Les politiques d’évaluation en éducation. Et après? Rédacteur invité: Dany LAVE

Les politiques d’évaluation en éducation. Et après? Rédacteur invité: Dany LAVEAULT Liminaire 1 Les politiques d’évaluation en éducation. Et après? Dany LAVEAULT, Université d’Ottawa, Ontario, Canada 15 La formule actuelle d’évaluation ministérielle au Nouveau-Brunswick. Pour qui? Pourquoi? Jimmy BOURQUE, Université de Moncton, Nouveau-Brunswick, Canada Mathieu LANG, Université de Moncton, Nouveau-Brunswick, Canada Jean LABELLE, Université de Moncton, Nouveau-Brunswick, Canada 31 La politique québécoise d’évaluation des apprentissages et les pratiques évaluatives Michel LAURIER, Université d’Ottawa, Ontario, Canada 50 La politique d’évaluation du rendement en Ontario: un alignement qui se précise dans la persévérance et la durée Dany LAVEAULT, Université d’Ottawa, Ontario, Canada Louise BOURGEOIS, Université d’Ottawa, Ontario, Canada 68 Une recherche documentaire sur les politiques, les pratiques et les principes directeurs d’évaluation des élèves du système scolaire public (1re à 12e année) des provinces de l’Ouest canadien Jules ROCQUE, Université de Saint-Boniface, Manitoba, Canada 85 L’évaluation pédagogique va-t-elle enfin marcher sur ses deux pieds? Les enseignements de l’histoire récente de l’école primaire genevoise Lucie MOTTIER LOPEZ, Université de Genève, Suisse 102 Comparer les systèmes éducatifs francophones à travers le monde grâce au PISA: pas si simple! Ariane BAYE, Université de Liège, Belgique Marc DEMEUSE, Université de Mons, Belgique Nathanaël FRIANT, Université de Mons, Belgique VOLUME XLII: 3 – NUMÉRO SPÉCIAL, AUTOMNE 2014 VOLUME XLII : 3 – NUMÉRO SPÉCIAL, AUTOMNE 2014 Revue scientifique virtuelle publiée par l’Association canadienne d’éducation de langue française dont la mission est la suivante: «Par la réflexion et l’action de son réseau pancanadien, l’ACELF exerce son leadership en éducation pour renfor cer la vitalité des communautés francophones». Directrice de la publication Chantal Lainey, ACELF Présidente du comité de rédaction Lucie DeBlois, Université Laval Comité de rédaction Sylvie Blain, Université de Moncton Lucie DeBlois, Université Laval Nadia Rousseau, Université du Québec à Trois-Rivières Paul Ruest, Université de Saint-Boniface Mariette Théberge, Université d’Ottawa Directeur général de l’ACELF Richard Lacombe Conception graphique et montage Claude Baillargeon Responsable du site Internet Étienne Ferron-Forget Diffusion Érudit www.erudit.org Les textes signés n’engagent que la responsabilité de leurs auteures et auteurs, lesquels en assument également la révision linguistique. De plus, afin d’attester leur receva bi lité, au regard des exigences du milieu universitaire, tous les textes sont arbitrés, c’est-à-dire soumis à des pairs, selon une procédure déjà convenue. La revue Éducation et francophonie est publiée deux fois l’an grâce à l’appui financier du ministère du Patrimoine canadien et du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. 265, rue de la Couronne, bureau 303 Québec (Québec) G1K 6E1 Téléphone : 418 681-4661 Télécopieur : 418 681-3389 Courriel : info@acelf.ca Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives du Canada ISSN 1916-8659 (En ligne) ISSN 0849-1089 (Imprimé) Les politiques d’évaluation en éducation. Et après? Dany LAVEAULT Université d’Ottawa, Ontario, Canada Liminaire VOLUME XLII : 3 – NUMÉRO SPÉCIAL, AUTOMNE 2014 Revue scientifique virtuelle publiée par l’Association canadienne d’éducation de langue française dont la mission est la suivante: «Par la réflexion et l’action de son réseau pancanadien, l’ACELF exerce son leadership en éducation pour renfor cer la vitalité des communautés francophones». Directrice de la publication Chantal Lainey, ACELF Présidente du comité de rédaction Lucie DeBlois, Université Laval Comité de rédaction Sylvie Blain, Université de Moncton Lucie DeBlois, Université Laval Nadia Rousseau, Université du Québec à Trois-Rivières Paul Ruest, Université de Saint-Boniface Mariette Théberge, Université d’Ottawa Directeur général de l’ACELF Richard Lacombe Conception graphique et montage Claude Baillargeon Responsable du site Internet Étienne Ferron-Forget Diffusion Érudit www.erudit.org Les textes signés n’engagent que la responsabilité de leurs auteures et auteurs, lesquels en assument également la révision linguistique. De plus, afin d’attester leur receva bi lité, au regard des exigences du milieu universitaire, tous les textes sont arbitrés, c’est-à-dire soumis à des pairs, selon une procédure déjà convenue. La revue Éducation et francophonie est publiée deux fois l’an grâce à l’appui financier du ministère du Patrimoine canadien et du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. 265, rue de la Couronne, bureau 303 Québec (Québec) G1K 6E1 Téléphone : 418 681-4661 Télécopieur : 418 681-3389 Courriel : info@acelf.ca Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives du Canada ISSN 1916-8659 (En ligne) ISSN 0849-1089 (Imprimé) Les politiques d’évaluation dans le domaine de l’éducation Rédacteur invité : Dany LAVEAULT Liminaire 1 Les politiques d’évaluation en éducation. Et après? Dany LAVEAULT, Université d’Ottawa, Ontario, Canada 15 La formule actuelle d’évaluation ministérielle au Nouveau-Brunswick. Pour qui? Pourquoi? Jimmy BOURQUE, Université de Moncton, Nouveau-Brunswick, Canada Mathieu LANG, Université de Moncton, Nouveau-Brunswick, Canada Jean LABELLE, Université de Moncton, Nouveau-Brunswick, Canada 31 La politique québécoise d’évaluation des apprentissages et les pratiques évaluatives Michel LAURIER, Université d’Ottawa, Ontario, Canada 50 La politique d’évaluation du rendement en Ontario: un alignement qui se précise dans la persévérance et la durée Dany LAVEAULT, Université d’Ottawa, Ontario, Canada Louise BOURGEOIS, Université d’Ottawa, Ontario, Canada 68 Une recherche documentaire sur les politiques, les pratiques et les principes directeurs d’évaluation des élèves du système scolaire public (1re à 12e année) des provinces de l’Ouest canadien Jules ROCQUE, Université de Saint-Boniface, Manitoba, Canada 85 L’évaluation pédagogique va-t-elle enfin marcher sur ses deux pieds? Les enseignements de l’histoire récente de l’école primaire genevoise Lucie MOTTIER LOPEZ, Université de Genève, Suisse 102 Comparer les systèmes éducatifs francophones à travers le monde grâce au PISA: pas si simple! Ariane BAYE, Université de Liège, Belgique Marc DEMEUSE, Université de Mons, Belgique Nathanaël FRIANT, Université de Mons, Belgique 1 Volume XLII: 3 – Numéro spécial, automne 2014 www.acelf.ca Les politiques d’évaluation en éducation. Et après? Dany LAVEAULT Université d’Ottawa, Ontario, Canada Buts et conséquences des politiques : des résultats pas toujours au rendez-vous L’éducation occupe une place importante dans nos sociétés et ses coûts figurent, avec ceux de la santé, parmi les dépenses les plus importantes des États modernes. Il n’est donc pas étonnant qu’une organisation internationale telle que l’OCDE se soucie d’évaluer l’efficacité des systèmes éducatifs de ses pays membres, et plus par- ticulièrement l’efficacité de leur cadre d’évaluation (OCDE, 2009, 2013). Sans éva - luation, l’éducation est un navire sans pilote. Sans évaluation valide, les systèmes d’éducation sont à risque de se méprendre quant au degré d’atteinte de leurs objec- tifs ainsi que sur l’efficience des moyens mis en œuvre (Laveault, 2009a). Au cours des vingt dernières années, deux principaux phénomènes ont accru l’impact de l’évaluation dans nos systèmes d’éducation. Le premier est la participa- tion d’un nombre toujours plus grand de pays aux enquêtes internationales sur le rendement des élèves (PISA, TIMMS, PIRLS). Le second est la prise en compte gran- dissante du rôle de l’évaluation non seulement pour informer sur le rendement des élèves, mais aussi pour former ces derniers. L’évaluation formative s’est vue ainsi in - tro duite comme composante nécessaire de toute politique d’évaluation visant, d’une part, à certifier les apprentissages des élèves et, d’autre part, à soutenir les ensei - gnants, les élèves et les autorités scolaires dans leurs prises de décision. Dans le cas des enquêtes internationales, les résultats sont largement diffusés auprès du public et font l’objet d’études approfondies tant par les chercheurs que par les autorités scolaires. Pour plusieurs pays, ces études comparatives du rendement Liminaire des élèves ont eu pour effet de remettre en question l’efficacité de leur système d’édu - cation. De plus, à l’intérieur de chaque territoire scolaire (districts, cantons, États ou provinces), il s’est avéré que le rendement des écoles ou des instances locales pou- vait varier considérablement, toutes choses étant égales par ailleurs. Cela a fait en sorte que de nombreuses organisations scolaires ont mis en place leur propre sys- tème d’évaluation à grande échelle afin de faire une surveillance rapprochée du ren- dement de leur population scolaire. Dans ce nouveau contexte d’évaluations extérieures à la salle de classe, le rôle des enseignants en matière d’évaluation s’est trouvé transformé, et ce, pour deux principales raisons. La première est la reconnaissance par la communauté scien- tifique de la contribution majeure de l’évaluation pour soutenir l’apprentissage des élèves (Black et Wiliam, 1998; Wiliam et Thompson, 2008; Wiliam, 2011; Scallon, 2000). Quoique l’ampleur de l’effet rapporté puisse varier selon les études, cet effet n’en demeure pas moins considérable, d’où l’importance que l’évaluation formative a prise peu à peu dans les politiques d’évaluation. De pratique facultative et artisa - nale qu’elle était à l’origine, l’évaluation formative est devenue une composante essentielle de la planification de l’enseignement et d’une véritable politique d’éva - luation. La seconde raison est probablement plus subtile. Comparativement aux évaluations externes et uniformes, les évaluations sommatives réalisées par les en - sei gnants – celles qui ont pour objectif de dresser le bilan des apprentissages et éventuellement de les certifier au moyen d’un document officiel tel qu’un bulletin – sont trop différentes et leurs niveaux d’exigence trop variables pour renseigner sur l’efficacité des systèmes d’éducation. C’est ainsi que les évaluations externes ont fait en sorte de diminuer le rôle des enseignants en matière d’évaluation sommative, alors que les attentes à l’égard de leur rôle lié à l’évaluation formative devenaient plus élevées. Ce réaménagement des rôles n’est pas terminé. uploads/Litterature/ ef42-3-nospecial-complet-web.pdf

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