Sîrbu Loridana, TIC201FR Subiecte TPT I Critique des traductions I. (2p) Commen
Sîrbu Loridana, TIC201FR Subiecte TPT I Critique des traductions I. (2p) Commentez dans une page la conception d’Antoine Berman sur l’importance de l’étude des retraductions pour les chefs-d’œuvre de la littérature. Donnez au moins deux exemples de romans français qui ont été retraduits en roumain, à des époques différentes et par des traducteurs différents. II. (4p) Rédigez, dans 1 à 2 pages au maximum, une critique des traductions roumaines de ce fragment du roman Un capitaine de quinze ans de Jules Verne. Vous allez vous rapporter aux stratégies de traductions spécifiques à ce fragment (2p), tout en les encadrant dans le contexte de leur publication, y compris avec des données sur le traducteur et les particularités de l’original (2p). Le texte original Jules Verne, Un capitaine de quinze ans, Éditions Hetzel, Paris, 1897, p. 268. La résidence du roi de Kazonndé, qui confine au quartier commerçant, n’est qu’un ramassis de huttes malpropres qui s’étendent sur une espace d’un mille carré. (…). Un clos particulier qu’entoure une haie de papyrus, une trentaine de cases servant de demeure aux esclaves du chef, un groupe de huttes pour ses femmes, un « tembé » plus vaste et plus élevé, à demi enfoui dans les plantations de manioc, telle est la résidence du roi de Kazonndé, un homme de cinquante ans, ayant nom Moini Loungga, et déjà bien déchu de la situation de ses prédécesseurs. Version roumaine no. 1 Jules Verne, Un căpitan de cincisprezece ani, traducteur Daniel Aramă, Editura „Națională- Ciornei” S.A – București, sine anno, p. 136. Palatul regelui din Kazonndé, așezat în cartierul negustoresc, era o îngrămădire de colibe murdare cari se întindeau pe un petec de loc, larg de o milă pătrată. (…). Un ocol făcut dintr’un hățiș de papirus, vreo treizeci de colibe în cari se adăposteau sclavii șefului, alt grup de colibe pentru femei, o clădire mult mai impunătoare adâncită în tufele de manioc, – aceasta era reședința regelui, un om de cincizeci de ani, cu numele Moini Lungga, mult mai josnic și mai decăzut decât înaintașii lui. Version roumaine no. 2 Jules Verne, Căpitan la cincisprezece ani, traducteur Dan Starcu, Editura Tedit FZH, București, 2013, p. 67. Reședința regelui din Kazonnde, ce se învecinează cu cartierul comercial, nu este decât o îngrămădire de colibe mizerabile care se întind pe o suprafață de o milă pătrată (…). Un gard deosebit din papirus înconjoară un teren unde se află vreo treizeci de colibe locuite de sclavii regelui, un alt grup de colibe locuit de femei și, în sfârșit, un „tembe” mai mare și mai înalt, ascuns pe jumătate de plantația de manioc – iată reședința regelui din Kazonnde, un bărbat de vreo cincizeci de ani cu numele de Moini Lunga, având o situație precară față de predecesorii săi. III. (3p) Traduisez en roumain l’article du lien ci-dessous et précisez dans un bref commentaire quelles ont été les difficultés que vous avez rencontrées (2p : înţelegerea originalului şi corectitudinea textului in limba romana şi ; 0,5p : soluţii creative pentru unităţile problematice ; 0,5 p : adaptarea textului la tipul de discurs/gen – articol de presa din sectiunea cultura, traduceri) : (https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/la-delicate-traduction-francaise-de-1984-de-george-orwell-20201008 Sîrbu Loridana, TIC201FR 1. Le phénomène tres connu de « retraduction » qui s'est répandu dans le monde fait référence aux traductions ultérieures d'un texte ou d'une partie d'un texte, effectuées après la traduction initiale qui a introduit ce texte dans la « même » langue cible. Les chercheurs en traductologie se sont efforcés de formuler des hypothèses pour la retraduction. En 1990, Berman a avancé l'hypothèse de retraduction dans laquelle il a émis l'hypothèse que les retraductions antérieures d'une œuvre s'écartent de la langue source et sont plus en phase avec la langue et la culture cibles au fil du temps. Cette hypothèse, dans certains cas, a été confirmée ou partiellement confirmée, et dans d'autres, désapprouvée. Ainsi, pour confirmer ou rejeter plus significativement l'hypothèse de la retraduction, et la pousser vers la théorisation, elle doit être (ré)examinée dans différentes langues. L'« hypothèse de la retraduction » a été présentée par le chercheur français Berman en parlant essentiellement de la retraduction littéraire. Il prétend que la traduction est un acte « incomplet » et qu'elle ne peut évoluer qu'à travers des traductions ultérieures. La complétion à Berman fait référence au succès d'une traduction à se rapprocher du texte source (ST) et à représenter la rencontre entre le traducteur et la langue de l'original. Il pense que toutes les traductions sont marquées par un « échec » inhérent qui est à son apogée dans sa première traduction. Il pense en outre que les traductions ultérieures accordent plus d'attention à la lettre et au style du ST et gardent une distance culturelle entre la traduction et sa source, soulignant l'altérité de l'original. Généralement, Berman prend en compte trois raisons principales pour rendre une nouvelle traduction des textes déjà traduits. Il parle principalement de motifs historiques, interprétatifs et axés sur la recapture comme justifications spécifiques de l'acte de retraduction. Il met l'accent sur la question du vieillissement des traductions avec le passage du temps et sur l'éternel « jeune » texte source (ST) comme motivation majeure pour rendre de nouvelles traductions. Berman soutient que la traduction est un « acte incomplet » et que pour accomplir la tâche de traduction, le seul moyen est d'établir des retraductions dans le temps. Il admet que les premières traductions datent d'où le besoin de nouvelles traductions. Par « accomplissement », il entend la réussite d'une traduction à se rapprocher du texte source et à représenter la rencontre entre le traducteur et la langue de l'original. Il met également l'accent sur un « échec » inhérent marquant toutes les traductions et souligne que cet « échec » est à son apogée dans la première traduction, traduisant « l'incapacité » et la « résistance » à traduire. Dans le processus d'analyse ou de critique d'une traduction, Berman prétend que dans la plupart des cas, une retraduction est analysée, ce qui, à son tour, a un caractère pédagogique, car il offre un large éventail de solutions, et a également un caractère plus personnel. Entre l'original et la traduction d'une œuvre, il existe plusieurs types de « confrontations ». Ils sont classés en : confrontation des éléments sélectionnés dans l’original Sîrbu Loridana, TIC201FR avec leur rendu dans la traduction, confrontation inverse des zones textuelles jugées problématiques/ accomplies de la traduction avec les zones textuelles correspondantes de l’original, confrontation avec d’autres traductions et confrontation de la traduction avec son projet. Dans ces circonstances, le monde de la traductologie a commencé à parler longuement de retraduction (une nouvelle traduction d'un texte classique) ou de critique de la traduction, car, après tout, le premier interprète du texte est le traducteur lui-même ; il peut adopter une attitude paternaliste vis-à-vis du lecteur, en lui donnant d'abondantes notes explicatives ou encore en modifiant l'original, en évitant les néologismes ou autres fragments de texte tenant compte du contexte historique ou territorial du public cible. Un exemple approprié dans notre contexte est Madame Bovary, l'œuvre de Flaubert, qui a été traduite en roumain à la fin du XIXe siècle dans des périodiques, mais qui est bien connue dans l'original pour le public roumain de l'époque, qui était généralement francophone et Intéressé par la culture et la littérature françaises. Malgré le fait que l'œuvre ait une diffusion tardive dans la culture roumaine ; à part quelques traductions partielles dans des périodiques, ce n'est qu'en 1909 qu'est enregistrée la première traduction en volume, appartenant à Ludovic Dauş ; suivront Lascăr Sebastian (1940) et Demostene Botez (1956) - ce dernier devenant une traduction canonique à travers les nombreuses éditions et études critiques qui l'ont accompagné. Après 1990, l'expiration de la version du Demostene Botez est devenue évidente, de sorte qu'une variante signée D.T. Sarafoff (à la maison d'édition Polirom, en 2000, réalisé par un groupe d'étudiants sous la coordination d'Ion Pânzaru), ainsi que Madame Bovary (maison d'édition d'art, 2010, avec la conservation du titre original), réalisé par Florica Ciodaru- Courriol. Une autre œuvre connue du grand public, qui a fait l'objet d'une multitude de (re)traductions, est le célèbre Petit Prince, de l'écrivain et aviateur français Antoine de Saint-Exupéry, paru pour la première fois en anglais et en français le 6 avril 1943, à la Editions Reynal. & Hitchcock, puis en France, chez Gallimard en novembre 1946. L'œuvre de Saint-Exupéry a une vaste histoire et tradition dans la culture des enfants dans l'espace roumain et moldave, en fait, représentant actuellement un dilemme de la littérature mondiale. Le livre a connu sa première traduction en roumain à l'époque communiste (1962), près de 20 ans après l'original. La version respective est signée par le poète et prosateur Benedict Corlaciu et est publiée par une maison d'édition spécialisée dans la littérature pour enfants, permettant, à cette époque, une synchronisation avec les programmes scolaire, à savoir à la maison d'édition Editura Tineretului, avec de multiples réimpressions, la plus récente en 1998 à la maison d'édition Editura Rao, et en 2003 à la maison uploads/Litterature/ evaluare-critique-des-traductions.pdf
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- Publié le Oct 11, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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