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EXPLICATION DE TEXTE « LE POUVOIR DES FABLES », FABLE 3 , L.VIII Intro - Déf d’

EXPLICATION DE TEXTE « LE POUVOIR DES FABLES », FABLE 3 , L.VIII Intro - Déf d’un apologue - « Plaire et instruire », idéal classique I- LE SCHEMA NARRATIF DE L’APOLOGUE : LE RECIT « corps de la fable » 1) Présentation des personnages v 1à 7 V1-2 : s.i - Imprécision du Sujet mais ss entendu royal cf la symbolique de l’animal sujet + sa Majuscule « Un Lion » + accentuation de la diérèse. Alexandrin : sujet grave et sérieux ! = Roi, d’ailleurs clairement dit au v10/ v 34 « Le Monarque » - Accumulation d’agj et ppst péjoratif (rythme ternaire) : mourant // fin de règne ! - Digression v 3 : Orgueil, Hubris du Roi cf le défi impossible « trouver remède à la vieillesse » = critique du fabuliste lui mm : « abus », valorisé par la tournure emphatique « c’est »+ fin de phrase + sorte de narcissisme du Roi : tte la patrie doit le servir cf la répétition du pron. « on » pron. Perso indéfini : tous les autres, sans individualité, personnalité . - V 4- 9 : elt perturbateur = défilé des candidats au remède. Les premiers : V5 « des Médecins »= terme scientifique, sérieux → variétés « de tous arts » et pléthore « de tous côtés » . Scientifiques tournés en dérisions : Ccl satirique du fabuliste : « donneurs de recettes » v 7, périphrase dévalorisante, culinaire et moraliste = la clique des courtisans Le second : Le Renard , abst « clos et coi » : accumulation basée sur une allitération retentissante, remarquable. Position de retrait, de prise de distance < prudence et réflexion propres à l’animal. Courtisan habile, stratégique, rusé Le troisième mis en // avec le second par opposition : le Loup = rusé et maléfique. 2) Péripéties : 2 stratégies qui s’affrontent : ❶celle du loup : Flatterie « en fait sa cour » 10 car visiblement très proche du Roi cf son titre « Prince » v11 Médisance, raillerie « daube son camarade » v11 ; camarade = ironie! Mise en valeur par l’enjambement Cruauté, violence extrême : « qu’on aille enfumer le Renard ds sa demeure » v 12 = sorte de 1ere mise à mort ; se positionne comme prédateur dont le renard va être victime. Autoritarisme/ pvoir : v 13 1er hémistiche : souhait ; 2ème hémistiche : réalisation du souhait. // Le Prince : ambiguité, vaut autant pour le Lion que pour le loup ! ❷celle du Renard : Intelligence « sachant que » v14 < analyse clairvoyante de l’initiateur Flatterie/ respect par politesse cf apostrophe « Sire » v15 // v22 « Votre Majesté » . De mm ne dira pas que le Souverain est âgé « le long âge » v24 Défense du Renard par accusation détournée du Loup cf périphrase et euphémisme « un rapport peu sincère » (15) « différer »( 16) Ne nie pas son absence mais la présente plus avantageusement « différé » : pas de réelle absence donc. De plus flatte la convocation du Lion v5 qui « Mandait » devient « hommage » . De menace, obligation, il la transforme en faveur. Rusé car joue sur l’argt religieux : « en pèlerinage » (18) « un vœu fait pour votre santé » (19) Flatte le Roi sur la lucidité de son état « criant à bon droit la suite » (22) ; fait appel à sa raison, à la science donc « gens experts et savants » 21 , v23/24 : périphrase euphémistique pour dire l’épuisement. Habillement présente le Roi comme victime du vieillissement cf le roi devient COI et la vieillesse sujet verbal de sa décrépitude. Dédramatise la situation tragique par la négation restrictive = le renard l’invite à accepter la mort. Le Déculpabilise, l’apaise puisqu’il n’est pas acteur, responsable de son état cf la position cclieu « en vous » : c’est la vie qui agit sur lui cf « le long âge » Le Renard ne lui propose que du réconfort et ne lui promet pas l’impossible. Pour apporter ce réconfort, il passe par Violence à son tour : « un loup écorché vif » mis en valeur par la césure « peau toute chaude et toute fumante »25/26 = image d’épouvante, mise à mort sanglante du Loup présentée comme réconfort ! Ironie cynique du respect de l’épithète honorifique « messire » dans « Messire Loup » v29 ; Renforce la dévalorisation de son ennemi réduit à « robe de chambre » v30 Cynisme lucide dans la tournure employée v 29 « vous servira » = servilité et utilité ! jeu de mot satirique tragique ! 3) le verdict du Roi : chute de l’histoire et chute du Loup ! - expéditif : les « : » déclaratif. + rythme ternaire de verbes d’exécution : actions violentes v 32 avec petite pique satirique de la part de La fontaine « on » comme sujet agissant et non le Lion : il ne se salit pas les mains ! Acc de présent de narration qui dit la rapidité de l’exécution - jeu de mots cynique sur « goûter un avis » qui annonce le festin à venir dont le loup sera la viande. Goûter un avis= trancher ! - anéantissement total du Loup : contenant et contenu ! v33 et 34. II- LA PORTEE DIDACTIQUE, LA MORALITE (« L’AME DE LA FABLE ») 1- Dédicace - Cf apostophe du 1er hémistiche - Ironie du respect « messieurs » 2- Leçon : dimension didactique - Cf impératif réitéré comme règle à suivre « cessez de » (35) ; « faites »c(36)→ les interdits/ les voies à suivre, les conseils. - Prsént de vérité général, sujets impersonnels (« le mal » « les courtisans », « vous ») ou généraux ( « les daubeurs ») - Porte sur l’anéantissement cf la rime signifiante « vous détruire » / « vous nuire » 35/36 = appel à l’humanité, à la bienveillance. 1- Etre courtisan d’accord, mais à la loyale et non aux dépends d’autrui 2- Attention au choix des armes ( la médisance), celles-ci pouvant se retourner au quadruple contre nous 3- Une mise en garde Constat édifiante, effrayant « vous êtes »= situation irréfutable, immuable. + relative complétive qui dit la violence, l’absence de sentiment, d’humanité « on se pardonne rien » avec hyperbole du rien = monde impitoyable. Avec parodie biblique dû au détournement de la formule « rendre au centuple » Ccl : // » pvoir des fables » et préface des Contes de Perrault Double/triple niveaux de lecture Utilité des récits, et donc de la littérature uploads/Litterature/ explication-le-lion-le-loup-et-le-renard.pdf