REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEINGNEMENT SU

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEINGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE DE CONSTANTINE FACULTE DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES DEPARTEMENT DE FRANÇAIS N°-d’ordre : N°-de série : MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MAGISTERE EN LANGUE FRANÇAISE OPTION : SCIENCES DES TEXTES LITTERAIRES Thème : Analyse intratextuelle de Simorgh et Laëzza de Mohammed Dib Sous la direction de : Présenté et soutenu par : Dr. Farida LOGBI. Mlle : Rima BOUHADJAR. Membres du jury : Président : Pr. Nedjma Benachour, Maître de conférences, Université Mentouri, Constantine Rapporteur : Dr. Farida Logbi, Maître de conférences, Université Mentouri, Constantine Examinateur : Pr. Jamel Ali-Khodja, Université Mentouri, Constantine. Année universitaire : 2008- 2009 1 Remerciements Au terme de ce travail, je tiens à exprimer toute ma reconnaissance, ma gratitude et mes remerciements ; A ma famille, notamment mes chers parents qui m’ont imbibée d’amour et d’affection, mes chères sœurs Houda et Mounia, et à Bouabsa Fouzia, ma tante maternelle, ma meilleure amie et compagne de toujours, en souhaitant être à la hauteur de leur espérance. Au professeur Nedjma Benachour, pour son aide, sa compréhension, ses conseils et tout l’intérêt qu’elle m’a accordé. A ma directrice de recherche, le Docteur Farida Logbi, pour son aide, ses encouragements et la force de son caractère : gentillesse, raffinement, patience, disponibilité et rigueur dans le travail. Au professeur Djamel Ali-Khodja, qui m’a fait découvrir à travers ses cours, les merveilles de l’univers dibien, depuis ma deuxième année universitaire. A mon enseignant et maître, Saïd Saïdi, qui m’a permis de découvrir, connaître, aimer et savourer la littérature depuis ma première année universitaire. A tous mes professeurs et enseignants de graduation et de post-graduation. A tous ceux qui m’ont aimée, aidée ou encouragée. 2 Sommaire Introduction………………………………………………………………........01 Première partie Présentation de l’auteur, de toute son œuvre et du corpus 1- Biographie de l’auteur Mohammed Dib……………………………………09 2- Le mouvement générique de l’écriture à travers les œuvres de Mohammed Dib……………………………………………………………..........................12 3- Présentation des deux textes Simorgh et Laëzza…………………………...19 Deuxième partie De quelques repères théoriques I- L’intertextualité……………………………...…………………………….24 1- Origines de l’intertextualité…………………………………...……...…24 2- De la polyphonie et le dialogisme à l’intertextualité…………...…….....28 3- Les différentes approches de l’intertextualité……………………..…….29 4- La typologie de Gérard Genette………………………………………....32 a- La coprésence…………………………………………………………34 b- La dérivation……….……………………………………………...….35 II- De l’intertextualité à l’intratextualité…………………………...............37 1- Définition de l’intratextualité……………………………………….…..37 2- L’intratextualité selon Lucien Dällenbach……………………...............39 3- L’intratextualité selon F. Ricard……………………………………….40 3 Troisième partie Analyse intratextuelle des deux textes Simorgh et Laëzza Premier chapitre Le paratexte et les marqueurs formels de la fragmentation I- A propos du paratexte………………………………………………...….44 1- Définition………………………………………………………….……44 2- Le paratexte et « le contrat de lecture »……………………………….. 45 II- Etude de la couverture……………………………………………………46 1- La première de couverture……………………………………..……….47 a- Les titres ou la titrologie………………………………………...…..48 b- L’absence de l’indication générique…………………………………57 2- La quatrième de couverture……………………………………………...57 3- Le dos de couverture……………………………………………..……...58 III- Les marques explicites de la fragmentation…………………………... 58 1- Les intertitres……………………………………………………….….. 58 2- La page blanche…………………………………………………..……. 64 IV- L’italique comme marqueur de fragmentation et d’hétérogénéité………………………………………………………..............65 1- Morceaux de poésie ou de prose…………………………………..….....65 2- Eléments intertextuels en italique…………………………………….…67 a- Citations prises de textes antérieurs………………………………..….67 b- Des titres d’œuvres en italique………………………………………...68 3- Des noms d’auteurs, d’artistes, de politiciens,…, dans les deux œuvres……………………………………………………………………...69 4- Des éléments interculturels (des emprunts)……………………………..69 V- Autres éléments paratextuels intratextuels……………………………..70 Deuxième chapitre 4 Eclatement, diversité générique et structure des deux textes I- Fragmentation et intergénéricité des deux textes……………………….73 1- Les genres de fragments communs dans Simorgh et Laëzza …………….77 a- Le récit………………………………………………………………...77 1- Le récit de fiction…………………………………………………..78 2- Le récit autobiographique…………………………………………..83 b- Fragments hétérogènes inclassables…………………………………..84 1- Genres communs aux fragments hétérogènes inclassables………...85 2- Genres non communs aux fragments hétérogènes inclassables……96 2- Les genres de fragments non communs aux deux textes Simorgh et Laëzza.........................................................................................................97 II- La forme des deux textes Simorgh et Laëzza …………………………..102 1- Tableau récapitulatif…………………………………………………...102 2- Complexité de la fragmentation, de l’intergénéricité et de l’éclatement dans Simorgh et Laëzza..........................................................................105 a- Complexité de la fragmentation……………………………………105 b- Complexité de l’intergénéricité…………………………………….107 c- Complexité de l’éclatement……………...…………………………108 Troisième chapitre La thématique à l’ombre de l’éclatement formel 1- A propos de la notion du thème…………………………...…………..111 2- La thématique dans Simorgh et Laëzza ….............................................112 3- Quelques thèmes communs aux deux œuvres ……………………...…113 4- Modalités de la thématique dans Simorgh et Laëzza ………………....120 a- Une thématique personnelle………………………………………..121 b- Une thématique d’époque…………………………………….…….122 c- Une thématique éternelle…………………………………….……..122 Quatrième chapitre Eclatement d’une écriture ou écriture d’un éclatement à travers un nouveau genre en question 5 I- L’éclatement et ses différents miroirs…………………………………...126 1- L’éclatement, reflet d’un moi…………………………………………....126 2- L’éclatement, reflet d’un monde et d’une réalité………………………..132 3- L’éclatement, reflet d’une modernité……………………………………138 II- Le genre en question………………………………………………….…141 1- La problématique du genre au XXIème siècle………………..………….141 2- Gérard Genette et Bardadrac..………………………………………….143 3- Simorgh et Laëzza, deux « bardadracs » ou un nouveau genre littéraire……………………………………………………………...….146 Conclusion.........................................................................................................148 Bibliographie……………………………………………………….………..152 Résumé...............................................................................................................159 Résumé en anglais (Summary)....................................................................160 Résumé en arabe……………………………………………………...……...161 Annexes ………………………………………………………………………..162 6 Introduction 7 L’écriture est un immense réseau tressé par des relations compliquées, variées, multiples, voire infinies entre des signes, selon des règles, donnant chaque fois naissance à des idées nouvelles à travers un nombre infini de combinaisons, qui diffèrent d’un écrivain à un autre pour constituer ce qu’on appelle : style, génie, don, talent ou inspiration. C’est aussi la transformation et la transposition d’une réalité physique en des signes qui, combinés à la lisière du beau et de l’imaginaire, offrent une polysémie poly dimensionnelle qui cache toujours un arrière-plan idéologique et/ou esthétique. L’écriture est une exploration des univers langagiers par un effort qui puise toutes ses facultés dans une subjectivité absolue, qui permet un reflet lumineux d’un instant de la vie humaine à travers une instance narrative ou une existence textuelle. Une telle existence serait alors un amalgame harmonieux - quoique parfois hétérogène - mais aussi carrefour ou point d’intersection et d’interaction de plusieurs langages, plusieurs formes, plusieurs sujets (thèmes)…, pour offrir un objet significatif, enrobé d’esthétique et de substances d’art, qui raconte l’histoire humaine, mais aussi un discours autotélique, qui jouit d’une autonomie en tant que discipline complètement indépendante malgré ses relations complexes et indéniables avec tous les domaines de la vie dont elle est partiale et partielle. La littérature/l’écriture est l’une des manifestations spécifiques de l’esprit humain, qui dépasse l’écrivain en tant qu’individu doté d’une vision du monde et d’une personnalité, comme elle dépasse parfois ses ambitions créatrices et innovatrices pour jouer par hasard le rôle de la mémoire individuelle ou collective des peuples. Cependant, la littérature ne sort pas du néant car, influencée, elle subit les secousses de l’Histoire, et les transformations du contexte sociologique, politique, économique, idéologique, …mais aussi littéraire. En effet, un texte littéraire peut être influencé par d’autres textes antérieurs. Un écrivain peut être influencé par d’autres écrivains, ce qui distingue fort bien la littérature dont les influences constituent l’un des 8 mécanismes fondateurs et parfois même inévitables, donnant naissance à l’intertextualité, et l’ interculturalité : « L’œuvre d’art n’est pas créée à partir de la seule vision de l’artiste, mais aussi à partir d’autres œuvres : cette affirmation célèbre de Malraux a pu permettre de définir l’intertextualité. Et cette intertextualité, quand elle mêle plusieurs langues et plusieurs cultures, est le domaine même du comparatiste ».1 Le dictionnaire du littéraire (Quadrige, 2004) définit l’influence de manière générale comme : « (…) l’action à distance d’une composante de la vie littéraire sur une autre. Elle fait donc partie de la communication littéraire, dont elle constitue une des formes d’interaction. De manière interne, elle renvoie aux catégories de l’intertextualité ; de manière externe, à celles de contacts et d’échanges ; elle forme un socle théorique sur lequel s’appuie la théorie de la littérature comparée ».2 Les fondateurs de la littérature comparée, Paul Van Thieghem et ses successeurs, mettent l’accent sur plusieurs types d’influence : « l’influence de la personne morale d’un écrivain, l’influence technique des genres ou des formes d’art, de la matière ou des sujets, des idées, ou enfin des cadres et des milieux où il a vécu ».3 Ils proposent des influences la définition suivante : 1 - Pierre Brunel, Claude Pichois, A. M. Rousseau, Qu’est-ce que la littérature comparée ?, Paris, Ed. Armand Colin, p.108 2 - Paul Aron, Dennis Saint-Jacques, Alain Viala, Le Dictionnaire du littéraire, Paris, Quadrige, 2004, p. 304 3 - Ibidem 9 « Les influences proprement dites peuvent être définies comme le mécanisme subtil et mystérieux par lequel une œuvre contribue à en faire naître une autre. »1 Cependant, l’influence peut être interne, c'est-à-dire qu’un écrivain peut être influencé par l’une ou toutes ses œuvres antérieures, ce qui produit un effet de reproduction et de reprise de quelques ou de tous les éléments constitutifs de ses textes qui deviennent alors des traits récurrents et distinctifs de son œuvre, c’est l’auto influence, l’auto référence, ou l’intratextualité. Donc l’influence relève du domaine de la littérature comparée, plus précisément des différentes formes de l’intertextualité parmi lesquelles l’intratextualité consiste en une auto référence ou auto influence d’un auteur, c’est-à-dire l’influence des œuvres d’un auteur par d’autres œuvres antérieures de ce même auteur. Le phénomène de l’intratextualité marque fortement l’œuvre ou la production littéraire de Mohammed Dib, notamment les deux dernières œuvres Simorgh et Laëzza qui constitueront le uploads/Litterature/ intertextualite-magistere.pdf

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