HANDBOUND AT THE UNIVERSITY OF TORONTO PRESS GK</d HÔBÔGIRIN DICTIONNAIRE ENCYC
HANDBOUND AT THE UNIVERSITY OF TORONTO PRESS GK</d HÔBÔGIRIN DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE DU BOUDDHISME D'APRÈS LES SOURCES CHINOISES ET JAPONAISES PREMIER FASCICULE: A—BOMBAI À LA MÉMOIRE DE EMILE SENART AVERTISSEMENT L'immense littérature du bouddhisme indien n'existe plus, pour la plus grande partie, dans sa rédaction originale, mais les collections canoniques de la Chine nous ont conservé plus d'un millier de ces textes traduits en langue chinoise. En outre, l'étude des doctrines, de la discipline monastique, du rituel, de l'iconographie, a donné naissance, en Chine et dans les pays adjacents, à toute une lit- térature d'exégèse qui prolonge la tradition de l'Inde. Les pèlerins et les missionnaires qui pendant de longs siècles n'ont cessé de circuler entre l'Extrême-Orient et l'Inde, en passant soit par l'Asie Centrale, soit par les Mers du Sud, nous ont laissé des informations de haute valeur pour l'histoire du monde bouddhique tout entier. Enfin c'est en Extrême-Orient que le bouddhisme du Grand Véhicule, éliminé de l'Inde dès le dixième siècle de notre ère, s'est perpétué jusqu'à nos jours, avec ses croyances, ses rites, ses arts savants ou populaires ; et les nombreux ouvrages qui en retracent les destinées en Chine, en Corée, au Japon, ou même dans l'Indochine annamite, intéressent au premier chef tous ceux qui cherchent à pénétrer la civilisation de ces divers pays. Les Sociétés Asiatiques réunies en Assemblés fédérales à Londres en içiç, à Paris en IÇ20, à Bruxelles en iÇ2i ont, par un vœu unanime et régulièrement renouvelé, invité les spécialistes de l'Extrême-Orient à préparer dans une des grandes langues internationales de la science un Diction- naire du Bouddhisme fondé sur les documents chinois et japonais. C'est pour répondre à cet appel que le Hôbôgirin a été entrepris. La libéralité de M. OTANI Sonyu X®&&, du Nishi-Honganji de Kyoto, et de M. WADA Kyûzaemon JfiJffl:X£JSjH> d'ôsaka, a assuré les fonds requis pour le recrutement d'une équipe de collaborateurs. La Maison Franco-Japonaise, créée à Tokyo en IÇ2Ô, a fourni le foyer nécessaire à la collaboration de l'Orient et de l'Occident. L'Académie Impériale du Japon a pris l'œuvre sous son haut patronage , et le regretté président de la Société Asiatique de France, Emile SENART, membre de l'Institut, qui dès l'abord s'y était intéressé tout particulièrement, avait accepté que son nom fût inscrit en tête du premier fascicule. Afin de concentrer l'effort initial sur la partie la plus neuve et la plus difficile de l'œuvre, il a paru opportun de s'en tenir tout d'abord aux termes techniques et aux noms propres d'ordre surnaturel. On a laissé de côté : (i) les noms de personnages d'ordre humain, historiques ou semi- historiques, et notamment des personnages que la tradition associe au Buddha Sâkyamuni ou qui appartiennent à l'histoire de l'Eglise : moines, princes, lettrés, etc.; (2) les noms de lieux ; (3) les titres d'ouvrages, tant canoniques que littéraires. Ces trois sections sont réservées pour une seconde partie qui pourra être entreprise ultérieurement. Comme l'indique son sous-titre, le Hôbôgirin est fondé, en principe, exclusivement sur les sources chinoises et japonaises. Les documents sanskrits, palis, tibétains, ainsi que les travaux des orientalistes européens, ne sont utilisés que sporadiquement et dans la mesure où ils peuvent éclairer les textes chinois et japonais. On s'est efforcé toutefois de restituer les correspondants sans- krits, palis et tibétains de tous les termes sino-japonais qui font l'objet d'articles spéciaux dans le Hôbôgirin. A chacun de ces termes est affectée une traduction française déterminée ; les mots français servant ainsi d'équivalents à des termes techniques du bouddhisme sont signalés au lecteur par l'emploi de Majuscules initiales. II Pour ce qui touche à Viconographie, les textes chinois et japonais, et en particulier les documents littéraires du tantrisme, ont été dépouillés aussi complètement que possible. Quant aux images elles- mêmes, il n'a été tenu compte que des matériaux japonais ; toutes les illustrations reproduisent des originaux conservés au Japon. Les auteurs du Hôbôgirin ont pris pour point de départ les principaux dictionnaires du boud- dhisme publiés au Japon. Le Bukkyô Daijiten de T. Oda (içiy), le Bukkyô Daijii préparé par les soins du Nishi-Honganji de Kyoto (1914-1922), le Dictionnaire du Tantrisme de K. Tomita {Himitsujirin, 191 1), le Dictionnaire des transcriptions sino-japonaises de termes sanskrits, de Ekô (Kikitsuekidoshû, IJ'16), VIndex du Canon Bouddhique, de M. K. Kawakami (Daizôkyôsakuin, 1927-1928), ont été dépouillés de façon méthodique, et l'on espère n'avoir omis aucun des renseigne- ments qu'ils fournissent, sauf toutefois en ce qui concerne les systèmes de scolastique développés par certaines sectes d'origine proprement chinoise ou japonaise, notamment par les sectes Kegon (Houa- yen), Tendai (T'ien-t'ai) et Shin. Ces systèmes peuvent en effet être considérés, dans l'ensemble du bouddhisme, comme des innovations locales ; les dictionnaires japonais, rédigés, pour une part du moins, à l'usage des fidèles de ces sectes, y consacrent une documentation détaillée qu'il n'a pas paru nécessaire de reproduire intégralement. On s'est contenté d'en indiquer les grandes lignes et les termes principaux, et seule la scolastique se rattachant directement à la tradition de l'Inde a été traitée à fond. Le Hôbôgirin n'est pas seulement une mise au point des travaux antérieurs ; on s'est imposé de remonter aux sources, de les contrôler, et de procéder, partout où il y avait lieu, à des recherches originales. D'autre part la présentation des matériaux, ainsi remaniés et complétés, a été modifiée à l'usage du lecteur occidental, dont le point de vue est souvent différent de celui du lecteur bouddhiste. Tout en laissant, autant qu'on l'a pu, directement la parole aux textes, qu'on les ait traduits ou analysés, on les a groupés, dans chaque article, suivant un plan déterminé ; un aperçu placé en tête des articles les plus importants résume brièvement les conclusions qui se dégagent des textes cités au cours de ces articles. On a cherché à éviter un morcellement excessif des matériaux, légitime dans un dictionnaire japonais qui doit servir de répertoire pour les détails à un public averti des ensembles, mais incommode pour des profanes auxquels les associations d'idées doctrinales et les thèmes traditionnels ne sont pas familiers Par un retour constant aux Ecritures canoniques, base nécessaire de toute étude approfondie, et grâce à une collaboration harmonieuse de la science française et japonaise, les auteurs du Hôbôgirin se sont donc efforcés de réaliser une œuvre véritablement nouvelle, où la parole de la Bonne Loi et les interprétations des docteurs hindous, chinois et japonais de tous les âges, fussent mises à la portée de l'esprit occidental. Les caractères chinois sont transcrits selon leur lecture japonaise, qui a paru offrir sur la lecture chinoise l'avantage d'être garantie par une tradition stable, encore vivante de nos jours dans les écoles bouddhiques. La prononciation traditionnelle de ces écoles a été suivie fidèlement, même lorsqu'elle s'écarte des lectures sino-japonaises normales, soit en élidant les syllabes finales (-tsu,-chi) dans les termes composés de plusieurs mots, soit en introduisant des essais de restitution des originaux sanskrits (Daruma pour Datsuma), etc. ; ces lectures aberrantes sont marquées d'un signe spécial. Un index indiquera aux sinologues les prononciations japonaises de tous les caractères III importants. D'autre part, pour un certain nombre de noms propres déjà familiers au public occidental sous leur forme chinoise mandarine, celle-ci a été ajoutée entre parenthèses à la suite de la pronon- ciation japonaise : p. ex. Genjô {Hiuan-tsang), Gijô {Yi-tsing), etc. La transcription française des mots sino-japonais est conforme au système du Dictionnaire japonais-anglais de J. Inoue {Inouye's Comprehensive Japanese-English Dictionary, Tokyo, 1920), le plus communément usité de nos jours. Toutefois il a semblé inutile d'emprunter à ce sys- tème jusqu'aux incohérences qu'il présente dans sa façon de rendre l'assimilation des finales, qu'il s'agisse soit de la nasale -n devant une labiale, soit des finales -tsu, -chi, -fu devant ch- ; on a donc transcrit d'une part emma pour en-ma, bombai pour bon-bai, et de l'autre shicchi {de shitsu-chï) au lieu de shitchi, icchu {de ichi-chu) au lieu de itchu, par analogie régulière avec busshô {de butsu-shô), ikken {de ichi-ken), etc. Le Hôbôgirin sera complété par une série d'index, comportant notamment : (j) une liste des termes techniques rendus en français dans le Dictionnaire, avec leurs équivalents sino-japonais et sanskrits-palis ; (2) inversement, une liste des termes techniques sanskrits-palis avec leurs équivalents sino-japonais et français ; {3) une liste détaillée des termes sino-japonais expliqués dans le Hôbôgirin, en caractères chinois rangés par nombre de traits puis dans l'ordre des clés, et accompagnés d'une double transcription, japonaise et mandarine ; {4) une liste des sigles bibliographiques utilisés pour désigner les ouvrages qui ne figurent pas dans le Taishô Issaikyô ; (5) une liste des abréviations et des signes conventionnels. Ces index paraîtront après l'achèvement du Dictionnaire. ' Afin de permettre au lecteur de s'orienter dans le Hôbôgirin sans attendre la publication de ces index définitifs, on a inséré dans le premier fascicule des listes provisoires : (j) des termes tech- niques traduits en français, avec leurs équivalents sino-japonais et sanskrits-palis ; (2) des sigles bibliographiques ; (3) des abréviations et des signes conventionnels. Des listes analogues seront in- sérées de même, uploads/Litterature/ hbgirindictionna0103lvuoft-pdf.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 24, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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