CM latin S2 Examen 24février Lire et écrire à Rome L’alphabet latin antique (dé
CM latin S2 Examen 24février Lire et écrire à Rome L’alphabet latin antique (dérive de l’alphabet grec par l’intermédiaire, pas de U, W, etc.) Quelques remarques sur l ’ alphabet latin antiques : ° la lettre G n’est apparue qu’au 3e s. avt JC, ce qui explique l’emploi de la lettre C dans les abréviations (c. =Gaius ; Cn. = Gnaeus). ° Les lettres I et J ne sont pas distinguées, de même que U et V (ex. Juvenis, -is, m., ”jeune homme” = IVVENIS, iuuenis). ° Le K remplace à l’origine le C devant un A, mais il a tendu à tomber en désuetude (kalendae / calendae, f. pl. : ” calendes ”). ° Les lettres Y et Z, introduites à la fin du 2e s. avt JC, sont employées pour la transcription des termes grecs. De tr ès anciens textes latins conservé s (7 e -6 e s. av JC) : ° L’inscription découverte sous le Lapis niger (”pierre noire”), au Forum romain ° L’inscription dite de Duenos, sur un vase trouvé sur le Quirinal, à Rome ° une inscription découverte à Satricum (Latium), sur laquelle figure le nom de Publius Valerius, que l’on a proposé L’épigraphie : science qui a pour objet l’étude des inscriptions Quelques documents épigraphiques célèbres : ° Les Res Gestae de l’emereur Auguste. Ce texte nous est principalement connu (en version bilingue : en latin et dans une traduction grecques) par une copie qui en a été découverte à Ancyre (Ankara, en T urquie). ° Le discours prononcé à Lyon par l’empereur Claude en 48 ap JC pour accorder aux notables gaulois le droit d’accès aux magistratures romaines et au sénat. Le texte nous a été conservé sur une plaque de bronze. Une inscription d’Ostie. Graffiti de Pompéi (CIL, IV, 10236) Stèle funéraire du légionnaire Largennius (début du 1er s. Ap JC, Strasbourg, Musée archéologique) Le livre romain : le uolumen ° Uolumen, -inis, n. : rouleau (de papyrus), volume, livre, ouvrage. ° euoluere librum : « dérouler un livre », c’est à dire « lire, feuilleter » Le papyrus est une plante qui pousse uniquement en Egypte, au bord du Nil. La quasi totalité des documents sur papyrus ont été retrouvé en Egypte grâce au climat sec notamment. Les romains étaient habitué au rouleau de papyrus parce qu’il était exporté. Portrait de couple (fresque de Pompéi ; Naples, museo archeologico Nazionale.) Frangment d’un rouleau de papyrus (une édition de l’Odyssée d’Homère, dernier quart du IIIe s. av. JC). L’écriture était disposée en colonne. Le rouleau lui même n’est pas une invention romaine, ca existait déjà avant la conquête romaine. Les rouleaux étaient empilés sur une étagère. Une boite à rouleaux (détail d’une fresque de Pompéi ; Naples, museo archeologico Nazionale). Le codex Sinaiticus (4e s. ap. JC) Le parchemin est une toute autre matière que le papyrus, car il est fait a base d’une peau d’animal, et qu’il est préparé pour l’écriture. C’est dans la ville de Pergame qu’a été étudié la matière du parchemin. Le parchemin est une matière solide. Le codex parait aussi plus commode à conserver et à consulter (car comme un livre de nos jours). L’avantage du codex c’est qu’il peut être écrit au recto et au verso, ce qui lui permet de contenir des textes plus longs. Cet essor du codex a souvent été mis en lien avec le Christianisme. Le plus ancien fragment de codex conservé : le De bellis Macedonicis (v. 100 ap JC). (= sur les guerres de Macédoine). Martial, épigrammes, I, 2, 1-4 : « T oi qui veux avoir partout avec toi mes petits volumes et souhaites leur compagnie pour un long voyage, achète ceux-ci, que le parchemin condense en de courtes pages, réserve ta bibliothèque aux gros livres : moi, je peux tenir dans une seule main. » [T raduction H.J. Izaac] On sait que le manuscrit n’appartient pas à l’empereur Auguste et c’est pour ca qu’il se nomme vaticano-Berolinenses. La qualité calligraphique ne va pas de paire avec la qualité du texte et de son établissement, on a plus l’impression que c’est un objet d’art, plus fait pour être mit dans une bibliothèque plutôt que d’être lu car il y a des erreurs de copies. (Enluminures = illustrations) T ablettes (on les appelait cerae ou pugillares). On écrivait a l’aide d’un stylet, pas un stylo, qui servaient a graver sur la cire l’écriture et on pouvait trouver deux ou plusieurs tablettes et l’ensemble relié s’appelait un codex. Les forums impériaux (document tiré de : F . Coarelli, guide archéologique de Rome, 1994). La bibliothèque du forum de trajean, qui semble être connu pour sa localisation mais c’est pas sur, il s’agit des batiments de par et d’autres de la colonnes trajeanne. La bibliotheca Ulpia par référence au nom de trajean. Ulpius de son nom de famille et trajamus (T rajean). A la fin de l’époque impériale, il y aura une trentaine de bibliothèque publique. D’autres termes : ceux de Caracalla par exemple. On peut citer ce qu’écrit Suétone à propos de Jules César. Pompeius Macer. ”On cite également certains ouvrages écrits par lui dès sa prime jeunesse, par exemple «un éloge d’hercule», une tragédie «d’oedipe», ainsi qu’un recueil de mots remarquables, mais auguste défendit de livrer au public ces divers opuscules par une lettre tout a fait courte et pleine de simplicité adressée a Pompeius Macer , qu’il avait chargé d’administrer les bibliothèques.” La bibliothèque de Celsus (Ephèse, T urquie). Le « temple de Diane » (Nîmes, France) c’est comme ca qu’il se nomme mais en réalité sa fonction est très débattu, son lien avec la déesse Diane est remis en cause et en fait certains scientifiques estiment que le bâtiment à fait office de bibliothèque. En particulier pour ces niches creusées dans le mur qui peuvent rappeler les armoires. La mise en circulation des livres. Si un écrivain veut faire circuler son livre il peut le faire recopier par des copistes. Il y a également les protecteurs, les mécènes à l’époque d’Auguste, parfois aussi de l’empereur lui même. Un exemple : Une épigrammes de Martial du livre 5. ”Sextus, éloquent adorateur de la Minerve du Palatin, toi qui jouis de plus près des géniales inspirations du dieu –car tu as la privilège de connaître les préoccupations du Maitre à leur naissance et de pénétrer dans ses secrètes pensées-, veuille trouver quelque part une place même pour mes petits volumes, là ou seront rangés Pédo, Marsus et Catulles. Mais à coté du divin poème consacré au combat du capitole, place l’œuvre grandiose du sublime Virgile.” La lecture publique : ° Recitatio, -onis, f. : action de lire à haute voix, lecture ; lecture [faite par un auteur], lecture publique ° Recito, -as, -are, -aui, -atum : lire à haute voix ; lire [son propre ouvrage] en public, faire une lecture publique. Cela peut avoir lieux un peu partout, mais en particulier dans les Odéons (celui de Domitien par exemple). C’était comme une salle de concert en demi cercle généralement. On a à faire à des lectures publiques, nos sources montrent qu’il y a aussi des lectures aux comités beaucoup plus restreints, comme une invitation chez une personne. On est toujours au 2e S av JC. Charles-François Jalabert (1819-1901), Virgile, Horace et Varius chez Mécène (Nîmes, Musée des beaux-arts). Concours littéraires : A Naples, Auguste fonde les Augustalia ou Sebasta en 2 ap JC. L’empereur Néron est le premier à instaurer ce genre de campétitions à Romen même : il crée des jeux quinquennaux (les Neronia) ; ceux ci sont célébrés deux fois, en 60 et 65, mais sont supprimés après sa mort. Plus tard (en 86 ap JC), Domitien institue les jeux Capitolins qui ont lieu tous les quatre ans. Ce même empereur crée également les jeux Albains (aussi appelés Quinquatria Minervae) (Voir cours Moodle pour la suite). Les confessions d’Augustins (le théologien chrétien St Augustin). Martial, épigrammes, IX, 81, 1 : ”Lector et auditor nostros probat, Aule, libellos … ” = Le lecteur et l’auditeur approuvent, Aulus, mes petits livres … L’accès a l’écriture et la la lecture donc de l’enseignement qui est en principe au sein de la famille que sont traditionnellement que ce font l’éducation par le père de famille même si on en pratique dans les familles riches du moins. Cette tradition familiale reste présente dans les mentalités romaines du moins. Les parents des écoliers doivent payer, les enseignements sont donc payants, ce qui est également nouveau. Degrés de l’enseignement à Rome : ° De 7 à 11 ans environ, l’élève est confié à un maître (Voir Moodle) Il y a également l’arrivée des esclaves. Certains emmènent les élèves à l’école. Statue d’un grammairien (Rome, Palzzo). On a vu a travers Juvénal la figure d’un enseignant qui prend parti mais également un autre versant de l’enseignant qui insiste au contraire sur sa sévérité. Fréquence des châtiments corporels à l’époque et dans l’antiquité qui était présente. (Pompéi et la Campanie antique, tableau). Une lampe en terre cuite, uploads/Litterature/ cm-latin-s2.pdf
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- Publié le Jui 29, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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