Page 1 PARTIE II CONCEPTION DE MEMOIRE CHAPITRE 4 PLAN ET ETAPES DU MEMORE IV.1

Page 1 PARTIE II CONCEPTION DE MEMOIRE CHAPITRE 4 PLAN ET ETAPES DU MEMORE IV.1. Mémoire de master2 Le mémoire de fin d’études de M2 est le travail qui couronne la fin d’une formation universitaire. Ce document réalisé par l’étudiant avant de commencer sa vie professionnelle doit faire preuve de capacité de réflexion, et confirmer toutes les compétences de l’étudiant associées aux formations reçues à l’université. D’autre part le mémoire doit faire le lien entre la théorie et la pratique en partant d’une problématique et en suivant une démarche analytique, démonstrative et proposer des recommandations. VI.2. Objectifs du mémoire de Master 2 Trois objectifs fondamentaux peuvent être exprimés. Le mémoire doit : - répondre à un intérêt personnel. Le sujet doit vous plaire pour le traiter avec enthousiasme et obtenir des résultats de qualité ; - répondre à une exigence académique car le respect des consignes sera le garant de l’obtention du diplôme ; - répondre à un objectif professionnel. Un mémoire de qualité constitue un excellent moyen d’évoluer dans vos organisations. IV.3. Structure du document-plan de rédaction Malgré qu’il n’est pas académiquement judicieux de normaliser un rapport ou un mémoire de fin d’étude, en y imposant des contraintes de formes ou de fond, sa structure est composée principalement et presque dans tous les cas de : a- une page de titre (ou de garde) ; b- un résumé + des mots clés; c- des remerciements ; d- une table des matières ; e- une table de figures et/ou d’illustrations ; f- une introduction ; g- des chapitres pouvant présentés : des généralités, des hypothèses, un développement des résultats et une discussion ; h- une conclusion et des perspectives; i- des annexes ; j- une bibliographie (liste de références lus). IV.3.1. Page titre (page de couverture du document, ou page de garde) La page titre doit contenir l'ensemble des éléments qui permettent d'identifier le document : - titre du contenu (par exemple : « guide de rédaction de rapport ») ; - type du document et contexte des travaux d’écrits (par exemple : « rapport de projet de mastère », « rapport de stage de fin d'étude ») ; - nom de l'auteur ou des auteurs s'il s'agit d'une rédaction collective ; - nom des autres personnes impliquées dans les travaux, au titre d'encadrant ou de conseiller d'étude; dans le cas des mémoires de Master ou de thèses de Doctorat bien spécifier les noms des professeurs encadreurs et ceux des membres de Jury s’ils sont connus avant l’impression de la version finale de la thèse. - date de parution (si le rapport donne lieu à une soutenance orale, c'est cette date qu'il faut indiquer) et versions ; - logo, nom et adresse de l'organisme dont est issu l'auteur (par exemple : Université de Batna 2) ; - on peut aussi faire figurer un schéma, une image ou photo scientifique très représentative du contenu général du document. - noms et logos des organismes partenaires (cas des stages). Page 2 IV.3.2. Résumé Le résumé peut se situer juste après la page titre ou à la 4ème de couverture. Il est destiné à une lecture rapide du contenu pour des lecteurs occupés, moins ou partiellement concernés par le rapport et pour des fins de recherche bibliographique. C’est pour cela qu’il est souvent accompagné de quelques mots clés en relation avec le contenu du rapport. Dans certains cas le résumé est traduit en une ou plusieurs langues pour permettre une lecture élargie. Il doit décrire en peu de mots (parfois le nombre est imposé par l’institution dont dépend l’auteur ou par la maison d’édition quand il s’agit d’une publication externe). De toute manière, et quels qu’en soient les destinataires et les lecteurs, le résumé doit retracer le but du travail et poser la problématique traitée, l’approche choisie pour la résoudre et les résultats obtenus et, enfin la conclusion tirée. IV.3.3. Table des matières Encore appelé « sommaire », elle permet de synthétiser, en début de document, les différents chapitres qui y sont traités. Grâce à elle, le lecteur peut, d'un seul coup d'œil, avoir une image globale du contenu du document et, éventuellement, situer le chapitre qui l'intéresse de façon plus spécifique. Elle doit faire référence à la pagination. IV.3.4. L’introduction L'introduction doit permettre de situer le contexte du mémoire et d'en cerner les limites de l’étude. On doit notamment y trouver la finalité des travaux présentés. Elle montre l’état de l’art du sujet, c.à.d. synthétise les différents travaux antérieurs ayant été faits sur le sujet traité ce qui conduira à la détermination de la problématique et des objectifs de l’étude. Elle permet ainsi au lecteur d'évaluer l'intérêt du texte par rapport à ses attentes et de ses retombées dans les différents domaines à savoir académique, recherche ou industriel. Enfin, il est souhaitable qu'elle procède à une présentation synthétique des différentes parties du rapport en mettant l'accent sur la logique des enchaînements. IV.3.5. Le développement Le développement est normalement la partie la plus volumineuse du rapport puisqu'il s'agit de la présentation des travaux et des résultats produits. Le développement doit être structuré en fonction de l'objectif du travail demandé. Cette partie est composée de chapitres structurés, généralement, comme suit : -Une revue de littérature : qui rapporte les études les plus pertinentes, les plus significatives concernant le sujet. Elle présente les différents concepts qui aident à la compréhension profonde du sujet ainsi que les réflexions critiques concernant les avantages et les inconvénients des différentes théories. - Une partie théorique : l’étudiant est amené à cerner les informations les plus représentatives et les plus significatives. Il doit choisir celles qui lui semblent plus pertinentes pour expliquer son raisonnement. Cette partie doit aider le lecteur à comprendre le sujet et ce que le chercheur veut expliquer dans sa réflexion. -Une partie empirique : Elle correspond au travail réalisé par l’étudiant. C’est la partie méthodologique, dans laquelle l’étudiant présente de manière succincte la méthode qu’il a choisie et qu’il a établie pour vérifier l’hypothèse qu’il a avancée dans son étude. Après avoir expliqué la méthodologie, l’étudiant présente les résultats qu’il a obtenus. Ces derniers sont plus faciles à lire quand ils se présentent sous forme de tableaux ou de graphiques. Ces différentes présentations peuvent en effet être plus explicites par rapport aux longues explications par des textes. - Les tableaux sont utilisés dans le cadre d’une étude comparative. Ils permettent de connaître la valeur exacte d’une variable ; - Les graphes sont utilisés, par exemple, pour suivre l’évolution d’une situation au cours d’une période déterminée, connaître la distribution d’une variable, … etc. Page 3 N.B. : Les différents tableaux et graphes doivent être interprétés. Les résultats obtenus doivent être confrontés à ce qui a été trouvé dans la revue de littérature dans le cadre de la discussion. L’auteur doit donner une explication aux résultats observés. Remarques 1- L'enchaînement des parties doit être fluide (par exemple, utiliser éventuellement de courtes conclusions en fin de section ou chapitre). 2- On est amené à associer numérotation, titre et légende aux tables (p.ex. table 1), figures (par exemple. figure 1), équations (par exemple, équation (1)). IV.3.6. Conclusion La conclusion est considérée comme la partie de l’ouvrage où un bilan final, du travail effectué, est donné. A partir des résultats présentés et discutés, l’auteur doit être capable de porter une évaluation voir, faire un jugement objectif du travail achevé. Elle doit correspondre à une proposition du genre : nous avons pu démontrer que…, nous avons défini que…, etc. Elle fait un bilan des objectifs atteints vis-à-vis des objectifs initiaux. Ainsi, elle doit être mise en regard de l’introduction. Elle peut aussi indiquer des pistes pour un travail à venir (perspectives) ou des explications pour un travail non abouti. N.B. : L’introduction et la conclusion sont des parties essentielles d’un document. En les lisant, le lecteur doit pouvoir se faire une idée précise du contenu développé dans le corps du texte. Il est important d’y apporter le plus grand soin. IV.3.7. Références bibliographiques Les références bibliographiques sont utilisées lorsqu’on reprend les textes, illustrations, données ou conclusions d’un auteur. Ne pas citer ses sources constitue une faute professionnelle. Rappelons que donner du crédit aux travaux d’autrui renforcerait le crédit de son propre travail. L’ensemble des références contenues dans la bibliographie doit suivre un certain nombre de règles comme expliqué au chapitre 3. L’appel aux références peut se faire sous plusieurs formes. On distingue généralement la forme alpha-historique, par exemple (Bon, 2000) et la forme numérique [1]. Les références peuvent être situées en bas de page ou reportées en fin de document sous forme de liste bibliographique. Généralement, pour les publications scientifiques et les rapports techniques, on privilégie la forme alpha-historique et la liste bibliographique. Par contre, pour les ouvrages littéraires ou grand public, on préférera la forme numérique et le report en bas de page. IV.3.8. Annexes Les annexes servent à reporter, en fin de document, des additionnels longs (tableau, base de données techniques, citations particulières, formules et développements mathématiques élaborée, des programmes informatiques uploads/Litterature/ chap4-concep-memo.pdf

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