Julien DAIGLE Philippe DEWEY Groupe 0002 Présentation d’une œuvre artistique cé

Julien DAIGLE Philippe DEWEY Groupe 0002 Présentation d’une œuvre artistique célèbre 45. Pesée du cœur du Livre des morts de Hounéfer (Hunefer) (Égypte) T ravail présenté à madame Josée MARCHAND À la découverte des civilisations anciennes disparues 332-101-SF Département de Civilisations anciennes, Économique et Géographie Programme de sciences humaines Cégep de Sainte-Foy 1 25 février 2015 A. Identification -Numéro et nom de l’œuvre selon la banque d’image : 45. Pesée du cœur du Livre des morts de Hounefer (Hunefer) -T ype d’artéfact : Peinture sur papyrus -Œuvre à laquelle il se rattache : Le livre des morts de Hounefer -Civilisation; auteur et/ou commanditaire : Civilisation égyptienne; commandité par Hounefer -Datation : 19e dynastie, autour de -1275 avant J-C -Provenance : Égypte, Memphis1, T ombe de Hounefer -Localisation sur le site ou la structure : Dans une statuette d’Osiris en bois à l’origine -Lieu de conservation: Royaume-Unis, Londres, British museum -Matériaux originaux : Peint sur papyrus avec peinture faite de minéraux et de plantes -Dimensions réelles : 44,500 cm de long par 30,700 cm de large -Fonctions : commémorative, cultuelle, décorative, funéraire, politique, utilitaire ou votive? : Cultuelle et funéraire -Évènement politique ou récit mythologique auquel il se rattache : La pesée du cœur d’un mort pour décider de son futur B. Description, identification et significations des composantes 1. Description Parcourant le haut du segment de l’artefact à l’étude, il y a une série d’hiéroglyphes écrit en encre noir sur ce qui semble être du papyrus. Ces hiéroglyphes sont positionnées les uns sur les autres et son séparées par des lignes noir positionnées à la verticale. 1 La location où Hounefer fut enterré est inconnue, mais le British Museum suppose qu’il le fut à Memphis 2 En dessous de ces hiéroglyphes, il y a une série de personnages. Le premier personnage semble être de sexe masculin, aux cheveux noir, la peau de teint foncé. Son corps, sa tête et ses pieds sont tournés vers la droite. Son bras droit est positionné le long de son corps, tandis que, de son bras gauche, il tient la main droite d’un autre personnage. Il porte une tunique blanche et il ne porte pas de chaussures. Le deuxième personnage, celui dont la main droite tient la main gauche du premier personnage, semble être de sexe masculin. Il a une tête de chacal de couleur noir. Le reste de son corps est un corps d’homme avec la peau de teint foncé. Son corps, sa tête et ses pieds sont tournés vers la droite. Il porte une sorte de tunique dont le haut, de couleur noir avec une mince bande doré dans le haut, ne recouvre que son abdomen et son torse, laissant ses épaules à découvert. Le bas de sa tunique est un pagne de couleur beige avec une section triangulaire blanc situé dans le bas droit de la tunique. Le pagne recouvre les cuisses du personnage, laissant le reste de ses jambes ainsi que ses pieds à découverts. Sur chacun de ses bras il y a des anneaux noir ou bleu marin très foncé située juste en-dessous de ses épaules, ainsi qu’un bracelet noir ou bleu marin très foncé autour de chacun de ses poignets. Sa main droite tient la main du premier personnage alors que dans sa main gauche il tient ce qui ressemble à une croix mais dont la branche du haut est une forme ovoïde. Par la suite, il y a une balance de couleurs noir et doré. À chaque extrémité de la balance pendent un plateau, suspendu au bout de deux cordes blanches. Dans le premier plateau se trouve un petit objet rond de couleur rouge, alors que dans le deuxième plateau se trouve un petit objet blanc. Sous la branche de droite on retrouve d’autres hiéroglyphes. En-dessous de la balance, on voit d’abord un troisième personnage qui semble être de sexe masculin, assis à genoux sur un bloc de pierre blanc 3 ayant des gravures de formes rectangulaire tout le long du haut de la pierre. Le troisième personnage possède une tête de chacal noir et un corps d’homme au teint foncé. Son habit est exactement la même que le deuxième personnage. T el que dit, il est assis à genoux, faisant face vers la droite, sa tête est de profil vers la droite, son bras droit est plié au coude à environ 135 degrés vers la droite alors que son bras gauche est plié au coude vers le haut et semble tenir un objet dans sa main. Ensuite, toujours sous la balance, on trouve un quatrième personnage. Celui-ci ressemble d’avantage à une sorte de croisement de divers animaux, un chimère en quelque sorte. Il semble avoir les jambes arrières d’un hippopotame, la crinière, le torse et des jambes de devant d’un lion et la tête d’un crocodile. Son corps est positionné de profil vers la gauche alors que sa tête et tournée de profile vers la droite. Finalement, il y a un cinquième personnage qui semble être de sexe masculin. Il a une tête d’ibis bleu marine est le corps d’homme à la peu moins foncé que le premier, deuxième et troisième personnage. Il porte un pagne beige avec un petit triangle blanc dans le bas du côté gauche de sa tunique. Il porte une bande blanche partant à gauche de sa taille allant jusqu’à son épaule droite. Il a le bas des jambes et ses pieds à découvert. Sa tête, son corps, ses bras et ses pieds sont tournés vers la gauche. Il tient une sorte de plaque dans sa main gauche et une de branche dans sa main droite, avec laquelle il écrit sur la plaque. 2. Identification Le premier personnage de la scène en commençant par la gauche se nomme Hounefer2. Il est tout d’abord reconnaissable car il est le seul être sur la peinture à avoir une tête humaine, mais aussi grâce à ses habits. Ces derniers sont différents de ceux portés par les autres 2 4 personnages, Hounefer ne semblant porter qu’une calasiris, une large tunique de lin assez longue3. Le deuxième personnage, celui tenant la main de Hounefer, est Anubis, dieu funéraire égyptien. Il est reconnaissable principalement grâce à sa tête de chacal noire. Le fait qu’il s’occupe d’emmener Hounefer vers la balance permet aussi de déduire son identité, Anubis étant le dieu s’occupant des défunts après leur mort4. Il porte la shenti, un rectangle de tissu se fixant autour de la taille pour former une jupe ainsi qu’une pièce de tissu simple autour du tronc5. Dans sa main droite, il tient un Ânkh, une croix avec une anse à son sommet. Il s’agit d’un hiéroglyphe signifiant «vie». Ce symbole est très fréquent chez les représentations des dieux, beaucoup d’entre eux en portant un dans chaque main. Il porte aussi quatre bracelets bleus, très probablement faits de lapis lazuli. Par la suite, vers la droite, se trouve la balance servant à peser le cœur du défunt dans le but de juger son âme. Sur le plateau gauche se trouve le cœur de Hounefer et sur celui de droite se trouve la plume de Maât. Cette dernière est la déesse de la justice et de l’équilibre, elle serait représentée par la balance. On peut d’ailleurs distinguer un visage de femme de profil portant une plume d’autruche sur la tête au somment du pivot de la balance, cette femme ayant les mêmes traits que la déesse6. La plume de Maât est le poids utilisé pour peser le cœur dans la 3 4 5 6 5 mythologie égyptienne, c’est donc de toute évidence cette plume qui est sur le plateau7. Le personnage agenouillé sur un bloc de marbre est encore Anubis, identique à celui que l’on retrouve à gauche de la peinture. Il est montré en train de s’occuper de la balance mais cette fois, il n’a plus son Ânkh. À côté d’Anubis se trouve une créature mythologique se nommant Ammit, la dévoreuse des morts8. Elle a pour mission de dévorer ceux qui échouent le jugement de leur âme. On peut l’identifier grâce à son corps composé de trois parties d’animaux, + de sa proximité de Thot et de la balance. Finalement, à droite de la balance se trouve Thot, dieu détenteur du savoir. Thot est représenté de deux façons; l’une sous forme d’ibis et l’autre sous forme de babouin. Dans le cas de cette peinture, il est représenté sous sa forme d’ibis. Il porte la shenti et tient une tablette lui servant pour écrire sur du papyrus. Il est reconnu comme étant le scribe des dieux, ce qui permet encore plus de l’associer à la peinture. 3. Signification des composantes Cette scène décrit le rite de la «pesée du cœur», ou la «pesée de l’âme» lorsque une personne meurt. Selon les croyances égyptiennes, le cœur est la représentation symbolique de la conscience ou de l’âme du défunt. Le cœur contient tout de l’homme; le caractère, les sentiments, la mémoire et l’intellect du défunt. Selon les Égyptiens, la mort n’est pas la fin, mais plutôt le uploads/Litterature/ civ-anc.pdf

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