La littérature comme la promotion de l’Art pour l’art (Esthétique) Idée s dével

La littérature comme la promotion de l’Art pour l’art (Esthétique) Idée s développée s Pas mal d’écrivains pensent que la littérature doit se consacrer à la recherche du beau. Ainsi, ils refusent de privilégier la prise en charge des problèmes sociaux ; une tâche qu’ils préfèrent laisser aux hommes politiques. La littérature, pour eux, peut s’épanouir sans s’immiscer dans les affaires de la cité. C’est le cas des Parnassiens qui ont exalté la Poésie pure, c’est-à-dire celle qui fait la promotion de l’Art pour l’art et le culte de la perfection et du beau. C’est la raison pour laquelle Théophile GAUTIER déclare, non sans provocation, dans la préface à Mademoiselle De Maupin qu’ « il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid » .Autrement dit, la beauté d’une œuvre littéraire est consubstantielle à son inutilité, c’est-à-dire à sa gratuité. C’est là une manière de faire comprendre que l’Art doit être indépendant s’il veut être éternellement beau. C’est peut être sous cet angle qu’il nous faut comprendre Stéphane MALLARME quand il affirme qu’ « on ne fait pas de la poésie avec des idées mais plutôt avec des mots ».Cette déclaration est facile à comprendre si l’on se réfère à l’Art poétique de VERLAINE où l’auteur semble donner des leçons d’écriture aux poètes : « de la musique avant toute chose / Et pour cela préfère l’impair ». Cette leçon est bien comprise par les Symbolistes qui accordent plus d’importance à la valeur sonore des mots que leur valeur sémantique. La littérature comme un moyen d’engagement social Idée s développées Pour certains, le véritable écrivain est celui-là qui met sa plume au service d’une cause. L’œuvre littéraire doit servir à quelque chose pour que les lecteurs puissent y trouver leurs comptes. C’est pourquoi la plupart des hommes de plume sont profondément engagé dans la galère de leur temps. Dans son fameux discours de Suède, Albert CAMUS faisait cette remarque au public : « l’Art n’est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes ; Il oblige donc l’artiste à ne pas se séparer.» Par-là, nous nous apercevons encore mieux que l’écrivain doit être au-devant de la scène pour baliser la voie qui mène vers le progrès. C’est pourquoi les écrivains n’hésitent pas, face à la dépravation des mœurs, de proposer des solutions en publiant des œuvres à visée (intention) moralisatrice. C’est sans doute la raison pour laquelle Molière, dans sa célèbre pièce de théâtre Tartuffe, s’en prend à l’hypocrisie qui minait la société française du XVIIème siècle. Donc, la valeur d’un écrivain semble être intimement liée à sa capacité de prendre en charge les préoccupations sociales. Ecrire pour les autres Jean Paul SARTRE est le théoricien de la littérature engagée, pour lui, l’écrivain n’a pas le droit de se taire sur les préoccupations sociales. Il prône alors l’engagement de la littérature dans la galère de son temps. Les auteurs sont les porte-parole et les défenseurs de leurs peuples. Ainsi, de l’Humanisme au Surréalisme les poètes, les romanciers, les dramaturges et autres spécialistes de l’écriture, se sont proposé de s’insurger contre toutes formes d’injustice qui gangrènent le corps social. C’est dans le sens qu’il faut comprendre Victor HUGO lorsqu’il soutenait que « l’art pour l’art peut être beau mais l’art pour le progrès est encore plus beau ». Ainsi, il invite les écrivains à montrer leur solidarité aux populations. Il s’est d’ailleurs opposé à Louis Napoléon Bonaparte dont les comportements anti-démocratiques étaient devenus insupportables.mAu XVIème siècle, le poète humaniste RONSARD avait embouché la même trompette pour condamner la guerre des religions qui déchirait la France en mettant aux mains (opposant) Protestants et Catholiques. Les classiques du XVIIème siècle abonderont dans le même sens car ils avaient un idéal moral qui apparaissait en toile de fond dans les œuvres théâtrales de RACINE et de MOLIERE toute comme dans les fables du Jean De La FONTAINE. Au XXème siècle, les poètes de la Négritude se sont illustrés par leur condamnation formelle de l’oppression coloniale. Au même moment, les surréalistes prennent leur responsabilité pour dénoncer l’échec de la civilisation bourgeoise. A ce titre, Paul ELUARD lance cet appel : « le temps est venu où tous les poètes ont le droit et surtout le devoir de soutenir qu’ils sont profondément enfoncés dans la vie des autres hommes, dans la vie commune ». Quelques idées directrices sur la LITTERATURE A / La Littérature est un instrument permettant souvent de dénoncer la dégradation des mœurs. (ENGAGEMENT MORALE) B- La littérature comme un moyen d’engagement politique Les œuvres littéraires ont, la plupart du temps, pour vocation de s’insurger contre certains dirigeants véreux. Les hommes de plume se font alors le devoir de dévoiler publiquement l’hypocrisie et le machiavélisme des hommes politiques. SENGHOR, CESAIRE et DAMAS constituent à ce propos de parfaites illustrations. Ils ont dénoncé et combattu sans aucun ménagement les dérives du système colonial dans leurs œuvres et revendiqué la reconnaissance de l’identité culturelle de l’homme noir. On voit donc que les écrivains sont les porte-parole et les boucliers des laissés-pour-compte. Ils savent qu’un coup de langue peut avoir plus d’effets qu’un coup de canon. C’est la raison pour laquelle le romancier naturaliste Emile ZOLA condamne fermement la domination que les bourgeois avaient imposée aux ouvriers dans GERMINAL. Son engagement a permis de remettre en question cette forme d’exploitation inhumaine et sauvage. C- L’écriture peut être une forme de thérapie contre la souffrance humaine en proposant des solutions aux problèmes (ENGAGEMENT DE SOLUTION) L’écriture peut être une forme de thérapie contre les souffrances. Les hommes de plume sont les témoins de leurs époques, ils ont le droit et surtout le devoir d’assister le peuple qui traverse une période de crise ou d’angoisse. Ainsi, à travers certaines œuvres littéraires on voit nettement les voies de sortie de crise que les auteurs offrent en exemple aux lecteurs. Dans La Tragédie du Roi Christophe, le dramaturge Aimé CESAIRE nous présente un roi excessif qui a étouffé son peuple par des décisions impopulaires et qui a fini par être renversé par ses lieutenants. Par l’art, CESAIRE invite les africains à prendre leur responsabilité en refusant l’arbitraire. D- Pas mal d’écrivains pensent que la littérature doit se consacrer à la recherche exclusive du Beau. (L’ART POUR L’ART) ou Ecrire pour écrire Pour certains, la littérature a pour seul et unique but de rechercher le beau. C’est le cas des Parnassiens qui prônent la gratuité et l’inutilité car selon Théophile GAUTIER : « Il n y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien / Tout ce qui est utile est laid ». Ainsi, c’est une poésie essentiellement descriptive qui exploite toute les ressources de langue, exemple : les images, les rythmes et les sonorités. Ils rejettent alors l’engagement Hugolien.( De Hugo) Sujet1: « Les œuvres du passé peuvent apporter aux lecteurs d’aujourd’hui un témoignage sur la société de leur temps », déclare un écrivain contemporain. Qu’en pensez-vous ? L’œuvre littéraire prend souvent le tempérament de l’époque qui l’a vu naître car les hommes de plume s’inspirent des réalités de leurs époques qu’ils tentent d’améliorer. Pourtant certains pensent que le monde est vieux mais l’avenir sort du passé, comme pour dire que la littérature d’hier peut être en phase avec l’actualité d’aujourd’hui. C’est dans ce sens qu’on a pu soutenir que « les œuvres du passé peuvent apporter aux lecteurs d’aujourd’hui un témoignage sur la société de leur temps ». La littérature est-elle donc intemporelle en transcendant toutes les générations ? Pour répondre à une telle interrogation nous verrons d’abord en quoi les œuvres du passé peuvent éclairer la lanterne du lecteur sur les problèmes qu’il est en train de vivre puis nous nous attacherons à montrer comment certaines œuvres dépassées peuvent être différentes avec les problèmes actuels. Développement en plan détaillé Thèse : Les œuvres du passé peuvent être un témoignage sur la société actuelle. 1er Paragraphe : Certaines thématiques sont universelles et concernent toutes les époques. Ainsi, certains œuvres du passé peuvent bel et bien être en parfaite adéquation avec le présent. 2ém Paragraphe : Certains écrivains sont des visionnaires qui anticipent l’avenir, ce qui fait que leurs œuvres témoignent souvent des problèmes vécus par le lecteur d’aujourd’hui. Antithèse : Les œuvres du passé n’apportent pas toujours un témoignage sur les problèmes d’aujourd’hui. 1er Paragraphe : Certaines œuvres du passé n’ont aucun ancrage social ou historique, elles ne relèvent que de l’art pour l’art et par conséquent n’ont aucune utilité pour les lecteurs d’aujourd’hui. 2ém Paragraphe : Certains auteurs écrivent pour leurs contemporains uniquement en abordant des problématiques spécifiques à leur époque ; de ce fait, leurs œuvres sont dépassées et ne présentent aucun intérêt pour le lecteur d’aujourd’hui. Sujet2 : Réfléchissant sur le roman, Albert CAMUS soutient : « voici donc un monde imaginaire crée pour la correction de celui-ci. » I uploads/Litterature/ cours-avec-des-sujets-sur-l-x27-engagement-de-l-x27-ecrivain.pdf

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