EXEMPLE D'INTRODUCTION ET DE CONCLUSION Le théâtre au XVIIe siècle est du mouve
EXEMPLE D'INTRODUCTION ET DE CONCLUSION Le théâtre au XVIIe siècle est du mouvement classique et est marqué par de grands auteurs tels que Molière, Racine ou encore Corneille. Ce dernier est d'ailleurs l'auteur de L'illusion comique, où Dorante parle à son mai Pridamant de son inquiétude vis à vis de la fuite de son fils. Pridamant lui conseille donc les services d'un mage qui satisferait tous ceux qui l'ont consulté. Nous allons voir en quoi cette scène d'exposition présente une illusion théâtrale. Dans un premier temps, nous étudierons une scène informative qui met en place personnages et intrigue puis dans un second temps nous analyserons cette même scène sous laquelle on peut lire une mise en abyme du théâtre. Pour conclure, cette scène d'exposition présente l'illusion théâtrale à travers le tourment et le malheur d'un père ainsi que le réconfort de Dorante, l'ami et le confident de Pridamant. L'illusion théâtrale est mise en question grâce au mage qui est un personnage hors du commun mais également grâce à la matérialisation de l'espace théâtral à travers la grotte ainsi que la présence de figures des spectateurs, acteurs et metteur en scène. On peut rapprocher cette avec d'autres pièces comme La vie est un songe de Calderon qui est également du XVIIe et qui intègre une mise en abyme du théâtre. EXEMPLE DE REDACTION DE PARTIES DE COMMENTAIRE Nous allons étudier la mise en abyme présentée dans ces trois scènes. D'abord, nous allons montrer les allusions à l'univers du théâtre. On peut en trouver le champ lexical comme le montrent « comédie, leurs scènes, répétons ». Nous pouvons voir qu'il coexiste deux pièces, l'originale est Les acteurs de bonne foi ; la seconde est improvisée, on qualifie les pièces à base d'improvisation, comme c'est le cas ici, d'impromptu. Il y a de nombreux extraits qui nous montrent qu'elle n'est pas préparée comme « interrompant la scène » ou « interrompant de l'endroit où elle est assise ». On peut aussi deviner que la seconde est une comédie, ce sont des valets présents dans la scène comme le dit « une petite villageoise » ou comme le montre certaines tournures familières (« j'allons »). Plusieurs fois ils menacent de se battre entre eux : « te battre » ou « un coup de poing ne gâtera rien ». Ensuite nous allons étudier la transformation des personnages en acteurs. Dans la pièce de Marivaux, on peut voir que le maître de Lisette, Colette, Blaise et Merlin est sans doute Eraste. C'est lui qui est présenté au début de la scène et qui donne des consignes à Merlin, celui-ci le vouvoie et lui le tutoie comme le montrent « fais-nous rire, on ne t'en demande pas davantage », « nous amuser », « vous verrez, vous verrez ». Excepté Eraste, les personnages sont donc tous des valets. On peut le voir avec leurs prénoms comme « Lisette » ou « Colette » et à leur façon de parler avec certaines répliques déjà citées de Blaise. D'une pièce à l'autre, il y a aussi des différences dans les couples, dans la pièce de Marivaux, Blaise est avec Lisette et Merlin avec Colette comme indiqué au début de l'extrait étudié. Dans la seconde scène les personnages changent de rôle, Blaise est avec Colette et Merlin est avec Lisette : « C'est Colette qui doit faire mon amoureuse ». Merlin est le metteur en scène de cette petite pièce. Il utilise l'impératif « asseyez-vous, montrez-moi » ou « répétons ». Les autres acteurs lui demande des conseils ou son avis comme le montrent « Eh ! Dis-moi » et « puis-je te battre? » et on remarque l'utilisation de possessifs qui renforcent l'idée que Merlin met en scène la pièce : « ta comédie, le plan de ma pièce ». Dans un premier temps, nous allons voir le comique de situation présent dans cette scène sous forme de quiproquos. On peut remarquer un premier quiproquo : celui des voleurs. Gustave, Peterbono et Hector sont déguisés. On le sait grâce aux didascalies : « Peterbono en très noble, Hector en grand d'Espagne, Gustave en secrétaire ecclésiastique ». Ces déguisements ont pour but de leur donner un Objet d'étude : Le texte théâtral et sa représent ation. Corpus : Texte A : MOLIÈRE, Les Femmes savantes acte II, scène 6, 1672. Texte B : Eugène IONESCO, La Leçon 1951. Texte C : Valère NOVARIN A, L'Atelier volant 1974. a Objet d'étude : Le texte théâtral et sa représent ation. Corpus : Texte A : MOLIÈRE, Les Femmes savantes acte II, scène 6, 1672. Texte B : Eugène IONESCO, La Leçon 1951. Texte C : Valère NOVARIN A, L'Atelier volant 1974. T e x t e A : M O L I È R E , L e s F e m m e s s a air sérieux, respectable (Grand d'Espagne), digne de confiance (ecclésiastique). Ils essaient ainsi de se donner de la crédibilité dans ce monde de nobles. En plus de leurs déguisements, les voleurs se donnent de nouveaux noms afin d'appuyer leur nouvelle identité : « Dom Hector, Dom Petrus ». n voit également que ce rôle ne s'arrête pas à un costume et un nom, le trio va devoir jouer la comédie et se faire prendre pour quelqu'un d'autre : « Jouons serré, je donnerai le signal ». Le problème est qu'ils ne sont pas très doués ou très préparés, donc quand ils jouent, ils surjouent, on le sait notamment grâce aux interjections : « Ha !, Hélas !, Ah ! ». Mais il n'y a pas que leur jeu qui est exagéré, il y a également leur attitude et leurs costumes qui sont à la limite du ridicule, on le voit dans les didascalies « étrange trio, très noble-trop noble », cette dernière hyperbole accentuant le ridicule de Peterbono. Tout est exagéré chez eux, ou en tout cas dans leurs personnages. Cependant, ce ne sont pas les seuls personnages de la pièce à jouer la comédie. Lady Hurf, quant à elle, crée un malentendu en inventant une histoire, elle crée l'intrigue en quelque sorte. On voit qu'elle joue car son rôle est également exagéré, notamment grâce aux interjections : « pauvre cher, Dieu, Comment ? ». De plus, on voit que l'histoire qu'elle raconte ou les souvenirs qu'elle invente(« Voyons, souvenez-vous ! » ou « les déjeuners à Pampelune, les courses de taureaux » ou encore « c'est lui que vous battiez chaque matin au golf ») sont faux car son mari, Lord Edgard, ne semble pas reconnaître le soit-disant duc de Miraflor (« affolé, mais ma chère, c'est insensé, souvenez-vous ») et inversement, Peterbono ne sait que dire (« gêné et surpris » ou « Heuh »...). la raison de cette invention est sans doute l'ennui, accentué par une hyperbole : « Je m'ennuyais à périr ». On se retrouve avec une sorte de quiproquo à double sens. Cette situation déjà difficile à comprendre donne en plus une impression de confusion générale. Ce flou est amplifié par l'enchaînement de stichomythies qui nous donnent l'impression que les personnages se coupent la parole, se parlent sans s'écouter, les réplique s'enchainent vite ce qui nous donne également un sentiment d'urgence et de gêne. On ressent cette confusion en lisant la scène aussi par le fait qu'elle est assez courte malgré le fait que le nombre de personnages est important : certains personnages parlent (Peterbon, Lady Hurf, Lord Edgard, Les Dupont-Dufort et Hector) alors que d'autres sont présents mais ne parlent pas (Gustave) ou encore ne sont pas présents (Eva et Juliette) mais sont évoqués. On peut également remarquer que les origines géographiques des personnages sont multiples : des noms anglais (pour les nobles), des noms français (« Gustave, Hector »), ainsi qu'espagnols (« Dom »). Les noms sont aussi représentatifs du mélange des classes sociales : « Lady, lord, duc » qui représentent la noblesse ou « Gustave, Hector » qui sont plus populaires. Les quiproquos de cette scène sont donc alimentés par plusieurs facteurs qui entretiennent le comique de situation, celui-ci étant amplifiés par d'autres procédés que nous allons maintenant analyser. SEQUENCE N°1: LA GRANDE ILLUSION Objet d’étude, Problématique Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIème à nos jours Comment les auteurs et les metteurs en scène mettent-ils en avant l'illusion qu'est la machine théâtrale ? Etudes de textes, Etudes synthétiques, Activités complémentaires S1 : La machine théâtrale : Dom Juan de D. Mesguich S2 : LA Corneille, L'illusion comique S3 : Analyse de la mise en scène de L'illusion comique S4 : LA Marivaux, Les acteurs de bonne foi S5 : La question sur le corpus S6 : LA Anouilh, Le bal des voleurs S7 : Bilan de la lecture cursive Evaluation(s) Bilan de la lecture cursive : Pirandello, Six personnages en quête d'auteur ou Anouilh, La grotte Question sur le corpus S1 : LA MACHINE THÉÂTRALE : DOM JUAN DE D. MESGUICH 1, La machine théâtre - ce qu'on pt entendre par là - uploads/Litterature/ exemples-de-redaction-commentaire-theatre.pdf
Documents similaires
-
20
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 19, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.2178MB