Secrétariat Général Direction générale des ressources humaines Sous-direction d

Secrétariat Général Direction générale des ressources humaines Sous-direction du recrutement Concours du second degré – Rapport de jury Session 2013 CONCOURS EXTERNE DU CAPES ET CAFEP-CAPES Section ITALIEN Rapport de jury présenté par : Jean-Luc NARDONE Président de jury Les rapports des jurys des concours sont établis sous la responsabilité des présidents de jury COMPOSITION DU JURY Jean-Luc NARDONE, Professeur des Universités, Université de Toulouse II, Président Carmelina BOI, Inspectrice d’Académie, Inspectrice Pédagogique Régionale, Vice- Présidente Frédérique DUBARD DE GAILLARBOIS, Professeur des Universités, Université de Paris IV-Sorbonne, Vice-Présidente AVARELLO Vito, Maître de Conférences, Université de Montpellier BARBOLINI Elisa, Maître de Conférences, Université de Rennes II BEGOU Pascal, Inspecteur d’Académie, Inspecteur Pédagogique Régional BELLINI Magali, Professeur Agrégé, Lycée J.-J. Rousseau, Sarcelles BOILLET Etienne, PRAG, Université de Poitiers COTENSIN-GOURIER Ismène, Maître de Conférences, Université Lyon III DEMANS Dominique, Professeur Agrégé, Lycée Condorcet, Belfort DI LIBERATORE Claude, Professeur Certifié, Collège René Cassin, Villefontaine GHIDINA Jean, Maître de Conférences, Université de Clermont-Ferrand GODANI Patricia, Professeur Agrégé, Lycée Laetitia Bonaparte, Ajaccio IALLONARDI Pasquale, Professeur Agrégé, Collège J. Daubié, Rombas LAPORTE Stéphanie, Professeur Agrégé, Lycée International, Saint-Germain-en-Laye LESELLIER Sabine, Professeur Agrégé, Institution La Providence, Saint-Malo MOTTURA Joseph, Professeur Agrégé, Lycée Gabriel Fauré, Annecy ORSINO Margherita, Maître de Conférences, Université de Toulouse II PAGLIARI Odile, Inspectrice d’Académie, Inspectrice Pédagogique Régionale SALVIATI Sophie, Professeur Agrégé, Lycée T. Monnier, Nice SCHONBUCH Mathias, Maître de Conférences, Université de Rouen VILLA Alessandra, Maître de Conférences, Université de Savoie. Introduction générale À l’heure où nous rédigeons ces lignes pour introduire et présenter le rapport du concours 2013, exceptionnellement, on le sait, s’est tenu une session supplémentaire du concours qui, certes, fera l’objet d’un rapport spécifique en son temps mais dont nous savons, dès à présent, qu’il sera dépassé puisqu’une nouvelle fois les modalités du Capes ont été sensiblement modifiées par le Ministère. Ce Capes exceptionnel nous permet néanmoins de mettre en perspective certaines données du Capes 2013, notamment du point de vue quantitatif. Le fait notable de la session du Capes externe d’italien de cette année aura assurément été l’augmentation nette du nombre de postes, passant de 45 à 64, soient 40% de plus — augmentation elle-même confortée par le nombre de postes au Capes exceptionnel, qui s’élève à 70. La croissance parallèle du nombre des candidats inscrits et des postes mis au concours (685 pour 45 postes en 2012, 719 pour 64 postes en 2013, 1096 pour 70 postes au Capes exceptionnel) explique à la fois que le nombre plus élevé des postes n’a pas le moins du monde entrainé une baisse du niveau du recrutement et justifie même que ce nombre continue de progresser régulièrement. De même, on peut constater qu’à ces augmentations quantitatives correspond un recrutement géographique plus large et on trouvera dans le bilan que les candidats inscrits se répartissent dans 27 académies et les admis dans 15. Cette large répartition témoigne de la nécessité absolue d’un concours préparé partout sur le territoire puisqu’il est aisé de constater que les candidats des académies qui n’ont pas de préparation universitaire ne passent généralement pas le cap de l’admissibilité, et a fortiori de l’admission. À l’inverse, à côté des grands pôles géographiques et historiques de l’italianisme, de nombreux centres conduisent leurs candidats jusqu’à l’admission et participent, de ce fait, de l’équité nationale à laquelle nous sommes tous très attachés. On constatera aussi l’apparition de candidats dans des académies nouvelles pour notre concours, en particulier dans les DOM-TOM. Déjà l’an dernier, un candidat s’était inscrit en Polynésie Française mais sans se présenter aux épreuves. Pour la première fois cette année, un candidat à la Réunion et un à la Guadeloupe sont allés jusqu’aux écrits. Cela doit inviter l’italianisme peut-être à songer à s’implanter dans les départements et territoires d’Outre-mer. Cette année, la « nouvelle » tradition qui consiste à proposer aux candidats malheureux aux épreuves orales d’obtenir un compte-rendu écrit de leurs prestations semble s’être installée puisque ce sont trente- cinq candidats qui ont demandé ces informations au jury. Il s’agit là, rappelons-le, d’un travail bénévole des membres du jury mais il correspond à l’évidence à une attente des candidats que nous croyons légitime. Il est capital de préciser, pour les candidats, que ceux qui ont été déclarés admissibles à l’issue des épreuves écrites du Capes exceptionnel du printemps 2013 devront passer des épreuves orales au printemps 2014 en tous points égales à celles qui sont décrites dans le présent rapport. A l’inverse, les candidats qui passeront les écrits du Capes rénové les 10 et 11 avril 2014 subiront les nouvelles épreuves orales. Toutefois, même si les prochains écrits et oraux du concours 2014 seront sans doute pour partie différents de la mouture décrite dans ce rapport, nous invitons les futurs candidats à y prêter toute leur attention car, comme tous les ans, le rapport vise à donner des exemples de choix à opérer, d’écueils à éviter, et suggère des pistes utiles pour toute préparation sérieuse. Cela ne devra évidemment pas les détourner d’une lecture minutieuse des futures modalités du concours et, peut-être, d’un sujet dit « zéro » et de la note de commentaires qui l’accompagne. Par le présent rapport, nous tenons aussi à redire que le Capes est parfaitement ouvert aux titulaires d’un Master Recherche et que le Ministère ne vise absolument pas à réduire le vivier des candidats au seul Master MEEF. L’ouverture récente des ESPE et le retour heureux à l’idée d’une formation continuée des candidats après l’obtention du concours confirment naturellement cette posture. Données statistiques Nombre de postes : 64 (2 pour le CAFEP) Nombre de postes pourvus : 64 (2 pour le CAFEP) Nombre de candidats inscrits : 719 (53 pour le CAFEP) Nombre de candidats présents : 389 (26 pour le CAFEP) Nombre de candidats admissibles : 144 (5 pour le CAFEP) Nombre de candidats admissibles présents : 139 (5 pour le CAFEP) Épreuve du commentaire en langue étrangère : Moyenne des présents : 05,75/20 (03,87 pour le CAFEP) Traduction : Moyenne des présents : 06,66/20 (06,45 pour le CAFEP) Épreuve orale dite « Leçon » : Moyenne des présents (et des admis) : Partie 1 : 02,41/10 (4,78) Partie 2 : 01,93/10 (2,96) Épreuve orale dite « sur Dossier » : Moyenne des présents (et des admis) : Partie 1 : 04,39/14 (06,27) Partie 2 : 02,54/6 (03,32) Résultats par académie (CAPES) (inscrits, présents, admissibles, admis) AIX-MARSEILLE : 84, 48, 17, 10 AMIENS : 4, 1, 0 BESANÇON : 13, 12, 4, 3 BORDEAUX : 15, 6, 0 CAEN : 16, 9, 4, 0 CLERMONT-FERRAND : 17, 12, 6, 1 CORSE : 18, 9, 3, 1 DIJON : 10, 7, 3, 0 GRENOBLE : 60, 32, 11, 4 (CAFEP : 2) GUADELOUPE : 1, 1, 0 GUYANE : 1, 0, 0 LILLE : 17, 8, 5, 2 LIMOGES : 2, 1, 1, 0 LYON : 59, 44, 19, 10 MONTPELLIER : 32, 15, 6, 5 NANCY-METZ : 26, 18, 8, 1 NANTES : 12, 5, 1, 0 NICE : 68, 42, 9, 3 ORLEANS-TOURS : 13, 4, 1, 1 PARIS – VERS. – CRET. : 171, 80, 33, 17 POITIERS : 9, 3, 0 REIMS : 5, 0, 0 RENNES : 19, 16, 7, 2 RÉUNION : 1, 1, 0 ROUEN : 1, 0, 0 STRASBOURG : 14, 7, 2, 0 TOULOUSE : 31, 14, 5, 3 COMMENTAIRE DIRIGÉ EN LANGUE ÉTRANGÈRE Durée : 5 heures L’usage de tout ouvrage de référence, de tout dictionnaire et de tout matériel électronique est rigoureusement interdit. 13 La donna il palafreno a dietro volta, e per la selva a tutta briglia il caccia; né per la rara più che per la folta, la più sicura e miglior via procaccia: ma pallida, tremando, e di sé tolta, lascia cura al destrier che la via faccia. Di sù di giù, ne l'alta selva fiera tanto girò, che venne a una riviera. 14 Su la riviera Ferraù trovosse di sudor pieno e tutto polveroso. Da la battaglia dianzi lo rimosse un gran disio di bere e di riposo; e poi, mal grado suo, quivi fermosse, perché, de l'acqua ingordo e frettoloso, l'elmo nel fiume si lasciò cadere, né l'avea potuto anco riavere. 15 Quanto potea più forte, ne veniva gridando la donzella ispaventata. A quella voce salta in su la riva il Saracino, e nel viso la guata; e la conosce subito ch'arriva, ben che di timor pallida e turbata, e sien più dì che non n'udì novella, che senza dubbio ell'è Angelica bella. 16 E perché era cortese, e n'avea forse non men de' dui cugini il petto caldo, l'aiuto che potea tutto le porse, pur come avesse l'elmo, ardito e baldo: trasse la spada, e minacciando corse dove poco di lui temea Rinaldo. Più volte s'eran già non pur veduti, m'al paragon de l'arme conosciuti. 17 Cominciâr quivi una crudel battaglia, come a piè si trovâr, coi brandi ignudi: non che le piastre e la minuta maglia, ma ai colpi lor non reggerian gl'incudi. Or, mentre l'un con l'altro si travaglia, bisogna al palafren1 che 'l passo uploads/Litterature/ italien-275106.pdf

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