S.K. QUINN L’ART DU PLAISIR – 1 Sous son emprise Traduit de l’anglais (États-Un

S.K. QUINN L’ART DU PLAISIR – 1 Sous son emprise Traduit de l’anglais (États-Unis) par Célia Chazel Quinn S.K. Sous son emprise L’art du plaisir – 1 Collection : Passion intense Maison d’édition : J’ai lu Traduit de l’anglais (États-Unis) par Célia Chazel © Su Quinn, 2012 Pour la traduction française © Éditions J’ai lu, 2016 Dépôt légal : mars 2016. ISBN numérique : 9782290082263 ISBN du pdf web : 9782290082270 Le livre a été imprimé sous les références : ISBN : 9782290083529 Composition numérique réalisée par Facompo Présentation de l’éditeur : Sophia ne peut croire à sa chance : parmi des milliers de candidats, elle a été choisie pour intégrer l’Ivy Drama College, la prestigieuse université fondée par l’un des comédiens les plus réputés de Londres. Directeur mais également professeur en art dramatique, Marc Blackwell est connu pour sa sévérité et son amour de la discipline. D’ailleurs, Sophia ne devra-t-elle pas se plier aux moindres exigences de cet homme sombre et charismatique ? Une chose est sûre : le baiser passionné qu’ils vont échanger marquera le début d’une liaison défendue entre l’élève et son fascinant professeur… Biographie de l’auteur : Auteur de romance de renommée internationale, S.K. Quinn apparaît en tête de liste des classements de best-sellers. Sa série à succès L’art du plaisir dépeint une relation tumultueuse au sein d’une prestigieuse université anglaise. Couverture : Marine Gérard d’après © Ebru Sidar / Trevillion Images © Su Quinn, 2012 Pour la traduction française © Éditions J’ai lu, 2016 Sommaire Titre Copyright Biographie de l’auteur Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21 Chapitre 22 Chapitre 23 Chapitre 24 Chapitre 25 Chapitre 26 Chapitre 27 Chapitre 28 Chapitre 29 Chapitre 30 Chapitre 31 Chapitre 32 Chapitre 33 Chapitre 34 Chapitre 35 Chapitre 36 Chapitre 37 Chapitre 38 Chapitre 39 Chapitre 40 Chapitre 41 Chapitre 42 Chapitre 43 Chapitre 44 Chapitre 45 Chapitre 46 Chapitre 47 Chapitre 48 Chapitre 49 Chapitre 50 Chapitre 51 Chapitre 52 Chapitre 53 Chapitre 54 Chapitre 55 Chapitre 56 Chapitre 57 Chapitre 58 Chapitre 59 Chapitre 60 Chapitre 61 Chapitre 62 Chapitre 63 Chapitre 64 Chapitre 65 Chapitre 66 Chapitre 67 Chapitre 68 Chapitre 69 Chapitre 70 Chapitre 71 Chapitre 72 Chapitre 73 Chapitre 74 Chapitre 75 Chapitre 1 Lierre : plante grimpante à feuilles persistantes et à baies noires, capable tout à la fois d’endommager des édifices et de les protéger des ravages du temps. Nous avons le plaisir de vous annoncer que votre candidature a été retenue… Je regarde la lettre et je n’en crois pas mes yeux. Les mots Ivy1 Drama College scintillent en lettres d’or au sommet de la page. … en première année d’arts dramatiques à l’Ivy Drama College, à Londres. La tasse de thé tremble dans ma main, et je sens un grand sourire stupide apparaître sur mon visage. Je n’arrive pas à y croire. C’est impossible. Des centaines de jeunes acteurs ont passé l’audition cette année. Je n’imaginais pas une seconde que ma candidature serait acceptée. Je contemple de nouveau la lettre, comme pour m’assurer qu’elle est bien réelle, et je repense au jour où j’ai passé l’audition. Il faisait particulièrement chaud ce matin-là, et le métro londonien grouillait de monde. Des bouteilles d’eau et des canettes de bière et de soda jonchaient le sol des galeries. J’avais été une seule fois à Londres, auparavant, pour aider ma meilleure amie à choisir une paire de chaussures pour un mariage. Ce jour-là, nous ne nous étions guère aventurées au-delà d’Oxford Street. Je n’avais jusqu’alors jamais expérimenté l’atmosphère agressive et surchauffée d’une heure de pointe en été, et je me sentais comme une poupée de chiffon ballottée dans tous les sens. Je m’étais perdue en cherchant les locaux de l’université, et quand j’avais tenté de demander mon chemin à des passants, la plupart d’entre eux ne s’étaient même pas arrêtés. Au bout du compte, un homme âgé avec une barbe blanche et un fort accent cockney m’avait proposé de me servir de guide. Nous nous étions éloignés de l’avenue principale, et au bout de quelques petites rues bordées de charmantes façades, nous avions débouché sur un parc. Je m’étais alors trouvée face à plusieurs hectares de pelouse clôturée et arborée. Au centre du parc s’élevaient plusieurs édifices de brique rouge recouverts de lierre vert et argent. — J’adore le lierre, avais-je dit à mon guide. C’est une de mes plantes préférées. — Profitez-en pendant qu’il est encore là, avait répondu l’homme. Ces bâtiments historiques ont été rachetés par un acteur hollywoodien. Je parie ma chemise qu’il va se hâter de démolir tout ça pour édifier des blocs de verre et de ciment. — V ous voulez parler de Marc Blackwell ? Mon guide avait hoché la tête. — Je n’ai quasiment entendu parler de lui qu’en mal. C’est une personnalité extraordinairement arrogante, visiblement. Un être d’une grande froideur. — J’ai aussi eu vent de ces rumeurs. Mais même si elles sont vraies, je suppose qu’il a toutes les raisons de se croire supérieur. Il n’a que quelques années de plus que moi, et il a déjà gagné deux Oscars et fondé une université ! Le vieil homme m’avait alors regardée d’un air perplexe. Peut-être s’était-il demandé ce qu’une jeune fille vêtue d’un jean et d’un tee-shirt élimé était venue faire ici. — J’ai postulé pour entrer à l’Ivy Drama College, avais-je alors expliqué. Mais je ne serai jamais acceptée. Je n’ai pas la moindre chance. Je viens seulement parce que mon professeur principal m’a dit que l’audition serait une expérience intéressante. Et je suis ravie de visiter cet endroit ! Les bâtiments sont magnifiques, et il y a tant d’arbres… On pourrait se perdre dans cette forêt. Je me souviens à quel point les édifices de brique recouverts de lierre paraissaient se serrer les uns contre les autres, comme pour se protéger du froid. Ils ressemblaient à des enfants perdus au milieu d’un bois. — Eh bien, bonne chance, alors, m’avait répondu l’homme avant de me quitter. J’étais restée un moment plantée là, immobile, à contempler l’université avec émerveillement. Les bâtiments étaient ornés de tourelles, de balcons et de fenêtres en ogives, comme s’ils sortaient tout droit d’un conte de fées. On aurait dit un château de princesse… et pourtant, les arbres m’avaient davantage plu encore. Un peu de nature sauvage au beau milieu de Londres. Après un long moment, j’avais franchi le grand portail de fer forgé pour m’avancer sur l’allée pavée. Je me sentais minuscule et insignifiante au milieu d’un décor si grandiose, mais je n’étais pas vraiment nerveuse. Après tout, je n’avais rien à perdre, et de l’expérience à gagner. Je n’imaginais pas que je rencontrerais Marc Blackwell en personne lors de mon audition. 1. Ivy signifie « lierre » en anglais. (N.d.T.) Chapitre 2 À travers un dédale d’allées, d’arches voûtées et de corridors, je finis au bout du compte par trouver la salle d’audition. Quand je pénétrai dans la pièce, je vis deux personnes assises derrière un long bureau. Je reconnus la femme à gauche. C’était Denise Crompton, une actrice réputée pour ses rôles dans des comédies musicales. Elle me sourit, une lueur pétillante dans les yeux. Lorsque je vis qui était l’homme assis à sa gauche, je faillis en tomber à la renverse. Là, devant moi, à portée de main, se tenait Marc Blackwell. Je l’avais vu dans de nombreux films, bien sûr. Mais c’était la première fois que je rencontrais une personnalité aussi célèbre. Ses cheveux châtain foncé semblaient plus doux et plus lisses que dans mes souvenirs, mais sous ses sourcils bruns ses yeux bleus brillaient d’une lueur aussi intense qu’au cinéma. Il portait un tee- shirt noir, et je me souviens de l’avoir trouvé étonnamment mince. J’avais lu quelque part qu’il jouait un toxicomane dans un film en préparation, et je supposai qu’il avait volontairement perdu du poids. Ses joues, naturellement anguleuses, étaient un peu creusées, et on discernait une ombre grise sous ses yeux. Sa peau était très blanche. Il était extraordinairement séduisant – de cette manière froide et un peu hautaine qui lui avait attiré la faveur de grands cinéastes indépendants. Sa minceur d’alors accentuait son élégance et le faisait paraître quelque peu… dangereux. Malgré la chaleur, son tee-shirt moulait parfaitement son torse aux muscles déliés. Je restai plantée là comme une idiote, le regard fixé sur lui. En chair et en os, il était tout simplement fascinant. Je ne pus m’empêcher de regarder ses lèvres – il semblait légèrement amusé. La dureté de ses yeux bleus me signifiait cependant qu’il n’était pas là pour perdre son temps et que, pour l’instant, je ne l’avais guère impressionné. Denise me sourit à nouveau, mais le visage de Marc demeura sérieux. Les futilités ne l’intéressaient pas. — V oici Denise Crompton, dit-il en désignant l’actrice d’un geste. Sa uploads/Litterature/ l-art-du-plaisir-tome-1-sous-son-emprise-s-k-quinn.pdf

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