Chimie générale 8e édition Françoise Rouquérol Professeur émérite de l’universi

Chimie générale 8e édition Françoise Rouquérol Professeur émérite de l’université d’Aix-Marseille Gilberte Chambaud Professeur émérite de l’université de Marne-la-Vallée Roland Lissillour Professeur honoraire de l’université Rennes 1 Abdou Boucekkine Professeur émérite de l’université Rennes 1 Avec la collaboration de Renaud Bouchet Professeur à l’INPG de Grenoble Florence Boulc’h Maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille Virginie Hornebecq Maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille Les cours de Paul Arnaud Illustration de couverture : © science photo-Fotolia.com. Illustration d’ouverture de chapitres : Structure de la stilbite, solide poreux découvert dès le XVIIIe siècle. Les performances de certains solides poreux sont exploitées pour l’absorption ou la séparation des gaz, ou encore la catalyse : domaine de l’énergie et du développement durable. © Gérard Férey, 2006. © Dunod, 1988, 1991, 1993, 1998, 2001, 2007, 2013, 2016 5 rue Laromiguière, 75005 Paris www.dunod.com ISBN 978-2-10-074367-4 © Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit. Avant-propos de Paul Arnaud Le livre, mode d’emploi Il y a plusieurs façons d’utiliser l’outil qu’est un livre d’enseignement. Peut-être allez-vous le lire méthodiquement, pour apprendre une partie, ou la totalité, de ce qu’il contient. Mais peut-être aussi y chercherez-vous seulement une aide occa- sionnelle sur des points particuliers, par exemple en complément d’un enseignement oral. Enfin, il vous arrivera certainement d’y rechercher un renseignement ponctuel sur un point précis. CONSEILS À CEUX QUI VOUDRONT APPRENDRE Qu’il s’agisse de l’ensemble du livre ou de quelques chapitres, la principale erreur à éviter est de commencer la lecture par la première ligne qui se présente et de la poursuivre méthodiquement jusqu’à la dernière, en ne prêtant attention qu’à ce que l’on est en train de lire (comme on regarderait défiler un paysage par la fenêtre d’un train). Ce livre ouvre un grand nombre de sujets. Il présente beaucoup de faits, de notions, de lois… Vous ne pourrez acquérir cet ensemble de connaissances, les faire vôtres et les fixer dans votre mémoire, que si vous faites l’effort indispensable de les organiser, de les structurer, de les relier les unes aux autres. Il ne faut pas vous contenter d’accumuler des connaissances fragmentaires dans des tiroirs indépendants. Le texte que vous trouverez un peu plus loin (Introduction à la chimie) indique l’objectif final qui est visé, la progression qui sera utilisée pour y parvenir, et les étapes qui la jalonneront. Vous pourrez donc savoir dès le départ où vous aboutirez et par quel chemin il vous est proposé d’y aller. Les textes qui introduisent les chapitres vous aide- ront aussi à vous orienter. J’espère que vous sentirez effectivement, au long des chapitres, la présence d’un fil conducteur et l’existence de tout un tissu de relations entre les sujets traités. Mais il dépend beaucoup de vous, et de votre façon de travailler avec ce livre, que vous arriviez à construire pour votre propre compte des connaissances solides, parce que bien organi- sées, et à leur donner du sens. Personne ne peut le faire à votre place. IV Chimie générale Comment faire ? Quand on projette de visiter un pays inconnu, on se procure un guide et on commence par repérer les régions et leurs caractères particuliers, l’emplacement des villes impor- tantes, les grandes lignes de communication, à l’intérieur du pays et avec les pays voisins. Ensuite seulement, on entreprend une lecture plus méthodique, pour se docu- menter en détail. Commencez par faire de même. Après avoir lu la présentation générale du contenu, examinez attentivement la table des matières, puis prenez le temps de feuilleter le livre. Repérez les parties qui le composent, leur importance relative ; lisez quelques passages. À ce stade, ne cherchez pas nécessairement à comprendre mais seulement à vous orienter, à vous familiariser avec le décor, à établir déjà un début de relation personnelle avec l’outil que vous avez en mains, et son contenu. Attachez-vous à voir l’organisation et les structures, plutôt que des faits particuliers. Le même type d’approche globale sera à renouveler ensuite, pour chaque chapitre abordé. Jetez d’abord un coup d’œil général. Efforcez-vous de le situer par rapport à l’ensemble ; le texte introductif vous y aidera, ne manquez pas de le lire. Repérez aussi les principaux sous-titres, les mots nouveaux écrits en caractères gras1. Enfin, vérifiez, en vous reportant aux indications fournies au début de chaque chapitre, que vous possédez bien les connaissances préalables nécessaires. Sinon, vous risquez d’avoir l’impression, démoralisante, de ne pas comprendre. Si besoin en est, faites les retours en arrière qui s’imposeraient. Voilà pour la préparation au travail. Comment, ensuite, travailler dans un livre ? Efforcez-vous de rester en permanence en éveil et actif(ve), et de ne pas recevoir passivement les informations. La démarche essentielle est double : chercher les rela- tions qui peuvent exister entre les informations qu’on apprend et celles qu’on connaît déjà (comme on ajoute des mailles à ce qui a déjà été tricoté). Utilisez effectivement les renvois qui sont insérés dans le texte. Ce n’est pas une perte de temps de s’y reporter, même si on pense savoir ce dont il s’agit. Prenez des notes, car ce n’est pas seulement au cours qu’on doit en prendre. Faites vous-même, des résumés. Le meilleur aide-mémoire est celui que vous fabriquez vous- même, pour vous-même. Annotez votre livre : soulignez, encadrez, portez en marge des remarques ou des renvois. Un livre est un outil de travail personnel ; n’ayez pas peur de le marquer de votre empreinte personnelle. Très utile aussi est la fabrication de fiches, pour regrouper sur un même sujet des infor- mations disséminées, avec des renvois entre les fiches concernant des sujets corrélés. Cette pratique est particulièrement recommandable si vous avez plusieurs sources d’information (cours oral, autres livres). Si vous ne comprenez pas, ne dites pas trop vite « je verrai plus tard ». Lisez d’abord un ou deux paragraphes de plus ; ils contiennent peut-être l’explication qui vous manquait. Si ce n’est pas le cas, recommencez attentivement et patiemment votre 1. Les mots écrits en caractère gras seront repris dans l’index et renverront au chapitre où ils ont été définis. Avant-propos de Paul Arnaud V © Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit. lecture, plusieurs fois si nécessaire, à partir du dernier paragraphe que vous pensez avoir bien compris. La compréhension dépend parfois d’un seul mot, auquel on n’a pas d’abord prêté attention. S’il y a des renvois à d’autres parties du texte, ne manquez pas de vous y reporter. Enfin, si la difficulté persiste, faites une marque dans la marge pour y revenir plus tard, après avoir éventuellement cherché ou demandé des explications complémentaires. Ne faites jamais une impasse définitive. Questions dans le texte Elles visent à vous rendre, ou vous garder, actif(ve), et font partie intégrante du texte. Y répondre, ou au moins essayer d’y répondre, n’est donc pas facultatif. Ne les sautez pas ; il arrivera qu’elles contiennent, ou vous fassent découvrir, une information néces- saire pour la suite. Mots clés Leur liste, à la fin de chaque chapitre, est celle des principales notions ou définitions qui ont été présentées. Il vous sera utile de vous demander, à propos de chacun d’eux, si vous voyez très clairement ce dont il s’agit et si vous seriez capable de formuler (par écrit) une phrase simple, claire, précise (et exacte !) sur le sujet. Ces mots clés devront être présents dans le résumé que vous ferez pour votre usage personnel. Savoirs et savoir-faire Les objectifs que vous devrez réellement atteindre dépendent de la situation dans laquelle vous vous trouvez (par exemple : passer tel examen, ou tel concours). Vous devrez vous informer à ce propos auprès de vos enseignants, ou en prenant connaissance des épreuves de sessions antérieures. Les objectifs indiqués ici définissent de façon assez générale les capacités minimales que l’on devrait atteindre à ce niveau d’étude de la chimie. Ils vous permettront de savoir à quoi, et sous quelle forme, peuvent servir les connaissances acquises. Exercices en fin de chapitre Ils vous donneront la possibilité de vérifier, d’appliquer ou d’approfondir vos connais- sances à propos des principales notions du chapitre, et plus particulièrement celles qui sont nécessaires pour la suite de la progression. Ne négligez pas cette occasion de vous auto-évaluer et de mieux assurer ce que vous aurez appris. Qu’il s’agisse des questions ou des exercices, ne vous reportez pas trop vite aux réponses fournies. Cherchez, réfléchissez, et ne donnez pas votre langue au chat trop rapidement. Cette activité de réflexion est une des formes de travail les plus efficaces. Même si vous ne trouvez pas, il est important d’avoir (réellement) cherché. Enfin, prenez l’habitude d’évaluer la vraisemblance des résultats numériques auxquels vous parvenez ; leur ordre de grandeur est-il raisonnable ? VI Chimie générale CONSEILS À CEUX QUI CHERCHERONT UN RENSEIGNEMENT Le premier problème est de trouver le renseignement cherché. La table des matières peut vous y aider, s’il s’agit d’un sujet suffisamment vaste pour y être mentionné expli- citement. L’index alphabétique permet une recherche beaucoup plus fine ; en principe, tous les points abordés, même brièvement, y figurent. Le second problème est de comprendre uploads/Litterature/ chimie-generale-8-edition.pdf

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