1 SOMMAIRE INTRODUCTION GENERALE….………………………………………………………………………….…2 I. PRESENTATI

1 SOMMAIRE INTRODUCTION GENERALE….………………………………………………………………………….…2 I. PRESENTATION DE GEDEON…………………..………………………………………………..3 1. Appel de Gédéon…………………………………………………………………………….3 2. Mission de Gédéon…………………………………………..…………………………….4 II. LECON A TIRER DE L’HISTOIRE DE GEDEON...……………………………………………6 1. La cause de nos difficultés…………………....……………………………………….…6 2 Dieu appelle un esclave à devenir un libérateur………………………………6 3. Entrer dans la perspective de Dieu………………………………………………….7 4. La première qualité pour accomplir la mission : L’obéissance…….......9 5. La deuxième qualité pour accomplir la mission : la vigilance………..…10 6. Le but de la Mission : L’évangélisation…………………………………………11 CONCLUSION……………………………………………………………………………………………………12 2 INTRODUCTION GÉNÉRALE Le livre des Juges a trait à un temps de l’histoire d’Israël : celui de son installation en Canaan. La période du désert, avec ses épreuves, est achevée, de même que la conquête proprement dite, relatée dans le livre de Josué. Le livre des Juges retrace la prise de possession progressive des terres, du nord au sud de Canaan. C’est cependant à nouveau un temps d’épreuve, car les tribus d’Israël doivent faire face au danger que représentent des populations locales encore bien présentes sur ce territoire. Ainsi, entre environ 1250 et 1205 avant notre ère, elles se dotent de chefs appelés « juges » dont le rôle n’est pas de rendre la justice mais de mener la guerre et d’administrer le territoire. Ce sont en fait des libérateurs, ou plus exactement des « sauveurs ». Le livre des Juges met en scène douze juges, six « petits » et six « grands ». Avec Jephté et Samson, Gédéon fait partie des « grands » dont les exploits sont plus largement rapportés. Nous allons prendre du temps ce jour pour tirer quelques leçons sur la vie de Gédéon dont la biographie occupé trois (03) chapitre dans le livre des Juges (du ch 6 au ch 8), afin de mieux appréhender le thème national de la jeunesse : << ma jeunesse en mission face aux défis des derniers temps >>. Nous verrons comment Dieu a formé cet homme qu’IL a utilisé dont IL nous a laissé l’histoire. Dans cet exposé, nous allons commencer par présenter Gédéon à travers son appel et sa mission pour ensuite débouché sur les leçons que nous pouvons tirer de son histoire en rapport avec le thème national de la jeunesse. 3 I. PRESENTATION DE GÉDÉON 1. Appel de Gédéon Les Israélites se détournèrent de l’Éternel, le Dieu de leurs pères, pour suivre d’autres dieux (voir Jg 2,12). C’est cette situation et sa conséquence qui sont rappelées avant l’entrée en scène de Gédéon (Jg 6,1). Madian, peuple nomade alors ennemi d’Israël, faisait régulièrement main basse sur les récoltes et les réserves des Israélites, de même que sur leurs troupeaux, les privant ainsi de tout moyen de subsistance. Un prophète leur est alors envoyé pour leur rappeler tous les bienfaits de l’Éternel. Dieu reproche à Israël de mettre sa confiance dans des divinités païennes et de ne pas avoir foi en sa parole. C’est dans ce contexte qu’un jour vient s’asseoir l’ange de Dieu sous un arbre sacré, un térébinthe, situé dans la ville d’Ophra et appartenant à un homme nommé Yoash, du clan d’Abiézer. Le fils de Yoash, Gédéon, est occupé à mettre son blé à l’abri de Madian quand l’ange de l’Éternel le salue (Jg 6,12). Gédéon réagit vivement : si « l’Éternel est avec nous », comment expliquer le malheur d’Israël ? La réponse de Dieu est sans détours ; elle ne donne pas d’explication, mais une mission : « Va avec la force qui t’anime et tu sauveras Israël du pouvoir de Madian. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » (Jg 6,14). Gédéon voit de réels obstacles à ce dessein : étant le plus jeune dans une famille qui appartient au clan le plus faible en Manassé, comment pourrait-il sauver Israël ? Envahi du sentiment de sa faiblesse devant la mission pour laquelle il a été choisi, Gédéon est tenté, comme Moïse (Ex 4,10), de se dérober. Mais Dieu lui donne l’assurance de son appui : « Je serai avec toi, et tu battras Madian comme si c’était un seul homme » (Jg 6,16). Gédéon veut alors s’assurer que cette parole est bien celle de Dieu. Il demande à recevoir un signe par le moyen d’une offrande. Gédéon dispose sur un rocher le chevreau et le pain sans levain, selon les indications de l’ange de Dieu. Celui-ci fait alors jaillir du rocher un feu qui consume les présents et il disparaît. Devant cette manifestation, Gédéon s’effraie d’avoir vu l’ange de Dieu face à face. Mais Dieu lui-même calme sa crainte en l’assurant qu’il ne mourra pas. Gédéon bâtit alors un autel à cet endroit et le nomme : « l’Éternel Paix ! » (Jg 6,24). Comme une première preuve de cette force nouvelle accordée à Gédéon, Dieu lui demande de détruire l’autel érigé en l’honneur de Baal, d’en bâtir un pour l’Éternel son Dieu et d’utiliser le bois de démolition du poteau sacré pour offrir en holocauste un taureau provenant du troupeau de son père. Allant contre les habitudes cultuelles de sa famille et de son clan, Gédéon exécute cet ordre de nuit. De fait, le danger était réel, puisque les 4 hommes de la ville réclament sa mort à son père quand ils découvrent qu’il est l’auteur de cette destruction. Mais son père intervient en sa faveur en affirmant que Baal, s’il est dieu, doit pouvoir se défendre seul. L’exploit d’avoir renversé l’autel de Baal vaudra à Gédéon un deuxième nom, Yerubbaal, « car, disait-on, “que Baal s’en prenne à lui, puisqu’il a détruit son autel !” » (Jg 6,32) 2. Mission de Gédéon Après ces épreuves, la mission de libération contre Madian, Amaleq et d’autres nomades peut commencer. La présence de Dieu auprès de Gédéon se manifeste alors de façon décisive : il « revêt » Gédéon de son esprit (Jg 6,34). Gédéon convoque et réunit l’ensemble des tribus appelées à combattre. Mais, au moment d’engager la bataille, Gédéon veut encore s’assurer de la volonté de Dieu de sauver Israël par sa main et demande un nouveau signe. Cette seconde vérification étant faite, Gédéon s’engage dans les préparatifs du combat qui aura lieu à l’ouest du Jourdain, en suivant fidèlement les directives de l’Éternel. Pour qu’Israël ne soit pas tenté de s’en attribuer seul la gloire, Dieu ordonne des réductions successives des troupes. En premier, les hommes qui ont peur doivent retourner chez eux. Pour les dix mille restants, il faut appliquer une sélection inattendue : seuls ceux qui auront lapé l’eau avec leur main pourront combattre ; ceux qui se seront agenouillés pour boire ne seront pas retenus. C’est ainsi qu’avec seulement trois cents hommes, l’Éternel renouvelle l’assurance de livrer Madian dans la main de Gédéon. Gédéon doit maintenant mener l’attaque. Pour signifier peut-être que la victoire sera celle de Dieu, les seules armes utilisées seront des cors et des torches placées dans des cruches vides. Aux trois cents hommes répartis en trois groupes autour du camp, Gédéon commande de faire comme il le fait lui-même : sonner du cor, saisir les torches placées dans les cruches brisées et crier : « Pour L'Eternel et pour Gédéon ! » (Jg 7,18). Tandis que les hommes se tiennent sans bouger à l’extérieur du camp, la confusion est totale à l’intérieur. L’Eternel donne alors une victoire complète à Gédéon et à ses hommes, sans qu’ils aient même à combattre : « Pendant que les trois cents sonnaient du cor, l’Éternel fit que dans tout le camp chacun tournait son épée contre son camarade. Tous s’enfuirent […] » (Jg 7,22). Dans le récit, ce moment décisif marque l’accomplissement de la mission pour laquelle Gédéon avait bénéficié de l’aide de la puissance divine. La force qui était en lui s’y était révélée de façon exceptionnelle. Après la victoire, il n’est plus fait écho d’intervention 5 directe de l’esprit de Dieu. Mais la force de Gédéon se manifeste d’une autre façon, dans le comportement d’un chef sage et avisé. Ainsi, il doit faire face aux revendications des hommes d’Éphraïm qui lui reprochent amèrement d’avoir combattu sans eux : avec habileté et fermeté, il met leur action en valeur en leur rappelant que c’est bien entre leurs mains qu’ont été livrés deux chefs de Madian. Bien loin de s’attribuer le bénéfice de son propre exploit et d’en tirer une gloire personnelle, Gédéon préfère le minimiser pour maintenir la cohésion des tribus : « “Qu’ai-je pu faire en comparaison de vous ?” Sur ces paroles, leur emportement contre lui se calma » (Jg 8,3). Si, comme le souligne la lettre aux Hébreux, c’est la foi qui a porté l’action héroïque de Gédéon, n’est-ce pas d’abord parce qu’il a accepté la révélation en lui d’une force d’abord inconnue de lui ? Ayant établi sa confiance en l’Éternel, le Dieu qui libère, il a été mené bien au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer, pour coopérer à la victoire sur les dangers qui menaçaient la vie de son peuple. Son histoire montre qu’une telle force peut habiter l’ordinaire des jours aussi bien que les événements exceptionnels, à condition de la recevoir et uploads/Litterature/ expose 85 .pdf

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