Journal de lecture : Sadoq Ghali 2nd3 Dimanche 30 Octobre 16h05 : pg3-20 Le nar
Journal de lecture : Sadoq Ghali 2nd3 Dimanche 30 Octobre 16h05 : pg3-20 Le narrateur, prisonnier, se rappelle son passé privé de liberté qui ne cesse d'être hanté par l'idée de sa condamnation à mort. Le narrateur décrit la vie à travers ses impressions, sentiments et sensations de façon totalement contradictoire, il semble apprécier la vie dans toutes ses dimensions, puis au moment de la condamnation : tout devient triste . Le narrateur se livre à une réflexion sur le but de sa condamnation à mort. Il semble finalement ne pas regretter tant de choses de cette vie où, selon lui, tous les hommes ont le même destin et sont condamnés, de toute façon. Incarcération à Bicêtre : tout objet tranchant pouvant servir à se suicider a été retiré au prisonnier, on lui a remis une camisole et tout de même, permis de garder du papier, de l'encre et une lampe. L'écriture devient un échappatoire à sa vie penible à l'intérieur de la prison. Il écrit pour communiquer ses souffrances intérieures, les transmettre et faire abolir la peine de mort. .Ce début m a un peu surpris car on ne connait rien du condamné , ni son prénom , ni son nom de famille , ni sa date de naissance et on ne connait rien de son crime . Il me fait un peu de la peine car , il vivait une vie paisible remplie de bonheur et de liberté puis tout à coup , on lui annonce sa mise a mort , sa fin . le seul objet qui le garde en vie est l’écriture , une sorte d’issue à sa pénible vie en prison , il écrit pour affronter son intolérable attente . Dimanche 30 Octobre 17h34 : pg 20-42 En attendant son sort, le narrateur compte les jours qu'il lui reste à vivre : six semaines. il décrit sa cellule : 4 murs de pierre, une petite porte en fer, un matelas en paille, un couloir dehors reliant les autres cellules et un garde, présent en permanence. : Il lit pour passer le temps et tente de décrypter les inscriptions et les dessins présents sur les murs de sa cellule. Toujours en train de contempler les inscriptions de la cellule, Il tombe sur le nom de 4 criminels célèbres. Semble-t-il, passés par la même cellule que lui. Ensuite, il raconte qu`un jour, la prison était très agitée par le départ des forçats pour Toulon, Mis dans une autre cellule pour suivre ce spectacle à travers une fenêtre, il s`attarde sur la description de la grande cour de Bicêtre.Des bâtiments vétustes, des fenêtres grillées et principalement sur les visages des prisonniers qui regardent à travers ces fenêtres. Le spectacle du départ commence à midi avec l`entrée d`une charrette transportant des chaînes servant à attacher les forçats et portant les habits qu`ils vont mettre pour le départ. Quand ce travail est fini, l`inspecteur donne l`ordre au directeur pour laisser enter les forçats ,dans une petite cour où ils sont acclamés par les prisonniers / spectateurs. Au moment où les forçats se préparent pour mettre les vêtements du voyage, une pluie torrentielle commence à tomber. Enfin, on les enchaîne dans des cordons que deux forgerons fixent à leurs pieds et on leur donne à manger. Je ne comprends pas trop ce que je lis dans ces 20 pages , surtout pour les forçats de Toulon .Le narrateur , ayant 6 semaines à vivre ,le moindre de ses gestes lui rappelle cette pensée , ancrée au fond de lui, sans échappatoire : tout son esprit, tout son corps est tourné vers cette pensée obsédante. Qui le hante et qui ne cessera de le hanter Lundi 31 octobre 15h39 : pg42-67 Le narrateur se réveille à l'infirmerie, la chaleur inhabituelle des draps et des couvertures lui donnant envie de se rendormir. Le bruit de la circulation finit par le réveiller, profondément ému par cette scène traumatisante, il se rassure en se disant qu'il préfère encore la mort à être un criminel, esclave à vie, enchaîné jusqu'à l'épuisement. Retour au cachot. L'espoir, une fois de plus, renaît et le narrateur pense à la grâce. Il semble plus intéressé par la vie que jamais. On sent, à ce moment précis, les montagnes russes des émotions ressenties par le narrateur, qui éprouve l'abandon, l'espoir fou et la rage. Le narrateur entre de nouveau dans une phase de panique et de terreur : tout à Bicêtre lui rappelle la mort. Il est maintenant entré dans l'étape du rêve. Il rêve de fugue, d'évasion... ses rêves sont brutalement interrompus par la pensée de sa condamnation à mort qui revient sans cesse. 06:00: le guichetier entre dans le cachot et demande au narrateur ce qu'il veut manger. Le directeur rend visite en personne au narrateur condamné. Il est humain et doux. Le jeune narrateur pense que son heure est venue. Intrigué par une nouvelle crise de panique, il imagine la prison comme une sorte de monstre : mi- humain/mi- objet le torture, voulant le boire et le tuer. Il est ainsi transféré a la conciergerie de paris vers 8h30 . la foule autour déjà prête a assister aux spectacles. Lundi 31 octobre 16H23 : pg 67-92 Le narrateur arrive au Palais de Justice, remis par l`huissier au directeur, il est enfermé avec un autre condamné à mort âgé de 55 ans qui attend son transfert pour Bicêtre et attendra le jour fatal dans la même cellule que lui. Il est envahi par une furieuse colère à cause du vieil homme qui le força a échanger sa veste « redingote » avec lui .Il est transféré dans une autre cellule, on lui apporte à sa demande chaise, table, ce qu'il faut pour écrire et un lit. Le condamné pense à petite fille de 3 ans qui risque d'être repoussée par les autres à cause de lui et de sa condamnation à mort. Le protagoniste est pris d'une crise de panique et de peur paralysante, au point qu'il n'arrive même pas à écrire le mot "guillotine". Ayant déjà assisté à une exécution sur la place de Grève, le narrateur est en train d'imaginer la sienne, il pense que les préparatifs débutent par le graissage de la rainure. Il a atteint le bout du fil , il ne sait plus quoi faire a part attendre son heure . Interrompu en pleine remise en question et dans ses derniers retranchements par un architecte qui entre dans sa cellule, il comprend que la prison va être rénovée dans 6 mois. Il est maintenant surveille par un autre gendarme qui lui demande de lui rendre visite dans ses rêves une fois exécuté afin de lui donner les numéros gagnant de la loterie.il sent la fin se rapprocher, il se refugie dans la douceur de ses souvenirs d enfances pour se soulager , il revit les moments passé avec sa petite amie pepa .Ce passage est un peu triste , on peut voir que le narrateur n a personne , a part sa mère qui est âgée de 64 ans et sa femme , sa fille ne le reconnait même pas , il se sent seul , vide et il est toujours hante par cette idée de la mort ,il imagine la scène de quand il va monter sur la guillotine . Prêt a mourir Mardi 1er novembre 12h23 : pg 92-120 Le jeune condamné pense à la vie qui suit son court, aux banalités que les gens sont en train de vivre, de faire en ce moment-même. Le narrateur revoir l'Hôtel de Ville dont l'aspect triste lui rappelle la Grève au moment des exécutions. Mais le narrateur se demande qui a pu affirmer une telle chose, dans la mesure où aucun guillotiné n'a pu revenir pour témoigner de son histoire. Sa vie ne dépend que d'une seule signature. On voit ici, une fois de plus, à quel point les vagues d'émotions sont extrêmes, le condamné passe par des états émotionnels très différents en peu de temps. Il se met à imaginer ce que peut être la vie après la mort : des gouffres noirs dans lesquels il tombera sans cesse, il imagine aussi que des morts seront présents pour assister à son exécution et qu'un démon assassinera son bourreau. Le narrateur s'était endormi quelques instants avant l'arrivée du prêtre, il a rêvé qu'il était avec des amis et qu'une vieille femme s'était cachée dans la cuisine, au moment où la vieille femme le mord, le jeune homme se réveille et on lui annonce la présence de sa fille. Sa fille est là, devant lui mais elle ne le reconnait pas. Il tente de lui faire comprendre qu'il est son papa mais la petite ne le croit pas. Pendant l'heure qu'il lui reste à vivre, le narrateur se replonge dans son esprit, dessinant son exécution, la foule, le bruit, les insultes, les gendarmes et la place de Grève. Il pense également à toutes les têtes qui vont tomber après lui, dans la plus grande indifférence. uploads/Litterature/ journal-de-lecture-dernier-jour-d-un-condamne.pdf
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- Publié le Aoû 05, 2022
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