mères (l.13) : Amour ≠ sujet tabou Valeurs : honnêteté, vertu, méfiance (hommes / elle-même), raison → idéal moral. ■La cour de Henri II (comparable à la cour contemporaine de l'auteur) Femmes < Hommes : fragilité, infériorité. l.16 : portrait dévalorisant des hommes → femmes victimes des hommes Devoir des femmes : être vertueuse et avoir de « l'éclat » → aimer et être aimées 2 Mariage = seule source de bonheur féminin Champ lexical du regard → cour : lieu d'exposition, dangereux Gloire ou déchéance / hypocrisie, dissimulation CONCLUSION : Mlle de Chartres perçue comme une héroïne Portrait original : influence de la mère / double entrée (roman et cour) Portrait légèrement théâtralisé : mise en scène + attente Lance l’intrigue et pose la question de l’avenir de cette héroïne (vertueuse) à la cour (dangereux). COMPLÉMENT : Les Liaisons dangereuses, Laclos, 1782 Marquise de Merteuil : maîtrise la dissimulation, l’hypocrisie ; manipulatrice, arrogante, orgueilleuse car révoltée contre sa condition Points communs : Évolution dans un milieu dangereux, hypocrite (héroïne consciente) Vision de la société proche : condition de la femme // société hypocrite Différences : Princesse vertueuse ≠ marquise Princesse résiste à la cour ⇒ vertus Marquise ⇒ hypocrisie, mensonges Héroïnes opposées : marquise ⇒ “anti-héroïne” (= contre exemple) 3 LA 2 : Flaubert, Madame Bovary , 1857 (p.77) CONTEXTE : (1821-1880) Après son baccalauréat, il suit des études de droit., qu’il arrête en 1844 pour cause de maladie nerveuse. En 1849, il fait un voyage en Orient et écrit Madame Bovary à son retour, paru en 1857). SITUATION : Emma mariée à Charles → assistent aux Comices agricoles (=réunions), qui récompensent des agriculteurs ⇒ Emma séduite par Rodolphe Quelles sont les fonctions de ce portrait ? AXES : → Portrait réaliste d’une vieille paysanne → Dimension critique du portrait ■ Un portrait réaliste ●Cadre réaliste : Comices (solennelles / milieu rural) 2 milieux sociaux : paysanne (Catherine Leroux) et bourgeois : “habit noir”, “croix d’honneur” (l.16) ●Choix narratifs & progression description : Points de vue variables : début → externe : narrateur ⇔ spectateur ↳ Verbes de perception / modalisateurs ⇒ Vue d’ensemble de la paysanne Mvt description (milieu) : plus détaillée, bas vers haut → gros plan sur ses mains expression du visage plus générale ↳ Omniscient : impression que la paysanne est dévisagée par la foule ●Caractéristiques du personnage : Physique : lexique spécialisé (galoches, béguin = coiffe, potasse = engrais) ⇒ classe sociale ↳ vêtements de travail = paysanne pauvre vieillesse, usure : “se ratatiner” = travail douloureux ; “petite vieille” ; “pomme flétrie” (⇔ rides / fin de vie | rappel du travail ) 4 ⇒ Portrait réaliste, sans embellir , idéaliser ; insiste sur ses défauts (accentués) 5 Moral : Moins précis développé que le physique; paraît calme Comparée aux animaux qu’elle connaît (indifférence + calme) ●Point de vue interne : présentée comme craintive, dans l’incompréhension (questions au discours indirect) ■ Dimension critique du portrait réalisme objectif ●Le personnage de la paysanne devient un symbole : ➢Importance accordée aux mains ○se réduit à son travail ➢Comparaison du visage à une pomme ○Déshumanisation + animalisation “craintif” + l.13 ➢Métonymie “½ siècle de servitude”. ○⇒ aliénation = autre ➢héroïne car devenu un symbole. ○martyre → mains entrouvertes (“humilité”) ○→ rigidité monacale. ●Une satire de la bourgeoisie : ➢Opposition entre paysanne / bourgeois ○position, vêtements, → peur, incompréhension / contentement ○différence des classes sociales ➢Différences de 2 classes sociales ●Spectacle : mise en scène ➢Bourgeois se faisant passer pour de bons patrons. ○Bourgeois hypocrites récompensent plus la docilité que le travail ○→ cruel car humiliation de plus pour la paysanne. ➢Antithèse “½ siècle de servitude” ≠ “bourgeois épanouis” → ironie ➢Portrait clos par “½ siècle de servitude” → hommage à la paysanne. CONCLUSION : ●Portrait réaliste d’une paysanne insiste sur l’usure, la vieillesse, la laideur, mais il permet de grandir le personnage et de rendre hommage à tous les serviteurs exploités. ●Flaubert condamne les bourgeois qui sont à l’origine de cette aliénation. 6 Ouverture : ex : La Rempailleuse, Maupassant LA 3 : Robbe Grillet, La Jalousie , 1957 (p.79) CONTEXTE : Ingénieur agronome, il publie Les Gommes en 1953, et devient conseiller littéraire des Editions de Minuit. Il publie La Jalousie en 1957, qui obtient le prix des critiques. Il a aussi été scénariste pour Alain Resnais ⇒ expérience de cinéma. SITUATION : Roman en 9 parties, nombreuses descriptions, n’est pas chronologique. Il y a 4 personnages : A…, le mari de A…, les voisins Franck et Christiane. Plus tard, narrateur ⇒ Mari de A… (narrateur personnage). Extrait : description de A… mystérieuse. En quoi ce portrait est-il caractéristique du Nouveau Roman ? AXES : → Portrait lacunaire, déroutant. → Narrateur indéterminé intriguant. ■ Portrait lacunaire et déroutant ●Refus des caractéristiques habituelles Évoque une femme par son initiale (A…), avec un portrait physique énigmatique : incomplet, peu d’adjectifs, personnage vu de dos, MAIS / Chevelure (l.8 à 17): “masse noire” (l.8), “ondulée” (l.12), “boucles” (l.17), etc. Main : fine, doigts “effilés”, souple, agile. Refuse les conventions habituelles (=permettent de découvrir, visualiser, imaginer le personnage); portrait moral inexistant ●Le corps ... Position et actions de la femme : “assise”, “penchée en avant”, mouvements du corps et des doigts autonomes, presque mécaniques. Aucune pensée de A… délivrée. Le côté énigmatique de A… est accentué par le fait qu’il soit assimilable à un corps animé et automatique. 7 ■Narrateur mystérieux ●Point de vue narratif : 3ème personne mais n’est pas omniscient (pas de pensées) ⇒ semble interne : présent d’énonciation, passé composé → actions en train de se dérouler (“maintenant”): vision limitée du personnage : que de dos. ●Un observateur minutieux Narrateur : grand sens de l’observation → attentif aux moindres gestes de A… → plusieurs descriptions du même genre ⇒ obsession ? ●Lecteur actif Lecteur obligé d’imaginer : A… en train d’écrire ? Pourquoi tous les regards sont braqués sur elle ? Le titre du livre (La Jalousie) est possiblement un indice, qui s’appliquerait au narrateur et qui expliquerait cette “obsession”; jalousie = lames de bois utilisés dans les fenêtres pour voir sans être vu, celle par laquelle le narrateur observe A… et aussi le sentiment qui naît dans l’auteur. 8 LA 4 : Magnus , Sylvie uploads/Litterature/ documents-lectures-analytiques-bac-2018.pdf

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