Juste la fin du monde est une œuvre du XXe siècle écrite par Jean-Luc Lagarce.

Juste la fin du monde est une œuvre du XXe siècle écrite par Jean-Luc Lagarce. Cet auteur est un dramaturge, metteur en scène, comédien mais aussi chef de troupe comme Molière. Il est né en France, en 1957 dans une famille ouvrière. Jean-Luc Lagarce a fait des études de philosophie puis il s’est installé à Paris en 1984. Malheureusement en 1988 il apprend qu’il est séropositif, il devient donc à son tour un personnage tragique. C’est en obtenant une bourse Médicis en 1990 qu’il s’installera par la suite à Berlin et qu’il écrira Juste la fin du monde qui s’inspire de son histoire, cette œuvre as des donc des caractéristiques autobiographiques. Juste la fin du monde est une pièce de théâtre qui raconte l’histoire d’un jeune homme nommé Louis, celui-ci retourne dans sa famille après des années d’absence pour leur annoncer sa mort mais nous savons dès le prologue qu’il n’ira pas au bout de cette annonce suite à des rebondissements, des non dits mais aussi des reproches qui sorte après son arrivé. Dans cet extrait on se situe dans la première partie, scène 2 lorsque Catherine annonce que son enfant aîné avec Antoine s’appelle Louis, elle explique à Louis pourquoi son m enfant avec s’appelle ainsi. Pourquoi Catherine a t-elle des paroles relativement dur envers Louis pour lui expliquer le choix du prénom ? Pour répondre à cette question nous analyserons trois mouvements diffèrent, le premier qui tourne autour de la tradition qu’il les a poussés à choisir ce prénom, le deuxième mouvement qui s’articule autour de la solitude et peut-être de l’homosexualité qui empêche Louis d’avoir des enfants et donc de comprendre les traditions et enfin le troisième mouvement qui nous explique que le prénom de Louis a été choisi pour le père et non pour Louis. Dans le premier mouvement, Catherine explique à louis pour qu’elles raisons son fils s’appelle comme lui. Ce qui nous frappe d’emblée c’est la dureté de ses paroles envers Louis qui croyait que leur fils s’appelait comme lui "Il porte le prénom de votre père » ligne 136. Cette phrase est suivie d’une épanortose et d’une polyptote du verbe croire: " je crois, nous croyons, nous avons cru, je crois que c’est bien," (l.137-138) pour montrer l’incertitude de Catherine lorsqu’elle annonce qu’ils ont choisis ce prénom car Antoine, son mari, y tenait. En effet, Catherine appuie sur le faite que c’est ce que vouait Antoine « cela faisait plaisir à Antoine » ligne 138 « une idée à laquelle il tenait » ligne 139. On retrouve dans cette partie le caractère plutôt timide et renfermé de Catherine qui ne veut surtout pas s’opposer à l’idée d’Antoine « je ne saurais rien y trouver à redire ». On comprend par la suite que Catherine a juste suivi les traditions de la famille de Louis, elle n’aime pas forcément le prénom de Louis mais elle ne le déteste pas pour autant. L’auteur enchaîne avec une périphrase: "le prénom des parents ou du père du père de l’enfant mâle,le premier garçon,toutes ces histoires." (l.147-148) celle-ci montre qu’elle n’arrive pas à s’exprimer convenablement par peur de vexer Louis qui a ses yeux ainsi qu’à ceux de son mari, ne représente pas la masculinité. Effectivement elle appuie sur le symbole de la masculinité en rappelant plusieurs fois qu’ils ont choisit ce prénom pour le père et non pour Louis. Suite à ça, Catherine va s’attarder implicitement sur la sexualité de Louis qui pour elle, fait sûrement obstacle à sa masculinité et qui est la raison de pour laquelle il n’a pas d’enfant. Tout comme lors de notre premier mouvement, le second mouvement débute sur une polyptote "et puisque vous n'aviez, pas d'enfant, puisque vous n'avez pas d'enfant " (l.150-151) qui montre un certain malaise entre Catherine et Louis et encore une fois une volonté de ne pas le blessé. Plus encore des lignes 150 à 164 Catherine insiste sur ce sujet en disant à Louis qu'il n'aura pas d'enfant, ce qui est à la fois une périphrase et un euphémisme est destiné à faire comprendre que Louis est seul et qu' au vu de son âge qui avance il est sûre qu'il n'aura pas d'enfant. Mais ce passage pourrait aussi implicitement parler de l'homosexualité de Louis ce qui ferait écho à sa non virilité aux yeux de son entourage traitée dans le mouvement précédent . Dans ce passage nous retrouvons également une epanortose et une polyptote du verbe dire « et Antoine dit ça, tu dis ça, tu as dis ça » ligne 155-1556 pour inclure Antoine dans son explication, sûrement pour ne pas se sentir seule dans cette longue tirade. Le texte continue cette fois avec une répétition "il était logique (logique, ce n'est pas un joli mot pour une chose à l’ordinaire heureuse et solennelle, le baptême des enfants, bon) il était logique" l.165-167 encore une fois cette répétition vise à accentuer le malaise entre Louis et Catherine du faite qu'il se rencontre pour la première fois malgré leur lien, ce qui nous démontre que pour elle et aussi pour Antoine, Louis s’est absenté si longtemps qu’il ne fait plus partie de la famille, ils l’ont rayé des traditions en remontant directement à leur père comme ci celui-ci n’existait pas. C'est sur cet idée la que ce deuxième mouvement se poursuit avec le dernier mouvement qui est lui bien plus en légèreté, bien plus court. Dans ce dernier mouvement, Catherine explique qu'ils ont choisi le prénom de Louis en hommage au père d'Antoine. Pour eux que le fils aîné porte le même prénom que le père c'est une tradition. Pour eux c'était une évidence, il paraissait logique que leur fils porte le même prénom que son grand-père. Le choix du prénom de Louis fait également plaisir à la mère D’Antoine. Elle utilise une comparaison "comme votre père, donc, comme vous", elle compare le prénom de son fils à celui de Louis et du père qui porte le même prénom pour amplifier l’idée que ce prénom a été choisi par rapport au père et non lui, encore une fois on remarque que Catherine exclu implicitement de cette tradition pour inclure leur père à la place mais pour ne pas le blesser elle dit donc que si c’est le prénom du père c’est alors le sien aussi. Antoine rajoute à la fin que Louis reste quand même l’aîné « mais tu restes l’aîné, aucun doute là-dessus » ligne 174, Antoine dit ceci pour essayer de réconforter Louis pour ne pas qu’il se vexe. Effectivement, il prononce le mot « aîné » pour sûrement essayer d’inclure Louis dans toute ces histoires de familles. Après avoir analyser le texte en trois mouvements qui sont ceux de la tradition, de la solitude de Louis et de l’origine du prénom, qui est leur père, nous comprenons que Catherine a eu des paroles parfois plutôt dur pour peut- être faire comprendre à Louis qu’il ne fait plus parti de là familles et de ses traditions après être parti trop longtemps. En effet, elle répète plusieurs fois que le prénom a été choisi non pas pour lui mais pour le père. uploads/Litterature/ commentaire-lineaire-prenom-louis-sheryn-laetizia-armelle-abby 1 .pdf

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