OE 1 L'argumentation Quels sont les différents procédés utilisés par les auteur
OE 1 L'argumentation Quels sont les différents procédés utilisés par les auteurs pour rallier les lecteurs à leurs thèses ? I - Les démarches de l’argumentation - L’ironie : affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre. - Convaincre : faire appel à la raison du lecteur (indices de l'énonciation rares ou absents, structure claire et rigoureuse, procédés tels que la concession…) - Persuader : faire appel aux sentiments - Délibérer : discuter et analyser une situation en vue de prendre une décision. On mobilise des arguments contradictoires afin d’arrêter son choix. Cela peut être un discours intérieur ou à plusieurs. II – Les procédés de l’argumentation - Les figures d'animation, d'analogie, de substitutions (la comparaison, la métaphore et la métonymie, la personnification, l'antonomase et la prosopopée). - Les figures d'insistance (l'hyperbole, l'anaphore, le pléonasme, l'inversion, la gradation et l'apostrophe). - Les figures d'opposition (l'antithèse et l'oxymore). - Les figures d'atténuation (l'euphémisme, la litote). III - Les genres de L’argumentation - Apologue : texte court, souvent allégorique, qui cherche à donner une leçon de morale ou à illustrer une thèse. - Fable : genre poétique qui combine une part narrative (le récit) et une part argumentative (la morale). Variété d’apologue. - Essai : texte où l’auteur défend sa thèse en son nom en se fondant sur son expérience et sa réflexion personnelle. - Pamphlet : texte violemment agressif, dominé par le registre polémique. - Conte philosophique : récit qui utilise l’arme du ridicule contre les institutions et les systèmes de pensée attaqués par l’auteur. Recours à l’ironie qui dévoile l’envers d’un univers en apparence idyllique. Attaque tout ce qui s’oppose à la philosophie des Lumières (abus, préjugés, intolérance, oppression). IV - Les registres de l’argumentation - Polémique : Réfuter ou refuser le discours d’autrui, dénoncer un adversaire en cherchant à le discréditer (marques de la première personne, procédé de dévalorisation (métaphores dépréciatives, antiphrases ironiques), procédés d’insistance (anaphores accumulation), apostrophes, lexique de l’émotion (indignation, surprise)). 1 - Satirique : Se moquer, dénoncer les défauts des autres par le rire (antiphrases, caricature : figures de l’exagération (hyperboles…), naïveté feinte ou éloge paradoxale, allusions et sous- entendus). - Didactique : instruire, transmettre un savoir (lexique de la pédagogie, tournures de l’ordre et du conseil (impératifs et futur à valeur injonctive), progression logique du propos (expression de la cause et de la conséquence), recours à l’exemple). - Lyrique / épique : émouvoir / exalter peut aussi être une manière d'emporter l'adhésion du destinataire ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- OE2 : Le roman et ses personnages La vision, la popularité et la forme du roman a évolué au cours des siècles : Au Moyen-âge Au moyen âge, le terme roman désigne les écrits dans la langue du peuple (langue romane) en opposition aux textes écrits en latin Puis roman = récit en vers français contant les aventures de héros imaginaires. L’ancêtre du roman actuel est la chanson de geste dont la plus ancienne est La Chanson de Roland. Rabelais Au siècle classique Au XVIème siècle, le roman devient un genre littéraire pour désigner une oeuvre fictive écrite en prose racontant la vie de personnages qui évoluent dans un monde réel. En France : Rabelais avec Gargantua et Pantagruel, en Espagne Cervantès avec Don Quijote de la Mancha Le roman est considéré comme mineur. Le lecteur vit des aventures par procuration. Le premier grand roman classique est La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, qui apparaît coome le fondement du roman moderne. Montesquieu Au XVIIIème siècle Le roman offre une grande variété de forme. Les classes bourgeoises s'intéressent au roman. La portée morale est affirmée Le réalisme romanesque connaît son plus grand succès. Le genre du roman épistolaire apparaît en France avec Les Lettres Persanes de Montesquieu 2 Emile Zola Au XIXème siècle C’est le siècle qui consacre le roman, l’âge d’or du roman. Il appartient au mouvement romantique, naturaliste ou réaliste. La société devient le sujet du roman. L’alphabétisation, le développement de la culture et les nouveaux moyens de diffusion permettent au roman de rencontrer un grand succès. On retrouve : Balzac (La Comédie Humaine), Hugo (Les Misérables, Notre Dame de Paris),Zola (Les Rougon-Maquart), Stendhal (Le Rouge et le Noir, La Chartreuse de Parme),Maupassant (Bel-Ami), etc. Nathalie Sarraute Au XXème siècle Le succès rencontré par le roman au XIXème siècle se poursuit au XXième siècle. Il subit une profonde remise en question après la psychanalyse et les guerres mondiales. Le roman se fait plus critique et parfois plus pessimiste. Le Nouveau Roman brouille les repères traditionnels du lecteur (Robbe-Grillet, Sarraute...). Des genres plus populaires se diffusent de façon massive (roman policier...). --------------------------------------------------------------------------- OE3 : Le théâtre et sa représentation La naissance du théâtre à l'Antiquité En Grèce au Vème siècle avant J.-C., lors des fêtes de Dionysos (dieu de l’ivresse de la création) des représentations théâtrales étaient données. Ces cérémonies de théâtre avaient alors un enjeu religieux, social et éducatif. Deux grands genres existent alors : - La tragédie. Les héros des tragédies grecques étaient des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie est un drame. Il y avait les acteurs et un chœur qui commentait en chantant l’action qui se déroulait sur la scène. Auteurs principaux : Eschyle, Sophocle, Euripide... - La comédie, qui représente surtout les conflits familiaux. Auteurs principaux : Aristophane, Plaute... Le théâtre a un enjeu moral. A la fin de la pièce, le conflit est réglé, le spectateur peut tirer une leçon de la pièce qu’il vient de voir. Dans la Poétique, Aristote (384-322 av. J.-C.) définit la tragédie. Il y définit la mimêsis : il faut que les personnages soient une imitation des passions humaines aussi vraisemblable que possible. Aristote voit dans la tragédie un moyen pour l’homme de purifier l’âme de ses 3 passions. Cette purification, ou catharsis vient de la pitié et la crainte qu’éprouvent les spectateurs envers les personnages de la tragédie. Dans la Poétique, Aristote dicte les règles du théâtre : règle des unités, respect de la vraisemblance et de la bienséance. La tragédie classique et la comédie au XVIIème siècle en France Le XVIIème siècle est le grand siècle français du théâtre. Le classicisme répond à des exigences d'ordre et d'harmonie dans tous les domaines... y compris celui de l'âme humaine (d'où l'importance des moralistes). Tragédies et comédies participent à cette recherche = il s'agit surtout de montrer ce qu'il ne faut pas être. La tragédie classique française est inspirée des tragédies antiques grecques. Son action s'inspire de l'histoire ou des légendes. La tragédie classique respecte la règle des trois unités (unité d’action, unité de lieu et unité de temps). Elle doit respecter la vraisemblance et la bienséance. Le dénouement d’une tragédie est généralement tragique (par exemple la mort). Elle est composée de 5 actes. Racine et Corneille sont les grands auteurs de la tragédie classique (avec par exemple Le Cid pour Corneille etAndromaque, Phèdre, Britannicus,... pour Racine). La comédie cherche à divertir le spectateur, à le faire rire. Contrairement à la tragédie, dans la comédie, les personnages sont de condition moyenne ou modeste, et le dénouement est heureux. Molière est le plus illustre représentant du genre, avec des pièces comme Le Misanthrope, L'Avare, Le Malade imaginaire... Il existe plusieurs types de comédie : - comédie de caractère, - comédie de mœurs, - comédie d’intrigue, - comédie de sentiments, - comédie-ballet qui inclut de la musique et des danses Le XVIIIème siècle 1) Le théâtre au 18ème siècle : un phénomène de société Que ce soit à Paris ou en province, les nobles et bourgeois aisés apprécient le théâtre. A Paris, ils se rendent dans l’un des quatre théâtres de la ville : - L'Opéra - Le théâtre des Italiens - L'Opéra Comique - La Comédie Française De plus, les théâtres de foire et les théâtres de boulevard prolifèrent. En province, on trouve peu de théâtre mais pendant la Régence, ceux ci se multiplient ; on y joue les mêmes types de pièce qu’à Paris. De 1715 à 1750, il y aura 266 créations théâtrales : un record ! 4 2) Les conditions du spectacle La scène est rectangulaire ou trapézoïdale, les risques d’incendie sont élevés, la scène étant éclairée par des bougies. Les spectateurs sont debout sur le parterre, on trouve des places sur la scène même, et ce, jusqu’en 1759. Il n’y a pas de metteur en scène, souvent le dramaturge est chef de troupe. Beaumarchais, sera le premier metteur en scène à se nommer comme tel. Les représentations se font à 17 heures avec deux œuvres : une longue et une plus courte. Le public est constitué d’habitués et de versatiles (surtout les provinciaux et les étrangers). La « claque » impose toujours sa loi. La condition des acteurs et leur niveau de vie augmente peu à peu. 3) Les auteurs Les œuvres ne sont pas protégées et la notion de droits d’auteurs n’a pas encore été exploitée. On distingue : - les acteurs-auteurs (comme Dancourt) - les auteurs riches (comme Voltaire) - uploads/Litterature/ fiche-revisions-oe1-2-3-4.pdf
Documents similaires
-
14
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 30, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.1795MB