- L e j o u r n a l i n d é p e n d a n t d e l ’ U n i v e r s i t é d ’ O t t
- L e j o u r n a l i n d é p e n d a n t d e l ’ U n i v e r s i t é d ’ O t t a w a - FACEBOOK www.facebook.com/LaRotonde.ca TWITTER @LaRotonde WEB www.larotonde.ca Édition du lundi 2 mars 2015 | VOLUME LXXXII NO 21 La francophonie en fête La programmation en berne Sports et bien-être Le français dans les vestiaires p. 15 Actualités Dossier sur la sexualité pp. 4-7 2 L L Éditorial Comité éditorial de La Rotonde La francophonie de 9 h à 5 h TABLE DES MATIÈRES www.larotonde.ca CRÉDIT ILLUSTRATION : ANDREY GOSSE ACTUALITÉS Entrevue avec Allan Rock Communauté polyamoureuse Dossier sur la sexualité Chronique Conférence sur Stephen Harper Revitalisation du quartier Vanier ARTS ET CULTURE Mois de la francophonie à l’U d’O Recyclomanie Dossier sur les restaurants Critiques de théâtre Mieux connaître sa scème Calendrier de la semaine SPORTS et bien-être Le français dans les vestiaires des Gee-Gees Volleyball Hockey Basketball masculin Athlétisme Basketball masculin Labyrinthes Conseils pour mauvais poète Opinions Réponse de la FÉUO sur la planifi- cation des Assemblées Générales Réponse du rédacteur en chef 3 4 6 8 8 9 10 10 11 12 13 14 15 16 17 18 18 19 20 22 23 Le calendrier des évènements du Mois de la francophonie est affiché partout sur le campus. Célébrer le fait français est réjouissant, mais l’absence d’évènements qui répondent aux attentes de la com- munauté étudiante nous invite à imaginer le rassemblement d’une francophonie plus festive. Prê- tons-nous à l’exercice, qui néces- site aussi un état des lieux de la situation actuelle. La « vie communautaire » insuf- fisante Organisée par le Service de vie commu- nautaire de l’Université d’Ottawa, la pro- grammation du Mois de la francophonie présente malheureusement un portrait bien fragmenté. Par exemple, le diver- tissant Festival de la poutine et Campus Films soulèvent bien des passions, mais il ne faudrait pas s’y limiter. D’autres ren- contres plus substantielles garnissent la programmation, mais le manque d’évè- nements festifs qui peuvent rassembler la communauté est flagrant. Les organisateurs justifient l’absence d’activités en soirée en expliquant que les étudiants ont moins tendance à y par- ticiper. De prime abord, le constat est légitime : au contraire de certaines acti- vités organisées en soirée par la FÉUO, le taux de participation de celles organisées par le Service est particulièrement faible. Toutefois, ce constat devient probléma- tique lorsqu’il est utilisé pour se défaire de toute responsabilité associée aux acti- vités post-couché de soleil. Problèmes structurels Le faible taux de participation, au-de- là des simples caprices individuels de la population étudiante, résulte d’un problème systémique qui nécessite des solutions structurelles. C’est le rôle des institutions culturelles telles que le Ser- vice d’organiser et de mobiliser sa com- munauté. La présence de DJ qui perfor- ment à 11 h le matin et la projection de films à partir de 8 h 30 témoignent de leur incompréhension des attentes des étudiants. Ce manque d’évènements n’est pas seulement déplorable pour les franco- phones, mais aussi – et certains diront encore plus – pour les anglophones qui souhaitent s’intégrer. Le Eastern Euro- pean Bloc Party est un exemple fort de la célébration d’une culture qui inclut des gens de maints héritages. La program- mation actuelle n’offre pas de festivité comparable, où musique, bouffe et bois- son s’unissent avec succès. Certes, le Service fait plusieurs bons coups. Entre autres, leur vidéaste est d’un talent remarquable et leurs vidéo- clips G c. G sont manifestement créatifs. Les bannières installées aux quatre coins du campus sont attirantes, mais re- joindre les étudiants au nom d’une com- munauté nécessite un contact clairement plus interactif. La structure bureaucra- tique limite l’organisation d’évènements en soirée. Alors que la promotion des activités de ce genre se fait d’abord par réseautage, les organisateurs ont fini leur quart de travail longtemps avant les levés de rideaux. À défaut d’avoir un agent sur le ter- rain – quelqu’un qui tape des mains aux shows des groupes locaux, qui assiste aux lancements de livres et aux vernissages et qui joue aux soirées scène ouverte comme celles au Nostalgica –, comment bâtir et entretenir les liens nécessaires pour faire la promotion de ses propres événe- ments? Ce n’est pas que les employés ne font par leur travail, mais plutôt qu’une fois la tâche accomplie, il reste beaucoup de travail à faire. Notre francophonie Le Mois de la francophonie, tel que fêté dans l’ensemble des pays francophones, est censé être un renouvèlement culturel ainsi qu’une affirmation linguistique. La Rotonde revendique que le Service de vie communautaire soulève les défis ratta- chés à la mise en branle d’évènements nocturnes afin qu’ils soient inclusifs et rassembleurs. Quoique la programmation de l’U d’O laisse à désirer, il ne faut surtout pas perdre de vue la joie de vivre qu’em- mènent la camaraderie et le partage de talents dans le prisme d’une langue. Heu- reusement, francophones et francophiles savent se rassembler sans l’intervention d’organismes qui réduit la francophonie à un 9 à 5 de bureau. 3 Actualités Christopher Bernard actu1@larotonde.ca www.larotonde.ca Entrevue avec Allan Rock Les problèmes d’accessibilité persistent Christopher Bernard actu1@larotonde.ca Comme c’est la tradition, le rec- teur de l’Université d’Ottawa (U d’O), Allan Rock, a accordé une entrevue à La Rotonde le 24 février dernier. Nous avons eu l’occasion de discuter de la création d’une université francophone en Onta- rio, de la situation du logement, du désinvestissement, des mesures du Groupe de travail et des recours pour les étudiants en situation de handicap. La Rotonde : On connaît déjà votre opinion face à l’établissement d’une uni- versité francophone en Ontario : vous avez dit que l’U d’O est l’université des francophones. Mais les revendications du RÉFO changent-elles votre opinion? Le projet du campus satellite dans le sud- ouest de la province change-t-il votre opinion? Allan Rock : Ça ne change pas mon opinion. On a ici une université francophone pour les Franco-On- tariens depuis sa création. Maintenant avec 14 000 étudiants francophones, c’est le regroupement d’étudiants francophones à l’extérieur du Québec le plus grand au Canada. On a fait un sondage lors- qu’on a planifié la proposition pour Woodstock das le sud-ouest de l’Ontario. On a demandé si les gens préféraient avoir une université francophone ou une université bilingue. La majorité des franco- phones ont répondu une université bilingue. LR : Reconnaissez-vous les inquiétudes face à la baisse de francophones sur le campus? Croyez-vous qu’il faudrait ré- tablir le niveau jusqu’à atteindre 50 % d’étudiants francophones? AR : La cible stratégique établie dans le plan stratégique est de 33 %, un tiers des étudiants francophones. On est presque rendus à 33 %. On a adopté la politique pour l’exonération partielle des frais de scolarité des étudiants internationaux fran- cophones. Lorsque moi j’étais ici comme étudiant dans les années 60-70, la majorité des étudiants étaient francophones. Main- tenant la population francophone de 33 %, ça n’a rien à voir avec l’U d’O. C’est la mise en place des universités du Québec qui fait en sorte que les francophones du Québec vont à l’université au Québec au lieu de ve- nir ici comme avant. LR : Mohamed Sabri a fait une étude qui a prouvé que l’U d’O a créé une hausse du coût des logements en encou- rageant le phénomène de rareté dans les alentours de l’Université, notamment la Côte-de-Sable. L’Université recon- nait-elle cette situation? AR : Nous reconnaissons le besoin de nos étudiants d’occuper un logement dans la Côte-de-Sable s’ils le veulent. J’ai reconnu dès mon arrivée en poste une pénurie de lits pour nos étudiants sur le campus. Nous avons travaillé très fort pour augmenter le nombre de lits sur le campus pour en avoir 4000, ce qui est une augmentation d’un tiers. Nous sommes en train de développer l’idée d’avoir des résidences à Lees avec la construction du train léger. LR : Comment l’Université aborde- ra-t-elle la question de la sécurité dans les résidences? Est-ce qu’il y aura une enquête? AR : Le directeur des logements et ses collègues ont déjà commencé à enquêter là-dessus pour déterminer les faits. La préoccupation principale est d’assurer la sécurité des étudiants et étudiantes dans les résidences. Je ne suis pas certain qu’ils soient arrivés à une conclusion mais chose certaine, il faut faire tout ce qu’on peut pour assurer la sécurité dans les résidences. LR : Concernant la campagne pour le désinvestissement des universités, si un référendum avait lieu sur le campus, soit auprès des étudiants ou des professeurs concernant le désinvestissement, est-ce que ça pourrait changer l’avis du Bu- reau des gouverneurs ou même le vôtre? AR : Premièrement, nous sommes en train de préparer une politique sur les investis- sements responsables. Quels sont les prin- cipes qui guident les investissements de l’université. Tout ça est en discussion en ce moment et nous espérons que le Bureau va adopter une politique formelle au cours des prochains mois. Le Bureau va considérer la question du désinvestissement et uploads/Litterature/ edition-21-2-mars-2015.pdf
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- Publié le Mar 11, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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