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1 Diplôme d’études en langue française B1 Fiche candidat Master AIGEME 2011-‐1

1 Diplôme d’études en langue française B1 Fiche candidat Master AIGEME 2011-‐12 2 Modalité de l’épreuve DELF B1 Nature des épreuves Durée Note sur Compréhension de l’oral Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur des documents enregistrés (deux écoutes). Durée maximale des documents : 6 minutes 25 minutes environ /25 Compréhension des écrits Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur deux documents écrits 35 minutes /25 Production écrite Expression d’une attitude personnelle sur un thème général (essai, courrier, article…) 45 minutes /25 Production orale Entretien dirigé Exercice en interaction 15 minutes environ /25 3 PARTIE 1 -‐ COMPRÉHENSION DE L’ORAL Compréhension orale 1 : France inter – questions d’Europe – Tour d’horizon des rythmes scolaires Consignes Ecoutez une première fois cet extrait intitulé : "Les rythmes scolaires en Europe". Cliquez sur « faire le test maintenant» et prenez une minute pour lire l’ensemble des questions. Réécoutez l’extrait et répondez aux questions. Vous avez 5 minutes. Questions 1. Quel est le thème de cette interview ? □ la rentrée scolaire □ les rythmes scolaires □ les congés scolaires 2. Dans quel pays les écoliers reprennent-‐ils l’école en août ? □ en Allemagne □ à Malte □ en Italie 3. En Allemagne, l’après-‐midi est souvent consacrée : □ aux études dirigées □ au sport et aux activités périscolaires □ aux cours 4. Les ados les plus anxieux et les plus fatigués au monde sont □ les Français □les Finlandais □Les Allemands 12 points 4 5. Vrai ou faux ? Vrai Faux Une rentrée précoce favorise de meilleurs résultats scolaires En France, les élèves ont cours 184h par mois en moyenne C’est dans le sud de l’Europe que les vacances d’été sont les plus longues Les élèves finlandais sont considérés comme les plus performants d’Europe 6. Qui est Luc Chatel ? 7. Combien compte-‐t-‐on d’heures de cours en France entre 7 et 14 ans ? 5 Compréhension orale 2 : France info – Le cartable essentiel de manuels scolaires Consigne Ecoutez une première fois cet extrait intitulé : "professeurs et parents réclament un cartable essentiel de manuels scolaires". Cliquez sur « faire le test maintenant» et prenez une minute pour lire l’ensemble des questions. Réécoutez l’extrait et répondez aux questions. Vous avez 5 minutes. Cliquez sur « suivant » et répondez aux trois dernières questions. Vous avez 10 minutes. Source : http://www.franceinfo.fr/education-‐jeunesse/professeurs-‐et-‐parents-‐reclament-‐un-‐ cartable-‐essentiel-‐de-‐manuels-‐scolaires-‐561409-‐2012-‐03-‐19 Questions : 1. Quel est le sujet de cette interview ? 1 point □ L’absence de manuels scolaires en primaire □ Le poids des cartables en primaire □ L’utilisation d’internet en classe de primaire 2. Qui est interviewé ? 1 point □ Une enseignante □ Une mère □ Sylvie Marcé des éditions Belin 3. Quel pourcentage d’enfants n’a pas de manuel de lecture ? 1 point □ 6% □ 10% □ 90% 4. Quel pourcentage d’enfant a un manuel d’histoire/géographie ? 1 point 13 points 6 5. La majorité des disciplines n’est pas enseignée avec un manuel. 1 point □ Vrai □ Faux 6. Quel est le problème des manuels de français et de mathématiques ? 1 point □ Ils ne correspondent pas au programme. □ Ils sont trop lourds. □ Ils sont abîmés. 7. Les enseignants sont satisfaits de cette situation. 1 point □ Vrai □ Faux 8. Le budget est la cause principale du manque de livres. 1 point □ Vrai □ Faux 9. Que souhaitent les enseignants ? 1 point □ Diminuer les photocopies. □ Augmenter le budget des photocopies. □ Acquérir plus de manuels scolaires. □ Utiliser les ordinateurs en classe. 10. Quelle somme devraient rajouter les parents par an et par enfant pour constituer un cartable essentiel de manuel ? 1 point 11. Pour cette mère, pourquoi internet n’est pas la solution ? 1 point 12. Pourquoi le recours à la photocopie n’est pas une solution au manque de manuels scolaires ? 2 points 7 PARTIE 2 – COMPRÉHENSION DES ÉCRITS Compréhension écrite 1 : Le monde – L’obsession évaluative, une maladie française. Lisez le texte ci-‐dessous, puis répondez aux questions en cochant la bonne réponse ou en écrivant l’information demandée. « L’obsession évaluative », une maladie française ? Le débat récent sur le dépistage précoce des élèves en difficulté l'a rappelé, s’il est un culte auquel se voue l’Éducation nationale, c’est bien celui de l’évaluation. On ne peut pas être élève sans subir à coups de contrôles inopinés et d’interrogations souvent surprises ce que certains appellent « l’obsession évaluative ». Et comme cela ne suffisait pas, le ministère de l’Education nationale a instauré des bilans nationaux organisés chaque année en CE1 et CM21. Elevés dans le même système, les parents s’inquiètent eux-‐mêmes dès que leur progéniture2 ne donne pas ses notes : pour les petits Français, le « Tu as eu de bonnes notes aujourd’hui ? » tient souvent lieu de « Bonsoir mon chéri »… Tout cela crée un stress permanent et une relation de méfiance réciproque entre des profs payés pour être soupçonneux et des élèves qui voient parfois dans la triche le seul moyen de passer entre les mailles du filet. Et surtout de ne pas redoubler, sanction suprême du système… Une note toute… relative Des études fondées sur l’exploration de copies d’examen ont par exemple démontré qu’une note n’était « stabilisée » en mathématiques qu’après avoir fait la moyenne de… 78 correcteurs. En philo, il en faut 162. Les élèves s’en rendent vite compte dès qu’ils comparent leurs copies dans les matières scientifiques. Tout comme ils se rendent compte qu’une fois catalogués dans une « catégorie » (bon, glandeur, fumiste, mauvais), ils peuvent difficilement en sortir et que les notes se stabilisent curieusement au niveau où le prof les a – définitivement – classés. La classe « classe »… Et déclasse quand l’évaluation devient humiliation. Le sociologue Pierre Merle soulignait ainsi en 2006 dans son ouvrage L’élève humilié – L’école, un espace de non-‐droit ? que «les humiliations subies par l’élève sont le produit de l’idéologie scolaire du classement qui autorise la mise en exergue de l’élève jugé faible et incapable ». Toujours est-‐il que ce sujet reste encore tabou alors qu’il est générateur de frustrations et de violence. La plupart du temps, les professeurs n’ont d’ailleurs pas conscience du poids de ces petits mots, petites remarques assassines, sur le moral de leurs élèves. Après tout, ils ont été élevés comme ça ! Ne faire que le procès de l’école en cette matière serait vraiment trop réducteur. C’est la société française tout entière qui doit s’interroger sur le poids de mots qui blessent et sur son incapacité à encourager plutôt qu’à humilier… La « constante macabre » La relation profs-‐élèves est d’autant plus biaisée qu’il faut bien constater que les professeurs se croient toujours obligés de donner un pourcentage constant de mauvaises notes. En 2003, le professeur des universités André Atibi a inventé le terme "constante macabre" pour expliquer pourquoi et comment il y aura toujours un tiers de bons élèves, un tiers de moyens et un tiers de mauvais dans une classe. Et cela quelle que soit la moyenne de la classe ! Résultat : il y a un nombre considérable d’élèves en échec alors même qu’ils ont un – relatif – bon niveau. Leur handicap ? Être dans une trop bonne classe. Dans certains pays scandinaves, les élèves ne sont pas notés avant… la cinquième. Inimaginable pour nous, ce système de confiance totale n’en permet pas moins à la Finlande ou à la Norvège de se placer en tête des classements internationaux. Dans ces pays, ne pas être noté ne signifie en rien que les élèves sont livrés à eux-‐mêmes. Tout au contraire, il leur est porté une attention de tous les instants, mais qui ne passe pas par une notation jugée destructrice pour les plus jeunes enfants. Source : http://orientation.blog.lemonde.fr/2011/10/20/l%E2%80%99obsession-‐evaluative-‐une-‐maladie-‐ francaise/ 1 En CE1, les élèves ont environ 7 ans et en CM2 environ 10 ans. Après le CM2, les élèves entrent au collège. 2 Leurs enfants 12 points 8 Questions : 1. Ce texte parle : □ des obsessions □ des notes données à l’école □ de la maladie et de la mort 2. La « constante macabre » est : □ une expression inventée par André Antibi □ la relation prof-‐élèves □ le classement des élèves 3. Les élèves ne sont pas notés avant la classe de cinquième □ en France □ en Allemagne □ dans les pays scandinaves 4. Vrai ou faux ? Vrai Faux Le Ministère a instauré des bilans en cinquième et en quatrième Les parents français s’inquiètent des notes de leurs enfants Seule l’école est responsable du moral des élèves La Finlande et la Norvège sont en tête des classements internationaux 5. Citez les nom et prénom d’un sociologue qui a écrit sur l’humiliation des élèves. 6. Combien faut-‐il de correcteurs pour stabiliser une note en philosophie ? 7. Quelle est la plus grande sanction du système scolaire pour les élèves ? 8. Les élèves utilisent parfois des moyens malhonnêtes pour mieux réussir à l’école : □ vrai □ uploads/Litterature/ delf-b1-fiche-candidat.pdf