DELF B2•Version scolaire et junior DOCUMENT RÉSERVÉ AU SURVEILLANT Page 1 /3 TR

DELF B2•Version scolaire et junior DOCUMENT RÉSERVÉ AU SURVEILLANT Page 1 /3 TRANSCRIPTION DES DOCUMENTS AUDIO D O C U M E N T R É S E R V É A U X S U R V E I L L A N T S DELF B2 • Version scolaire et junior SITE_DELF SCO_FR ANCE_SJ_B2 S’assurer avant de commencer l’épreuve que tous les candidats sont prêts. L’enregistrement comporte l’ensemble des consignes ainsi que les temps de pause entre les écoutes. Le surveillant ne doit donc pas intervenir sur le magnétophone avant la fin de l’épreuve. (Mise en route de l’appareil de lecture) Ministère de l’Éducation nationale, Centre international d’études pédagogiques. DELF niveau B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues, version scolaire et junior, épreuve orale collective. [pause d’1 minute] Première écoute - Agnès Soubiran : Nous allons beaucoup parler de livres, ce matin sur France Info. D’abord avec le Salon du livre et de la jeunesse, qui vient de s’ouvrir à Montreuil et qui se tient jusqu’à lundi. Nous recevons Sylvie Vassallo, la directrice du salon, et Marie Desplechin, auteur de livres pour enfants et présidente cette année du prix Baobab. Bonjour, et merci d’être ce matin sur France Info. On parle toujours de la vitalité du secteur jeunesse, de l’édition, avec de nombreuses publications très éclectiques, est-ce que c’est véritablement le cas, Sylvie Vassallo, puisque vous dirigez ce salon ? Je crois que l’an dernier, il était un peu menacé faute de subventions : qu’en est-il cette année ? - Sylvie Vassallo : Le salon, oui, c’est un grand moment de vitalité de l’édition, il y a plus de 300 exposants, les grands, les petits, et toute la littérature jeunesse qui est représentée, avec de nombreux auteurs. C’était moins le salon lui-même qui était menacé que le festival littéraire qui s’y tient, puisqu’avec tous ces auteurs, nous organisons notre 700 ans de rencontres avec les enfants et la littérature de jeunesse, et puis surtout les actions que nous menons dans le département de la Seine-Saint-Denis, pendant toute l’année, parce que dans un département de cette nature où les difficultés sociales sont fortes et où la vitalité culturelle est importante, s’il n’y a pas d’actions pour amener les enfants vers les livres dans le quotidien, il serait difficile de tenir un salon de cette nature. - Agnès Soubiran : Alors, justement, amener les enfants vers la lecture, Marie Desplechin, vous êtes l’auteur de nombreux livres à L’École des Loisirs, avec des grands succès. J’ai entre les mains Verte, qui est suivi de Pome, il y a aussi le Journal d’Aurore, ça ce sont pour les plus connus. Vous militez beaucoup, justement, pour que les enfants accèdent à la lecture : est-ce que vous avez un constat aujourd’hui ? Quelle est la situation aujourd’hui ? Est-ce que c’est difficile pour les enfants d’accéder à la lecture ? - Marie Desplechin : Je pense que si quelqu’un pouvait le dire d’une manière tranchée, on serait tous très contents. C’est des situations qui sont extrêmement contrastées, alors la chose qui est véritable pour tous, c’est qu’ils sont sollicités par un tas d’autres distractions, qui risquent de les éloigner de la lecture. Cela dit, on n’arrête pas de croiser des gens dont les enfants lisent sans cesse, sont des très gros lecteurs, donc il y a toujours une population enfantine qui lit certainement plus que la population adulte, puisqu’on s’inquiète toujours pour les enfants et peut-être moins pour les grands. Après, il peut y avoir un travail qui peut être fait aussi dans les classes, je pense notamment aux écoles primaires, où on peut amener les enfants à la lecture, ça se fait, il y a des enseignants qui sont formidables sur ce point-là. Donc, on peut avoir, je ne sais pas s’il faut mettre ça en termes d’inquiétude, mais on peut se poser des questions d’un côté, mais on n’a pas besoin d’être terriblement pessimiste de l’autre. Et je crois, enfin, beaucoup dans l’importance des politiques de lecture, c’est… le volontarisme, ça paie. - Agnès Soubiran : Parce qu’on dit quand même que les adolescents lisent de moins en moins, vous l’avez dit vous-même, ils sont extrêmement concurrencés par l’ordinateur. J’ai un chiffre récent : il paraît qu’un adolescent sur deux passe trois heures par jour devant l’ordinateur, alors où trouver la place de la lecture dans une journée ? EXERCICE 1 Vous allez entendre deux fois un enregistrement sonore de 5 minutes environ. Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Puis vous écouterez une première fois l’enregistrement. Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer à répondre aux questions. Vous écouterez une seconde fois l’enregistrement. Vous aurez encore 5 minutes pour compléter vos réponses. Lisez les questions, écoutez le document puis répondez. DELF B2•Version scolaire et junior DOCUMENT RÉSERVÉ AU SURVEILLANT Page 2 /3 TRANSCRIPTION DES DOCUMENTS AUDIO D O C U M E N T R É S E R V É A U X S U R V E I L L A N T S DELF B2 • Version scolaire et junior SITE_DELF SCO_FR ANCE_SJ_B2 - Marie Desplechin : C’est stupéfiant, mais il y en a qui la trouve. C’est ça qui est très amusant, c’est qu’on voit des gens qui sont débordés par un tas d’activités qui ont l’air passionnantes et au milieu de tout cela, il s’avère qu’ils ont lu des choses qu’ils ont été chercher et qui sont extrêmement curieux. Après, il y a une question de choix, ce qui est possible aussi, c’est que tout au long de son existence, il y a des moments où on ait besoin de beaucoup lire parce que c’est vraiment une question de formation de l’individu, et puis des moments où il y a un petit peu moins. Donc, effectivement, à l’adolescence, il n’y a pas que l’ordinateur, il y a les hormones aussi qui sollicitent, donc il faut… on va s’occuper, mais on revient, ce n’est pas tout ou rien. - Agnès Soubiran : Sylvie Vassallo, sur la vitalité du secteur jeunesse, on l’a dit, la production est vraiment foisonnante et en même temps, on a l’impression de revoir toujours les mêmes. - Sylvie Vassallo : En fait, ce secteur, il est partagé entre ses rééditions et effectivement des succès littéraires qui se font dans le temps, avec des héros qui vont se transporter de génération en génération, et puis en permanence, de la création qui vient par de nouveaux auteurs et de nouveaux éditeurs aussi, parfois. Chez nous, en tout cas, on peut voir que ça se renouvelle fortement, il y a plein de petits éditeurs qui ne sont pas forcément présents en librairie et qui viennent là rencontrer le public, et de nouveaux auteurs à découvrir en permanence. - Agnès Soubiran : Je voulais quand même en revenir sur comment donner le goût de la lecture aux enfants. Vous-même vous intervenez, je crois, dans des écoles ou des collèges. - Marie Desplechin : Oui. - Agnès Soubiran : Comment, je sais bien qu’il n’y a pas de recette, mais comment on peut donner à un enfant l’envie de lire ? - Marie Desplechin : Je pense qu’il y a deux choses : c’est lui donner l’impression que nous, on aime ça, et deux, lui donner l’impression qu’on l’aime, lui. Ça passe énormément par une question de désir, je crois. Ce n’est pas une question de connaissance, parce que, bon, la connaissance, c’est très facile de mettre des barrages et on voit les enfants qui se ferment tout le temps. Mais, à partir du moment où on rentre dans de la communication et où il voit ce qui est en question, c’est une question d’humain, que ce n’est pas une question de savoir ou ce n’est pas une question d’obtenir, c’est vraiment une question d’être, à ce moment-là, il peut aller vers la lecture. Mais c’est une liberté, on ne peut pas forcer si ça ne marche pas. - Agnès Soubiran : Il y a les parents, bien sûr, mais aussi sans doute les enseignants, pour toutes les familles où les parents ne peuvent pas lire à leurs enfants… - Marie Desplechin : Il y a les bibliothèques. - Agnès Soubiran : Les bibliothèques… - Marie Desplechin : Et puis il y a le hasard. Tous les gens qui racontent le jour où ils sont tombés par hasard sur un bouquin, il y a tellement d’histoires tout à fait… On tombe dedans, en fait, c’est une forme de séduction. Donc, oui, les bibliothèques. - Agnès Soubiran : Donc, le salon, c’est jusqu’à lundi, à Montreuil, et évidemment pour tous ceux qui aiment la lecture ou qui veulent, justement, la découvrir. « Le salon de la jeunesse de Montreuil », L’équipe culture, Agnès Soubiran, France Info, 02/12/2010 [pause de 3 minutes] Seconde écoute [pause de 5 minutes] DELF B2•Version scolaire et junior DOCUMENT RÉSERVÉ AU SURVEILLANT Page 3 /3 TRANSCRIPTION DES DOCUMENTS AUDIO D O C U M E N T R uploads/Litterature/ delf-scolaire-france-b2-exemple4-surveillant-transcription.pdf

  • 29
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager