Introduction à la Qabalah Denudata de Knorr von Rosenroth par Mathers http://ww

Introduction à la Qabalah Denudata de Knorr von Rosenroth par Mathers http://www.morgane.org/ 1 Introduction à la Kabbalah Denudata de Knorr von Rosenroth Traduction de l'introduction de Mathers Note : ce texte est l'introduction de Mathers à sa traduction anglaise de la "Qabalah Denudata" de Knorr von Rosenroth, traduction latine, publiée en 1684, d'un ouvrage original hébreu, le Sefer Ha Zohar. L'ouvrage de Mathers est paru à Londres en 1888. Ce texte nous semble réellement utile aux personnes désireuses d'entrer en contact avec la Kabbale. L'exposé de la doctrine est complet, clair, parfois difficile certes mais profond et juste, au contraire de nombre d'ouvrages aujourd'hui sur le marché. Cette pseudo traduction1 ainsi que les intertitres et notes de bas de pages et adaptations sont du traducteur, Spartakus FreeMann. La première version de 1999 a été revue ce mois de septembre 2003 e.v. au zénith de Libertalia. 1 Pseudo traduction puisque son auteur n'est pas traducteur, mais aussi par le fait du travail d'adaptation. Introduction à la Qabalah Denudata de Knorr von Rosenroth par Mathers http://www.morgane.org/ 2 Introduction à la Qabalah Denudata de Knorr von Rosenroth par Mathers http://www.morgane.org/ 3 Introduction Les premières questions que le lecteur non initié à la Qabalah2 va certainement poser sont : Qu'est la Qabalah ? Qui en est l'auteur ? Quelles en sont les diverses branches ? Quels en sont les enseignements ? Et pourquoi une traduction est-elle nécessaire à l'époque actuelle ? ... Je répondrai tout d'abord à la dernière question. A notre époque, se répand au sein de la société le puissant courant de la philosophie occulte ; Les hommes qui réfléchissent commencent à s'éveiller au fait qu'"il y a plus de choses dans les cieux et sur la terre que ce qui peut en être rêvé par leur philosophie"; Et, surtout, on pressent que la Bible, qui fut sans aucun doute plus mal comprise que n'importe quel autre livre jamais écrit, contient de nombreux passages obscurs et mystérieux qui sont inintelligibles sans quelque clé pour en dévoiler le sens. CETTE CLE EST DONNEE PAR LA QABALAH. Ainsi, ce travail devrait être d'un certain intérêt à tous les étudiants en bibliologie ou en théologie. Chaque chrétien doit se poser la question : "Comment puis-je prétendre comprendre l'Ancien Testament si je suis ignorant de la méthode de construction appliquée par ce nation3 dont les livres sacrés en constituent le fondement ; et si je ne connais pas la signification de l'Ancien Testament, comment puis-je m'attendre à comprendre le Nouveau ?". Si la véritable et sublime philosophie de la Bible pouvait être mieux appréhendée, il y aurait sans doute moins de fanatiques et de sectaires. Et qui peut calculer l'étendue des dégâts occasionnés aux personnes impressionnables et excitables par les bigots qui se présentent toujours en tant qu'éducateurs du peuple ? Combien de suicides ne sont pas le résultat de manies et de dépressions religieuses ? Quelle quantité de non- sens sacrilèges n'a pas été promulguée comme véritable sens aux livres des Prophètes et de l'Apocalypse ? Si l'on prend la traduction des textes sacrés hébreux - qui est incorrecte sous bien des aspects - comme fondement, et un esprit déséquilibré et enflammé comme maître d'oeuvre, à quelle sorte d'édifice peut-on s'attendre comme résultat ? Je le dis sans crainte aux fanatiques et aux bigots de notre époque : vous avez fait choir le Sublime et l'Infini de son trône, et à Sa place vous avez placé des forces maléfiques infinies ; vous avez substitué un dieu de désordre et de jalousie à un 2 Nous adoptons ici le terme Qabalah qui est plus proche du sens original du mot en hébreux que l'habituel Kabbale. 3 C'est à dire le peuple d'Israël. Introduction à la Qabalah Denudata de Knorr von Rosenroth par Mathers http://www.morgane.org/ 4 Dieu d'ordre et d'amour ; vous avez perverti les enseignements du Crucifié. De sorte qu'à l'époque actuelle, une traduction en anglais de la Qabalah est absolument nécessaire, car le Zohar n'a jamais été traduit dans la langue de ce pays, ni, pour autant que j'en sois conscient, dans tout autre langage vernaculaire d'Europe. La Qabalah peut être définie comme étant une doctrine ésotérique juive. On la nomme en hébreu hlbq, Qabalah, qui est dérivé de la racine lbq, Qibel, signifiant "recevoir". Cette appellation se réfère à la coutume de transmettre la tradition ésotérique oralement, et est très proche de "tradition". Etant donné que, dans ce présent travail un grand nombre de mots en hébreu ou en chaldéen doit être utilisé dans les textes, et que le nombre de personnes ayant une culture du langage sémitique est réduit, j'ai pensé qu'il serait préférable d'en donner une version en caractères romains, en respectant scrupuleusement l'orthographe. Je joins donc une table montrant de manière synoptique les alphabets usuels hébreu et chaldéen (commun aux deux langues) avec les caractères romains par lesquels j'ai exprimé ces lettres dans ce travail4 ; ainsi que leurs noms, leurs pouvoirs et leurs valeurs numériques. Il n'y a pas de caractère numérique distinct en hébreu et en chaldéen ; par conséquent, comme c'est également le cas en grec, chaque lettre à une valeur numérique propre et il en résulte le fait important que chaque mot est un nombre, et chaque nombre est un mot. Il y est fait allusion dans l'Apocalypse où le nombre de la bête est mentionné et c'est sur cette correspondance entre les mots et les nombres qu'est basée la science de la Guematria (la première branche de la Qabalah littérale). Je reviendrai sur ce sujet ensuite. J'ai choisi la lettre romaine Q pour représenter la lettre hébraïque q, Qoph ou Koph, dont on peut trouver le précédant pour l'utilisation dans le "Livres Sacrés de l'Orient" de Max Müller. Le lecteur doit se rappeler que l'hébreu est presque entièrement un alphabet à consonnes, les voyelles étant pour la majeure partie fournies par des points et des marques placées habituellement sous certaines lettres - par ex. v (Vau), z (Zaïn) et le ] (Noun final). En ce qui concerne l'auteur et l'origine de la Qabalah, je ne puis faire mieux que de fournir le passage suivant tiré de "Essai sur la Qabalah" du Docteur Christian 4 Ce tableau est absent de la présente traduction toutefois, nous y avons incorporé dans nos annexes un alphabet hébreu. Mais nous avons préféré remplacer les caractères latins peu lisibles par les caractères hébreux originaux. Introduction à la Qabalah Denudata de Knorr von Rosenroth par Mathers http://www.morgane.org/ 5 Ginsburg, en mentionnant que ce mot a été écrit de diverses manières - Cabala, Kabalah, Kabbala, etc. J'ai adopté Qabalah, car c'est plus en consonance avec l'écriture hébraïque du mot. "Un système de philosophie religieuse, ou, plus proprement, de théosophie, qui a non seulement exercé pendant des milliers d'années une extraordinaire influence sur le développement mental d'un peuple aussi frustre que les Juifs, mais a captivé l'esprit des plus grands penseurs de la Chrétienté des XVIème et XVIIème siècles, doit attirer la plus grande attention des théologiens et des philosophes. Quand on ajoute que parmi ses adeptes, il y eut Raymond Lulle, le célèbre métaphysicien scolastique et chimiste (mort en 1315) ; Jean Reuchlin, le scolastique renommé et résurrecteur de la littérature orientale en Europe (1455-1522) ; Jean Pic de la Mirandole, le fameux philosophe et scolastique classique (1463-1494) ; Henri Corneille Agrippa, le distingué philosophe et physicien (1486-1535) ; Jean Baptiste von Helmont, un remarquable physicien et philosophe (1574-1637) ; le Docteur Henry More (1614-1687) ; et tous ces hommes, qui après des recherches sans aucun répits quant à un système scientifique qui leur dévoilerait les plus profonds des insondables secrets de la nature, et leur montrerait les liens réels qui unissent toutes choses entre elles, ont été satisfaits par cette théosophie, l'attraction par la Qabalah de l'attention des étudiants en littérature et en philosophie sera facilement admise. Cette attraction de la Qabalah n'est cependant pas limitée à ces hommes de littératures et à ces philosophes ; le poète également trouvera en elle le matériel suffisant pour l'exercice de son génie. Comment pourrait-il en être autrement d'une théosophie qui, nous en sommes sûr, est née de Dieu au sein du Paradis, fut élevée et protégée par les hôtes les plus choisis des cieux, et seulement entretenue avec les plus saints des enfants des hommes sur la terre. Ecoutez l'histoire de sa naissance, de son développement et de sa maturité selon ses adeptes. "La Qabalah fut enseignée par Dieu Lui-même à une compagnie choisie d'anges, qui formait une école théosophique au Paradis. Après la Chute, des anges communiquèrent très gracieusement cette doctrine céleste aux enfants obéissants de la terre afin de fournir aux protoplasmes les moyens de retourner à leur noblesse et félicité pristine. D'Adam elle passa à Noé et puis à Abraham, l'ami de Dieu, qui émigra avec elle en Egypte où les patriarches autorisèrent qu'une parcelle de cette doctrine mystérieuse soit communiquée à l'extérieur. C'est de cette manière que les Egyptiens obtinrent une connaissance de la Qabalah et que les autres nations Introduction uploads/Litterature/ introduction-mat-hers.pdf

  • 49
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager